Israël et les ministres de l’Union européenne (EU) ont voté lundi pour renforcer leurs relations, en dépit de l’opposition manifestée par les défenseurs des droits de l’homme et par plusieurs états arabes.
La décision de développer ces relations a été approuvée à l’unanimité de tous les 27 ministres des affaires étrangères de l’Union Européenne lors d’une réunion à Bruxelles ce lundi 8 décembre. Le nouveau premier ministre israélien célèbrera l’évènement au siège [israélien de Bruxelles] en avril prochain, a annoncé le ministre israélien des affaires étrangères.
Après l’adoption de la proposition, Sergio Yahni, le responsable du programme du Centre Alternatif d’Information basé à Jérusalem (AIC) a qualifié le vote de lundi « d’échec du système légal international. »
Dans une entrevue par téléphone avec Ma’an, Yahni a expliqué que l’accord est « la première fois depuis la deuxième guerre mondiale que la Communauté européenne a réellement régressé dans sa défense des droits de l’homme. »
« Mais la chose la plus honteuse est que les états arabes auraient pu menacer d’arrêter les démarches en cours, auraient pu intervenir, » a noté Yahni. « Au contraire, ils n’ont rien fait. »
Eu égard à la nouvelle position d’Israël au niveau international, les ministres européens ont également voté l’abandon à la demande de l’Israël, d’un plan d’action proposé pour le processus de paix au Moyen-Orient en 2009.
Une semaine plus tôt, la ministre israélienne des affaires étrangères Tzipi Livni avait insisté sur le fait qu’Israël serait toujours en train de chercher un accord de statut final avec les Palestiniens, selon ses déclarations lors d’un sommet européen à Bruxelles.
Parlant au Comité des affaires étrangères de l’UE mardi de la semaine passée, Livni avait prétendu qu’il n’était plus dans la politique israélienne officielle d’augmenter les colonies en Cisjordanie, allant jusqu’à dire : « je peux vous assurer que nous n’allons pas construire de nouvelles colonies ; nous n’allons pas confisquer de terres ou augmenter les implantations coloniales. »
« Ce sont des politiques du passé qui ne représentent pas les opinions de la grande majorité des Israéliens aujourd’hui, » a [osé] ajouter Livni.
Elle a également prétendu que les négociations qui ont débuté à Annapolis sont essentielles pour réaliser la paix, mais a averti que trop d’intervention internationale « peut seulement mener à l’échec, un échec que personne ne peut se permettre — Israël, la Palestine ou la communauté internationale. »
Mercredi passé, le Parlement Européen (PE) avait suspendu son vote pour l’amélioration des relations du EU-Israël à la suite du malaise croissant vis à vis des politiques israéliennes d’extension coloniale et du blocus continu de Gaza.
La vice-présidente du Parlement Européen, Luisa Morgantini, avait publié un commmuniqué au sujet de cette décision, disant : « il est temps que le gouvernement israélien cesse de se considérer au-dessus de la loi et commence à la respecter. »
La proposition suspendue a été malgré tout soumise à un prochain vote par la Commission et le Conseil de l’UE ; cette proposition recommande la mise en oeuvre d’un ensemble de directives par lesquelles Israël participerait aux programmes initiés par la Communauté européenne. Le nouveau vote a été programmée pour avoir lieu ce jeudi.
Selon Morgantini, le vote serait une étape importante dans le renforcement des relations UE-Israël. Ce renforcement a été demandé [ou plutôt exigé ?] par la ministre israélienne Tzipi Livni.
La décision de développer ces relations a été approuvée à l’unanimité de tous les 27 ministres des affaires étrangères de l’Union Européenne lors d’une réunion à Bruxelles ce lundi 8 décembre. Le nouveau premier ministre israélien célèbrera l’évènement au siège [israélien de Bruxelles] en avril prochain, a annoncé le ministre israélien des affaires étrangères.
Après l’adoption de la proposition, Sergio Yahni, le responsable du programme du Centre Alternatif d’Information basé à Jérusalem (AIC) a qualifié le vote de lundi « d’échec du système légal international. »
Dans une entrevue par téléphone avec Ma’an, Yahni a expliqué que l’accord est « la première fois depuis la deuxième guerre mondiale que la Communauté européenne a réellement régressé dans sa défense des droits de l’homme. »
« Mais la chose la plus honteuse est que les états arabes auraient pu menacer d’arrêter les démarches en cours, auraient pu intervenir, » a noté Yahni. « Au contraire, ils n’ont rien fait. »
Eu égard à la nouvelle position d’Israël au niveau international, les ministres européens ont également voté l’abandon à la demande de l’Israël, d’un plan d’action proposé pour le processus de paix au Moyen-Orient en 2009.
Une semaine plus tôt, la ministre israélienne des affaires étrangères Tzipi Livni avait insisté sur le fait qu’Israël serait toujours en train de chercher un accord de statut final avec les Palestiniens, selon ses déclarations lors d’un sommet européen à Bruxelles.
Parlant au Comité des affaires étrangères de l’UE mardi de la semaine passée, Livni avait prétendu qu’il n’était plus dans la politique israélienne officielle d’augmenter les colonies en Cisjordanie, allant jusqu’à dire : « je peux vous assurer que nous n’allons pas construire de nouvelles colonies ; nous n’allons pas confisquer de terres ou augmenter les implantations coloniales. »
« Ce sont des politiques du passé qui ne représentent pas les opinions de la grande majorité des Israéliens aujourd’hui, » a [osé] ajouter Livni.
Elle a également prétendu que les négociations qui ont débuté à Annapolis sont essentielles pour réaliser la paix, mais a averti que trop d’intervention internationale « peut seulement mener à l’échec, un échec que personne ne peut se permettre — Israël, la Palestine ou la communauté internationale. »
Mercredi passé, le Parlement Européen (PE) avait suspendu son vote pour l’amélioration des relations du EU-Israël à la suite du malaise croissant vis à vis des politiques israéliennes d’extension coloniale et du blocus continu de Gaza.
La vice-présidente du Parlement Européen, Luisa Morgantini, avait publié un commmuniqué au sujet de cette décision, disant : « il est temps que le gouvernement israélien cesse de se considérer au-dessus de la loi et commence à la respecter. »
La proposition suspendue a été malgré tout soumise à un prochain vote par la Commission et le Conseil de l’UE ; cette proposition recommande la mise en oeuvre d’un ensemble de directives par lesquelles Israël participerait aux programmes initiés par la Communauté européenne. Le nouveau vote a été programmée pour avoir lieu ce jeudi.
Selon Morgantini, le vote serait une étape importante dans le renforcement des relations UE-Israël. Ce renforcement a été demandé [ou plutôt exigé ?] par la ministre israélienne Tzipi Livni.
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