La production de pétrole brut de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a reculé de 880 000 barils par jour le mois dernier, selon une étude spécialisée. Les 13 membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont pompé 31,38 millions de barils de pétrole brut par jour en novembre, en excluant l’Indonésie qui devra quitter l’Organisation à la fin de l’année et l’Irak non soumis au système de quotas. Les pays membres de l’Opep avaient décidé de baisser leur production, entre septembre et octobre derniers, de 2 millions de barils/jour (bj).
Les onze autres membres restants ont produit 28,16 millions de barils jours, soit 950 000 barils de moins par jour. Donc, il reste un excédent d’offre de 852 000 bj à retirer des marchés s’ils veulent réduire la production à la limite de 27,308 millions de bj fixée lors de la réunion de Vienne le 24 octobre, selon la même source.
L’organisation avait décidé d’une baisse de 1,5 million de bj, effective début novembre, face à la chute des prix du brut depuis leurs sommets atteints à la mi-juillet dernier. L’Arabie saoudite, principal producteur de l’Opep, a réalisé la plus forte baisse de production, passant de 9,4 millions de bj à 8,9 millions en un mois, mais avec toujours 400 000 bj d’excédent, a indiqué l’étude. Le Koweït et les Emirats arabes unis ont réduit leur production de 100 000 bj et 150 000 bj respectivement. Les Emirats risquent de réduire encore leur production à cause de la maintenance des puits de pétrole. La production du Nigeria a elle baissé de 50 000 bj après de nouvelles attaques contre des installations pétrolières dans le delta du Niger. Par contre, l’Angola, l’Equateur et l’Indonésie ont maintenu leur production.
La semaine dernière, le président de l’Opep et ministre algérien de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, a affirmé qu’il y avait un excèdent des stocks mondiaux de brut qu’il faut éliminer pour stabiliser les prix sur le marché. Ces stocks sont estimés, selon lui, à 56 jours de consommation et devraient baisser à 52 jours, leur moyenne durant les cinq dernières années pour atteindre cet équilibre.
Selon les analystes, à la veille de la réunion extraordinaire de l’Opep à Oran, prévue le 17 du mois courant, la production verra une «importante» réduction qui varierait entre un et 2 millions de barils jour, sachant qu’elle produit 40% du pétrole mondial. Les prix du pétrole ont repris légèrement hier matin pour s’établir à 42,56 dollars, soit une hausse de 1,03 dollar par rapport à la clôture de mardi soir à Londres et à 43,23 dollars, gagnant 1,16 dollar à New York.
Selon le rapport du département américain de l’Energie (DoE) qui devait être publié hier après midi, les stocks de distillats, qui incluent le fioul de chauffage, devraient avoir diminué la semaine dernière, ce qui pourrait soutenir les prix. Ces réserves auraient baissé de 1,4 million de barils (mb) la semaine achevée le 5 décembre, tandis que les réserves d’essence auraient perdu 500 000 barils. En revanche, les stocks de brut pourraient avoir progressé de 1 mb, ce qui pourrait limiter le rebond des cours.
F. M.
Les onze autres membres restants ont produit 28,16 millions de barils jours, soit 950 000 barils de moins par jour. Donc, il reste un excédent d’offre de 852 000 bj à retirer des marchés s’ils veulent réduire la production à la limite de 27,308 millions de bj fixée lors de la réunion de Vienne le 24 octobre, selon la même source.
L’organisation avait décidé d’une baisse de 1,5 million de bj, effective début novembre, face à la chute des prix du brut depuis leurs sommets atteints à la mi-juillet dernier. L’Arabie saoudite, principal producteur de l’Opep, a réalisé la plus forte baisse de production, passant de 9,4 millions de bj à 8,9 millions en un mois, mais avec toujours 400 000 bj d’excédent, a indiqué l’étude. Le Koweït et les Emirats arabes unis ont réduit leur production de 100 000 bj et 150 000 bj respectivement. Les Emirats risquent de réduire encore leur production à cause de la maintenance des puits de pétrole. La production du Nigeria a elle baissé de 50 000 bj après de nouvelles attaques contre des installations pétrolières dans le delta du Niger. Par contre, l’Angola, l’Equateur et l’Indonésie ont maintenu leur production.
La semaine dernière, le président de l’Opep et ministre algérien de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, a affirmé qu’il y avait un excèdent des stocks mondiaux de brut qu’il faut éliminer pour stabiliser les prix sur le marché. Ces stocks sont estimés, selon lui, à 56 jours de consommation et devraient baisser à 52 jours, leur moyenne durant les cinq dernières années pour atteindre cet équilibre.
Selon les analystes, à la veille de la réunion extraordinaire de l’Opep à Oran, prévue le 17 du mois courant, la production verra une «importante» réduction qui varierait entre un et 2 millions de barils jour, sachant qu’elle produit 40% du pétrole mondial. Les prix du pétrole ont repris légèrement hier matin pour s’établir à 42,56 dollars, soit une hausse de 1,03 dollar par rapport à la clôture de mardi soir à Londres et à 43,23 dollars, gagnant 1,16 dollar à New York.
Selon le rapport du département américain de l’Energie (DoE) qui devait être publié hier après midi, les stocks de distillats, qui incluent le fioul de chauffage, devraient avoir diminué la semaine dernière, ce qui pourrait soutenir les prix. Ces réserves auraient baissé de 1,4 million de barils (mb) la semaine achevée le 5 décembre, tandis que les réserves d’essence auraient perdu 500 000 barils. En revanche, les stocks de brut pourraient avoir progressé de 1 mb, ce qui pourrait limiter le rebond des cours.
F. M.
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