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Pour mettre fin à la surenchère vis à vis de Yahoo, Google a décidé de ne plus indiquer le nombre de pages disponibles sur son index. Sa suprématie est telle que la concurrence ne risque pas de le rattraper et qu'il utilise astucieusement sa décision de retirer cette indication.
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Depuis ses débuts, en 1998, c'était la signature de Google. Un simple nombre sous la fenêtre de recherche, repérable dans une page pratiquement blanche, qui indiquait jour après jour le nombre de pages web recensées par le moteur de recherche le plus glouton du web. Depuis hier, alors que Google flirte avec la barre des 9 milliards de pages recensées, ce chiffre a disparu. Le moteur de recherche a fait savoir qu'il ne le mentionnerait plus, pas plus que le nombre de pages recensées sur chaque requête des utilisateurs. La société basée à Mountain View, dans la Silicon Valley, veut ainsi mettre fin à la surenchère avec son concurrent Yahoo sur le thème «mon index est plus gros que le tien».
Au lieu de mettre l'accent sur une communication très quantitative et les millions de pages internet qu'une recherche peut produire sur «pamplemousse» ou «George W Bush» en 0,000001 seconde, Google invite maintenant ses utilisateurs à comparer la pertinence des résultats avec ceux d'une recherche chez l'ennemi Yahoo. «Nous pensons avoir un index trois fois plus important (sans compter les pages en double)», a déclaré Marissa Mayer, directrice des produits internet grand public de Google et «nous demandons à nos lecteurs de faire le test et de se rendre compte par eux-mêmes».
Pour vérifier la pertinence des recherches et l'intelligence supérieure du robot Google, elle encourage les utilisateurs à faire l'essai avec des mots clés relativement obscurs, pour lesquels une recherche produit moins de 1000 pages. C'est sur ce segment que le triplement de la base de données de Google est le plus utile, affirme-t-elle, bien qu'il ne soit pas très facile de trouver un terme sur lequel Google dégage moins de 1000 occurrences. Bien que Google affirme être sorti de cette course au plus grand nombre et indique que «les chiffres absolus ne sont plus utiles», Marissa Mayer a glissé au passage que l'index du moteur de recherche avait récemment triplé de taille.
Cet été, Yahoo avait déclaré la guerre au roi de la recherche en assurant avoir porté à 19,2 milliards le nombre de pages, 1,67 milliard le nombre d'images et 50 millions le nombre de fichiers audio et vidéo auxquels son moteur peut avoir accès, dépassant ainsi Google pour la première fois depuis plusieurs années. Pionnier de la recherche sur internet en 1994, Yahoo a été détrôné par Google à la fin des années 1990 après avoir fait involontairement la publicité de son concurrent en lui confiant sa fonction recherche pendant plusieurs années. Personne à l'époque, ne voyait en effet un quelconque avenir économique pour cette activité avant que l'arrivée de la publicité par mots clé, nouvel or de l'Internet, ne vienne complètement bouleverser la donne.
Source: Liberation
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Depuis ses débuts, en 1998, c'était la signature de Google. Un simple nombre sous la fenêtre de recherche, repérable dans une page pratiquement blanche, qui indiquait jour après jour le nombre de pages web recensées par le moteur de recherche le plus glouton du web. Depuis hier, alors que Google flirte avec la barre des 9 milliards de pages recensées, ce chiffre a disparu. Le moteur de recherche a fait savoir qu'il ne le mentionnerait plus, pas plus que le nombre de pages recensées sur chaque requête des utilisateurs. La société basée à Mountain View, dans la Silicon Valley, veut ainsi mettre fin à la surenchère avec son concurrent Yahoo sur le thème «mon index est plus gros que le tien».
Au lieu de mettre l'accent sur une communication très quantitative et les millions de pages internet qu'une recherche peut produire sur «pamplemousse» ou «George W Bush» en 0,000001 seconde, Google invite maintenant ses utilisateurs à comparer la pertinence des résultats avec ceux d'une recherche chez l'ennemi Yahoo. «Nous pensons avoir un index trois fois plus important (sans compter les pages en double)», a déclaré Marissa Mayer, directrice des produits internet grand public de Google et «nous demandons à nos lecteurs de faire le test et de se rendre compte par eux-mêmes».
Pour vérifier la pertinence des recherches et l'intelligence supérieure du robot Google, elle encourage les utilisateurs à faire l'essai avec des mots clés relativement obscurs, pour lesquels une recherche produit moins de 1000 pages. C'est sur ce segment que le triplement de la base de données de Google est le plus utile, affirme-t-elle, bien qu'il ne soit pas très facile de trouver un terme sur lequel Google dégage moins de 1000 occurrences. Bien que Google affirme être sorti de cette course au plus grand nombre et indique que «les chiffres absolus ne sont plus utiles», Marissa Mayer a glissé au passage que l'index du moteur de recherche avait récemment triplé de taille.
Cet été, Yahoo avait déclaré la guerre au roi de la recherche en assurant avoir porté à 19,2 milliards le nombre de pages, 1,67 milliard le nombre d'images et 50 millions le nombre de fichiers audio et vidéo auxquels son moteur peut avoir accès, dépassant ainsi Google pour la première fois depuis plusieurs années. Pionnier de la recherche sur internet en 1994, Yahoo a été détrôné par Google à la fin des années 1990 après avoir fait involontairement la publicité de son concurrent en lui confiant sa fonction recherche pendant plusieurs années. Personne à l'époque, ne voyait en effet un quelconque avenir économique pour cette activité avant que l'arrivée de la publicité par mots clé, nouvel or de l'Internet, ne vienne complètement bouleverser la donne.
Source: Liberation
, si quelqu'un a besoin d'invitation qu'il me le dise, je peux lui envoyer 
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