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Un quotidien canarien brise le silence de la presse espanole sur les violations des d

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  • Un quotidien canarien brise le silence de la presse espanole sur les violations des d

    "Canarias 7", un des deux principaux quotidiens des Canaries, a brisé le silence de la presse espagnole autour de la question des violations des droits de l’homme par le "polisario", à travers la publication, jeudi, d’un article dans lequel il évoque la question des Sahraouis marocains disparus dans les camps des séparatistes à Tindouf, dans le sud-ouest de l Algérie.

    Dans cet article intitulé "aucune trace de plus de 500 Sahraouis disparus à Tindouf", le journaliste José Mujica a relevé que la situation des disparus dans les camps de Tindouf a été constamment soulevée dans des forums internationaux par plusieurs associations sahraouies des droits de l’homme qui, preuve à l’appui, disposent d’un fichier contenant des renseignements exhaustifs sur l’identité des victimes.
    Fait rarissime, voire inédit, dans le traitement réservé à la question du Sahara marocain par la presse espagnole, qui a tendance à taire les abus du "polisario" tout en relayant la propagande mensongère des séparatistes, le quotidien a donné la parole à plusieurs dirigeants d’associations de défense des droits de l’homme et anciens membres du "polisario" ayant regagné le Maroc, pour raconter les souffrances qu’endurent les séquestrés de Tindouf, ainsi que leurs conditions de vie inhumaine.

    La question des disparus dans les camps de Tindouf, dont le nombre s’élève à plus de 500, a été soulevée devant la Commission des droits de l’homme de l’ONU par deux ONG sahraouies, en l occurrence l’Association des Parents des Sahraouis victimes de la répression dans les camps de Tindouf (PASVERTI) et l’Association pour la Défense des Droits de l’homme au Sahara (ASADEDH), a rappelé "Canarias7".

    "Le sort inconnu de ces disparus est un autre aspect du conflit du Sahara", a souligné le journaliste canarien, qui, citant des responsables de ces deux associations, a fait remarquer que le désert algérien renferme les cadavres de nombreux Sahraouis qui "ont contesté le leadership" du dénommé Mohamed Abdelaziz, chef du "polisario", ou qui "ont tout simplement essayé de s’évader des camps de Tindouf pour rejoindre leurs familles à Laâyoune, Smara ou Dakhla".

    La Commission des droits de l’homme de l’ONU, basée à Genève, a été saisie en avril 2004 de la question des violations des droits de l’homme par le "polisario" à l’initiative de PASVERTI et l’ASADEDH qui, par la même occasion, ont dénoncé les autorités algériennes pour "leur complicité" dans la disparition des séquestrés de Tindouf, a indiqué le quotidien canarien.

    Preuve à l’appui, les présidents des ces associations, El Houcine Baida et Ramdan Messaoud ont élaboré un rapport détaillé sur l’identité de chacun des disparus (photos, date et lieu de naissance), a indiqué le journaliste, faisant remarquer que le document auquel il a eu accès, contient des données précises sur le lieu où les victimes ont été vues pour la dernière fois. "La majorité des familles des disparus sahraouis affirment être sans nouvelles de leurs proches", pour certains, depuis 1991, a noté le quotidien canarien.

    Le président et le secrétaire général de PASVERTI, El Houcine Baida et Saadi El Ouali ont passé respectivement six et 14 ans de prison dans les geôles du "polisario" à Tindouf, a-t-il rappelé.

    "A Tindouf, les Sahraouis sont victimes de la répression, il n’y a ni liberté, ni droits, ni démocratie", a déclaré El Houcine Baida au journal, en exhibant des dizaines de photos de Sahraouis victimes de la torture du "polisario". Sur ces portraits, les traces de la torture sont visibles, a fait remarquer le journal.

    D’autres associations sahraouies militent à l’instar de Pasverti et de l’ASADEDH pour faire éclater la vérité sur le sort des disparus dans les camps de Tindouf, telle l’Association de Défense des Séquestrés à Tindouf (Adeseti), basée à Stockholm, a ajouté le quotidien, précisant que le président de cette ONG, Yahia Alamine, ancien directeur des programmes au service espagnol de la radio du "polisario", dispose de documents sur les détournements par les dirigeants des séparatistes des aides humanitaires accordées aux séquestrés.

    D’après le président d’Adeseti, les séquéstrés sahraouis ne bénéficient même pas de 40 pc des aides qui leur sont accordées par les organisations humanitaires et l’Union européenne, a ajouté "Canarias7".

    Le journal a également rapporté les propos du président de cette ONG, selon lesquels "les populations sont abandonnées à leur sort. L’Algérie refuse à ce que la nourriture ou les médicaments soient distribués par un organisme indépendant autre que le Croissant rouge algérien. Il est de même pour les aides européennes, espagnoles ou canariennes", a-t-il dit, avant de se demander sur un ton indigné "qui contrôle le Polisario ?".

    "Canarias7" a affirmé que les deux associations contestent les chiffres avancés par le "polisario" sur le nombre des habitants des camps de Tindouf, précisant que la majorité est originaire de l’Algérie, de la Mauritanie ou du Mali.

    Il est à rappeler que l’article de M. Mujica s’inscrit dans le cadre d’un reportage dont il a publié lundi la première partie pour informer l’opinion publique canarienne sur la réalité de la situation au Sahara.

    Ce reportage intitulé : "Les autres victimes du conflit du Sahara", entend faire connaître la position de "milliers de Sahraouis qui ne partagent pas les thèses du "polisario" et souhaitent qu’une "solution urgente soit trouvée à ce conflit qui a duré trente années", en donnant la parole à des hommes d’affaires, des défenseurs des droits de l’homme, des militants du tissu associatif et d’anciens disparus et séquestrés dans les camps de Tindouf.

    Le journaliste canarien y apporte un démenti cinglant aux allégations des ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc en affirmant qu’un climat de stabilité et de quiétude règne à Laâyoune, où les habitants vaquent à leurs occupations de façon normale.

    "Les rues sont animées, la sécurité est totale", a-t-il fait remarquer.

    Le reportage de M. Mujica, qui occupe le poste de sous-directeur de "Canarias7", a suscité l’hystérie des séparatistes, dont le représentant aux Canaries, s’est rendu au siège de la rédaction du journal pour protester contre la publication de ces articles qui mettent à nu la propagande fallacieuse des séparatistes.

    Source :lopinion.ma
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