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La chambre des conseillers a adopté, jeudi dans le cadre des discussions sur le projet du budget général de l'Etat pour l'année 2009, le projet du budget du ministère de l'Industrie, de l'Energie et des Petites et Moyennes Entreprises (PME), au titre de l'année 2009.
Les dépenses de gestion et de développement et des Fonds spéciaux de Trésor ont été fixées à 993 millions 798 mille dinars, contre 685 millions 499 mille dinars en 2008, soit une augmentation de 45 % due à l'accroissement des crédits alloués au secteur des hydrocarbures (plus de 250 millions dinars). Ces dépenses se répartissent comme suit:
- Dépenses de gestion : 674 millions 85 mille dinars
- Dépenses de développement: 233 millions 713 mille dinars
- Fonds Spéciaux du Trésor : 86 millions dinars
M. Afif Chelbi, ministre de l'industrie, de l'énergie et des PME a déclaré que l'adhésion à la mondialisation demeure un choix incontournable pour l'industrie tunisienne notamment dans une conjoncture marquée par la hausse du cout de production dans les pays de l'Europe de l'Est. Répondant aux interventions des conseillers sur le projet de budget du ministère pour l'année prochaine, il a relevé que la Tunisie a pu préserver ses parts sur les marchés internationaux.
En effet, les exportations globales du secteur se sont, élevées à 19 mille millions de dinars, ce qui correspond à l'objectif fixé pour 2011 (+ 21 % par rapport à 2007).
S'agissant des répercussions éventuelles de la crise financière mondiale sur les exportations industrielles et notamment les composants automobiles et le textile, le ministre a relevé qu'à l'initiative du chef de l'Etat, une cellule de veille et de suivi des différents effets de la crise a été créée et ce en vue de se préparer a prendre les dispositions nécessaires au profit des entreprises pouvant être touchées par cette situation.
M.Chelbi a avancé que les résultats de l'étude globale sur l'industrie tunisienne à l'horizon 2016 a mis en exergue les perspectives prometteuses pour l'industrie tunisienne à la lumière de la mondialisation de l'économie et à la lumière de la hausse du coût de production dans les pays de l'Europe de l'est. Il a relevé que la Tunisie est devenue aujourd'hui "un choix stratégique " pour les grandes sociétés internationales et notamment à la suite de l'orientation de plusieurs entreprises sur l'intensification des opérations de repositionnement à l'extérieur de l'Europe.
Le ministre a avancé que les régions de l'intérieur de la Tunisie ont désormais la capacité d'attirer les investissements, indiquant que de grandes usines actives dans les composants automobiles y sont installées. Ainsi, 12 projets industriels ont été implantés à Siliana, Béja, medjez el bab, Kairouan, Gafsa, Kasserine , Jendouba et le kef.
Le programme de développement du secteur sera poursuivi pour l'année prochaine, s'articulant autour de deux axes, à savoir le renforcement de l'infrastructure de base industrielle et la création d'une nouvelle génération d'entreprises et l'impulsion davantage du programme de mise à niveau industrielle.
Répondant aux interrogations des conseillers sur le secteur de l'énergie, le ministre a indiqué que le prix moyen du pétrole sera de l'ordre de 98 dollars le baril à la fin de l'année 2008, malgré la régression des prix au cours de la dernière période, relevant que les prix des produits pétroliers distribués sur le marché local restent subventionnés.
S'agissant de la compensation, elle est de 100 pc pour le gaz naturel vendu par la société tunisienne de l'électricité et du gaz (STEG) à 250 dinars/tonne pour un coût estimé à 500 d/tonne. En ce qui concerne l'électricité, le taux de la subvention s'élève à 30 pc, alors qu'il est de 100 pc pour le secteur agricole.
Le programme de maîtrise de l'énergie (2008/2011), a-t-il relevé, vise à réduire la consommation de l'énergie de 20 % d'ici 2011.
L'année 2008 se caractérise, a-t-il précisé, par le démarrage de projets importants pour le développement de la production de l'électricité par l'énergie éolienne, pour porter sa capacité globale à 200 mégawatts, ce qui est la capacité maximale pouvant être utilisée à l'heure actuelle.
Le ministre a annoncé que l'amendement de la loi sur la maîtrise de l'énergie de 2004, permettra d'encourager les privés à produire de l'électricité par le biais des énergies renouvelables pour leur propre consommation, dont les maisons solaires. Ils auront, ainsi, la possibilité de vendre les excédents d'énergie à la STEG.
S'agissant de l'utilisation de l'énergie solaire pour l'électrification publique, le ministre a estimé que cette technique reste coûteuse.
En ce qui concerne la production de l'électricité par l'énergie nucléaire, m. Chelbi a avancé qu'une commission constituée de plusieurs parties et spécialistes, veille à la préparation d'études relatives à ce sujet, relevant que la technologie devant être utilisée pour la réalisation de ce projet, sera sélectionnée sur la base d'un appel d'offres international.
Concernant le secteur minier, M.Chelbi a indiqué qu'un programme d'investissement d'un coût de 3 mille millions de dinars (11éme et 12éme plans), sera réalisé a Gafsa, Gabes et Sfax.
Il a annoncé le lancement d'un appel d'offres international sur le projet d'exploitation d'une mine de phosphates à Sra Ouertane) gouvernorat du Kef) qui a suscité l'intérêt de plusieurs investisseurs.
Les dépenses de gestion et de développement et des Fonds spéciaux de Trésor ont été fixées à 993 millions 798 mille dinars, contre 685 millions 499 mille dinars en 2008, soit une augmentation de 45 % due à l'accroissement des crédits alloués au secteur des hydrocarbures (plus de 250 millions dinars). Ces dépenses se répartissent comme suit:
- Dépenses de gestion : 674 millions 85 mille dinars
- Dépenses de développement: 233 millions 713 mille dinars
- Fonds Spéciaux du Trésor : 86 millions dinars
M. Afif Chelbi, ministre de l'industrie, de l'énergie et des PME a déclaré que l'adhésion à la mondialisation demeure un choix incontournable pour l'industrie tunisienne notamment dans une conjoncture marquée par la hausse du cout de production dans les pays de l'Europe de l'Est. Répondant aux interventions des conseillers sur le projet de budget du ministère pour l'année prochaine, il a relevé que la Tunisie a pu préserver ses parts sur les marchés internationaux.
En effet, les exportations globales du secteur se sont, élevées à 19 mille millions de dinars, ce qui correspond à l'objectif fixé pour 2011 (+ 21 % par rapport à 2007).
S'agissant des répercussions éventuelles de la crise financière mondiale sur les exportations industrielles et notamment les composants automobiles et le textile, le ministre a relevé qu'à l'initiative du chef de l'Etat, une cellule de veille et de suivi des différents effets de la crise a été créée et ce en vue de se préparer a prendre les dispositions nécessaires au profit des entreprises pouvant être touchées par cette situation.
M.Chelbi a avancé que les résultats de l'étude globale sur l'industrie tunisienne à l'horizon 2016 a mis en exergue les perspectives prometteuses pour l'industrie tunisienne à la lumière de la mondialisation de l'économie et à la lumière de la hausse du coût de production dans les pays de l'Europe de l'est. Il a relevé que la Tunisie est devenue aujourd'hui "un choix stratégique " pour les grandes sociétés internationales et notamment à la suite de l'orientation de plusieurs entreprises sur l'intensification des opérations de repositionnement à l'extérieur de l'Europe.
Le ministre a avancé que les régions de l'intérieur de la Tunisie ont désormais la capacité d'attirer les investissements, indiquant que de grandes usines actives dans les composants automobiles y sont installées. Ainsi, 12 projets industriels ont été implantés à Siliana, Béja, medjez el bab, Kairouan, Gafsa, Kasserine , Jendouba et le kef.
Le programme de développement du secteur sera poursuivi pour l'année prochaine, s'articulant autour de deux axes, à savoir le renforcement de l'infrastructure de base industrielle et la création d'une nouvelle génération d'entreprises et l'impulsion davantage du programme de mise à niveau industrielle.
Répondant aux interrogations des conseillers sur le secteur de l'énergie, le ministre a indiqué que le prix moyen du pétrole sera de l'ordre de 98 dollars le baril à la fin de l'année 2008, malgré la régression des prix au cours de la dernière période, relevant que les prix des produits pétroliers distribués sur le marché local restent subventionnés.
S'agissant de la compensation, elle est de 100 pc pour le gaz naturel vendu par la société tunisienne de l'électricité et du gaz (STEG) à 250 dinars/tonne pour un coût estimé à 500 d/tonne. En ce qui concerne l'électricité, le taux de la subvention s'élève à 30 pc, alors qu'il est de 100 pc pour le secteur agricole.
Le programme de maîtrise de l'énergie (2008/2011), a-t-il relevé, vise à réduire la consommation de l'énergie de 20 % d'ici 2011.
L'année 2008 se caractérise, a-t-il précisé, par le démarrage de projets importants pour le développement de la production de l'électricité par l'énergie éolienne, pour porter sa capacité globale à 200 mégawatts, ce qui est la capacité maximale pouvant être utilisée à l'heure actuelle.
Le ministre a annoncé que l'amendement de la loi sur la maîtrise de l'énergie de 2004, permettra d'encourager les privés à produire de l'électricité par le biais des énergies renouvelables pour leur propre consommation, dont les maisons solaires. Ils auront, ainsi, la possibilité de vendre les excédents d'énergie à la STEG.
S'agissant de l'utilisation de l'énergie solaire pour l'électrification publique, le ministre a estimé que cette technique reste coûteuse.
En ce qui concerne la production de l'électricité par l'énergie nucléaire, m. Chelbi a avancé qu'une commission constituée de plusieurs parties et spécialistes, veille à la préparation d'études relatives à ce sujet, relevant que la technologie devant être utilisée pour la réalisation de ce projet, sera sélectionnée sur la base d'un appel d'offres international.
Concernant le secteur minier, M.Chelbi a indiqué qu'un programme d'investissement d'un coût de 3 mille millions de dinars (11éme et 12éme plans), sera réalisé a Gafsa, Gabes et Sfax.
Il a annoncé le lancement d'un appel d'offres international sur le projet d'exploitation d'une mine de phosphates à Sra Ouertane) gouvernorat du Kef) qui a suscité l'intérêt de plusieurs investisseurs.