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La faillite menace désormais General Motors et Chrysler

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  • La faillite menace désormais General Motors et Chrysler

    La chute d'un des Big Three aurait des conséquences désastreuses pour les autres et pour l'économie américaine.

    Le rejet du plan d'aide au secteur automobile américain pourrait conduire les constructeurs automobiles à déposer leur bilan. General Motors et Chrysler avaient averti depuis de nombreuses semaines qu'ils étaient à court de liquidités et qu'ils avaient besoin d'aide, faute de quoi ils seraient contraints au dépôt de bilan, dès fin 2008. Aux Etats-Unis 2,2 millions d'emplois dépendent de l'industrie automobile. Une chute de l'un des trois «grands» de Détroit, General Motors, Chrysler et Ford, aurait donc des conséquences catastrophiques sur une économie américaine en récession. Les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis redoutent le pire.

    General Motors a indiqué qu'il va maintenant «évaluer toutes les possibilités pour poursuivre sa restructuration et pour trouver les moyens de surmonter la crise économique actuelle». Jeudi, face aux hésitations du Sénat mais avant l'annonce de l'échec des discussions, le groupe prenait déjà les devants. Il faisait ainsi appel à des conseillers juridiques et des banquiers pour se préparer à toutes les éventualités. Le conseil d'administration de GM a examiné l'idée d'un placement sous la protection du chapitre 11 des faillites. Il en a par la suite écarté l'idée. Rick Wagoner, PDG de GM, a toujours estimé qu'une restructuration du groupe sous la protection de la loi sur les faillites était impraticable. General Motors demandait une aide publique de 18 milliards de dollars (13,48 milliards d'euros) sous forme de prêts.

    De son côté, Chrysler a indiqué qu'il aurait du mal à payer ses factures après le 1er janvier 2009. Dans une interview accordée à l'Associated Press jeudi soir, le vice-président de Chrysler Tom LaSorda et le directeur financier Ron Kolka ont fait une petite mise au point. Ils ont indiqué que leurs fournisseurs et d'autres vendeurs demandaient d'être payés immédiatement à la livraison. Or, le groupe est dans l'impossibilité d'accéder à cette demande. Chrysler compte même demander à ses fournisseurs des prix renégociés à la baisse. Ron Kolka souligne que les réserves de liquidités du groupe tomberont à 2,5 milliards de dollars fin décembre, le minimum requis pour payer les salaires, les fournisseurs et faire tourner l'entreprise. «Janvier, le premier trimestre est un gros problème pour nous», rajoute-t-il. Les ventes de décembre devraient être faibles et la société devra payer 7 milliards de dollars à ses fournisseurs dans les 45 jours.

    Quant à Ford, il ne demandait pas une aide immédiate. Le fabricant est celui qui se porte le mieux des trois. Le groupe estime qu'il a encore les moyens d'emprunter pour terminer l'année. Cependant, la société sollicitait une ligne de crédit de 9 milliards de dollars, au cas où il y aurait un besoin d'urgence.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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