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Aucune évolution dans l’affaire du diplomate algérien Hasseni

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  • Aucune évolution dans l’affaire du diplomate algérien Hasseni

    Des sources diplomatiques algériennes à Paris : “Aucune évolution perceptible dans l’affaire du diplomate algérien Hasseni”

    12-12-2008 à 21:15 EL MOUDJAHID


    Des sources diplomatiques à Paris ont regretté jeudi le fait qu’"aucune évolution perceptible n’eût été enregistrée" depuis un mois et demi dans l’affaire du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni, placé sous contrôle judiciaire, depuis le 14 août dernier après son interpellation à l’aéroport de Marseille.
    "M. Hasseni s’est conformé à la justice française en se soumettant aux tests d'ADN et de la graphologie. Toutes les pièces fournies prouvant son innocence ont été rejetées par le juge Baudoin Thouvenot, chargé du dossier", ont souligné les mêmes sources qui ont ajouté que "c’est une machine judiciaire qui a été mise en branle et qui veut obligatoirement un coupable, alors que M. Hasseni est innocent". "Les deux notes verbales de notre ambassade, adressées au ministère français des Affaires étrangères, les 14 et 19 août dernier, ainsi que la démarche officielle entreprise le 11 septembre dernier par l’ambassadeur d’Algérie à Paris auprès du secrétaire général du Quai d’Orsay, n’ont eu aucune réponse", précisent-elles, soulignant que "les autorités algériennes avaient fait preuve d’une certaine discrétion et de prudence pour ne pas gêner la procédure judiciaire". "Elles ont continué à observer l’évolution du dossier en déclarant, par la voix du porte-parole du gouvernement, que l’incident était regrettable et espérant que le diplomate algérien sera innocenté et rétabli dans ses droits", ont rappelé les mêmes sources diplomatiques.
    Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a eu un premier entretien, en septembre dernier, avec son homologue français, lors d’une visite privée à Paris, rappelle-t-on. Au lendemain de la confirmation du verdict par la chambre d’instruction pour le maintien de la mise en examen du diplomate algérien, M. Medelci avait rencontré, le 15 octobre, le chef de la diplomatie française pour lui exprimer "la grande préoccupation du gouvernement algérien devant cette affaire qui a pris une tournure inquiétante vis-à-vis du diplomate algérien, malgré des preuves d’erreur sur la personne qu’il a présentées".
    Les sources diplomatiques à Paris ont également rappelé que M. Medelci a également, à cette occasion, exprimé "l’étonnement" des autorités algériennes "devant la lenteur excessive de la justice française", tout en dénonçant "la campagne médiatico-politique déclenchée sciemment au tour de cette affaire".
    "Depuis le 15 octobre dernier à ce jour, le dossier n’a pas connu d’évolution significative", ont constaté les mêmes sources diplomatiques, tout en regrettant "la tournure qu’a prise cette affaire, malgré les signes de bonne volonté donnés jusque-là pour ne pas envenimer les bonnes relations entre les deux pays". Celles-ci sont convaincues que "la justice française a fait preuve d’une attitude de deux poids, deux mesures concernant l’affaire de M. Hasseni", rappelant que l’argument de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la justice, invoqué par les autorités françaises, "ne tient pas route", au regard de précédentes affaires judiciaires dans lesquelles les autorités politiques françaises ont intervenu pour trouver une issue rapide.
    Dans ce contexte, les mêmes sources ont rappelé l’affaire des membres de l’association "Arche de Zoé", jugés au Tchad pour enlèvement d’enfants, ou encore de l’affaire de la Rwandaise Rose Kabuye, extradée d’Allemagne vers la France, après l’émission par la justice française de mandats d’arrêts internationaux contre des proches du président rwandais.
    Pour cette dernière affaire, rappellent les sources diplomatiques à Paris, le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, avait déclaré que "l’accusée pourra avoir accès au dossier et, grâce à ses avocats, dissiper ces énormes malentendus".
    Les mêmes sources diplomatiques ont réaffirmé leur "conviction de l’innocence de M. Hasseni" et espèrent "un dénouement rapide qui déculpabilise le diplomate et ce dans le souci de préserver les bonnes relations entre les deux pays".

  • #2
    "Les deux notes verbales de notre ambassade, adressées au ministère français des Affaires étrangères, les 14 et 19 août dernier, ainsi que la démarche officielle entreprise le 11 septembre dernier par l’ambassadeur d’Algérie à Paris auprès du secrétaire général du Quai d’Orsay, n’ont eu aucune réponse", précisent-elles,

    Ils n'ont fait que rendre la monnaie de la pièce aux ministères de l'intérieur et des affaires étrangères algériens où sont adressées régulièrement des demandes qui restent toujours sans réponse comme les mandats d'arrêt internationaux avec demande d'extradition pour Hassani et Cheb Mami.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      liberté

      Affaire du diplômate hasseni
      Alger-Paris : la crise ?
      Par :A. Ouali
      Lu : (827 fois)

      L’évolution de l’affaire Hasseni, qui a pris les tournures d’une cabale contre l’Algérie, risque de mener vers une nouvelle crise entre Alger et Paris.
      Après des mois de prudence diplomatique, l’Algérie est décidée à ne plus se taire dans l’affaire de Mohamed-Ziane Hasseni placé sous contrôle judiciaire en France et inculpé pour complicité d’assassinat d’Ali Mecili. “La patience a des limites”, a affirmé un diplomate relayant de récents propos de Mourad Medelci, selon lequel le responsable du protocole au ministère des Affaires étrangères est “retenu en otage” depuis le 14 août, date de son interpellation à Marseille. Les autorités algériennes accusent le juge d’instruction Baudoin Thouvenot d’“acharnement” contre le diplomate qui, à leurs yeux, a apporté la preuve de son innocence. Après les avoir spontanément refusés en trouvant leur demande injustifiée, il s’est soumis aux tests ADN et aux analyses graphologiques.
      À l’ambassade d’Algérie à Paris, on s’étonne d’ailleurs que les résultats ne soient toujours pas communiqués à l’intéressé. M. Hasseni a aussi fourni tous les éléments qui confirment sa filiation, y compris un livret de famille délivré par l’administration coloniale. Il a présenté ses attestations de fonction et ses décrets de nomination pour démontrer qu’il n’a jamais exercé dans les services secrets, comme le prétend son accusateur Mohamed Samraoui au témoignage duquel le juge semble faire crédit. Il laisse entendre que les documents ont été confectionnés pour masquer les véritables fonctions de celui qui, à ses yeux, est un suspect. “Il est regrettable que le juge ne reconnaisse pas les documents officiels algériens”, s’offusque-t-on à l’ambassade pour laquelle “cette affaire ne favorise pas un climat de sérénité entre les deux pays”. Pis, c’est une situation qui risque de nuire aux relations entre les deux pays si elle n’est pas réglée dans les plus brefs délais. Pour ce diplomate, l’Algérie est maintenant “indignée” et “exaspérée”, après avoir “donné tous les signes de bonne volonté afin que l’affaire soit réglée le plus tôt possible et qu’elle n’empoisonne pas la relation bilatérale”.
      Avant lui, le ministre Djamel Ould-Abbès s’est aussi écarté du langage biseauté de la diplomatie. “Depuis 1962, les choses ont changé. Ceux qui croient faire pression et traiter l’Algérie comme une république bananière se trompent”, dit-il et de brandir un risque. “Qu’on n’oublie pas que l’Algérie est un partenaire commercial et industriel très important de la France et que nous avons une communauté de quatre millions d’Algériens” dans ce pays, a-t-il dit. À ces accusations, Paris répond inlassablement qu’il s’agit d’une procédure judiciaire sur laquelle le gouvernement “n’a pas de prise” en raison de la séparation des pouvoirs exécutif et judiciaire en France. “On comprendrait mal qu’il y ait des rétorsions économiques pour ce qui est un processus de justice. On serait surpris”, a estimé hier le porte-parole du Quai d’Orsay, Éric Chevallier.
      La parade ne semble pas convaincre Alger qui rappelle que le président Nicolas Sarkozy a bien volé au secours de ses compatriotes arrêtés au Tchad l’année dernière dans une affaire d’enlèvement d’enfants dite Arche de Zoé. Autre exemple, Paris a fait preuve de bienveillance à l’égard d’une proche du président rwandais ; Bernard Kouchner, observe-t-on, a tenu des propos conciliants à son égard. Pourtant, les présomptions qui pèsent sur elle sont nettement plus lourdes.
      L’affaire ira-t-elle jusqu’à compromettre une visite d’État du président Bouteflika à Paris en 2009 ? Pour l’instant, cette visite n’est pas programmée. Elle n’est pas dans l’agenda des deux chefs d’État. Un dénouement de l’affaire Hasseni peut toutefois la favoriser. S’agissant de la procédure judiciaire, le dossier va connaître une nouvelle étape le 16 décembre avec l’audition prévue de deux principaux témoins : les anciens officiers du renseignement Mohamed Samraoui et Hicham Aboud. Mohamed Samraoui a, jusque-là, joué le rôle de procureur même s’il s’est empêtré dans des contradictions. Sous le coup d’un mandat d’arrêt international délivré par la justice algérienne, il sera entendu par visioconférence pour ne pas risquer une interpellation à Paris. La défense de la partie civile, qui avait fait son miel d’un premier refus de M. Hasseni de se soumettre aux tests ADN, va devoir trouver d’autres arguments. “Nous n’avons rien contre M. Hasseni, mais il s’est comporté de manière étonnante depuis son interpellation. Quand on se dit innocent, on demande immédiatement une confrontation avec son accusateur. Là, il a fallu attendre deux mois avant que M. Hasseni accepte la confrontation demandée par Annie Mecili et de se soumettre à des expertises ADN”. “Il n’a pas cherché à démontrer de manière décisive qu’il n’est pas la bonne personne”, a déclaré Me Antoine Comte. Pour lui, “le parquet ne cherche pas la vérité mais à relayer des ordres politiques pour préserver la relation franco-algérienne”. Une embellie dans le dossier : le juge Baudoin Thouvenot va devoir se dessaisir du dossier. Il est muté au tribunal de Melun où il prendra ses fonctions en janvier.

      A. O.

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      • #4
        latribune-online


        Affaire Hasseni

        L’épilogue ne semble pas pour demain

        13-12-2008


        Par Billal Larbi

        L’affaire du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni, soupçonné d’avoir participé à l’assassinat de Ali Mécili, tué par balles le 7 avril 1987 à Paris, ne semble pas près de connaître son épilogue. Depuis que la justice française s’est saisie du dossier, aucune évolution perceptible dans cette affaire n’a été notée. Pour d’aucuns, cette épineuse affaire est à même de nuire aux relations algéro-françaises. Ce sentiment s’est dégagé après que le juge Baudouin Thouvenot, chargé du dossier relatif à l’assassinat de l’opposant algérien, eut rejeté toutes les pièces fournies prouvant l’innocence du diplomate algérien.
        Depuis son arrestation par la police française à l’aéroport de Marseille, le 14 août dernier (le même jour, il a été placé sous contrôle judiciaire), sur la base d’un mandat d’arrêt international émis en décembre 2007 par la France, celui qui assumait les fonctions de responsable du protocole au ministère des Affaires étrangères n’a cessé de clamer son innocence. Pour lui, il ne fait pas l’ombre d’un doute qu’une erreur d’identité sur sa personne est derrière le calvaire qu’il vit depuis des mois. De leur côté, les avocats de Hasseni contestent la «validité» du mandat d’arrêt, lequel, selon une source proche du dossier, comporte deux noms, «Hasseni» et «Hassani». En outre, le lieu de naissance mentionné sur le dossier ne correspond pas à celui de Mohamed Ziane Hasseni. C’est d’ailleurs cet argument (erreur sur la personne de l’accusé) que M. Mourad Medelci, ministre algérien des Affaires étrangères, mettra en avant lors de l’entretien qu’il a eu le 15 octobre dernier (au lendemain de la confirmation du verdict par la chambre d’instruction pour le maintien de la mise en examen du diplomate algérien), avec son homologue français, lors d’une visite à Paris. Le chef de la diplomatie algérienne a saisi cette opportunité pour exprimer à son interlocuteur «la grande préoccupation du gouvernement algérien devant cette affaire qui a pris une tournure inquiétante vis-à-vis du diplomate algérien».
        Par ailleurs, M. Medelci exprimera l’étonnement des autorités algériennes «devant la lenteur excessive de la justice française», dénonçant la campagne médiatico-politique déclenchée sciemment autour de cette affaire.
        Jeudi dernier, des sources diplomatiques algériennes établies à Paris ont regretté le fait qu’aucune évolution perceptible n’ait été enregistrée dans l’affaire du diplomate algérien. Ces sources relèvent le fait que M. Hasseni s’est conformé à la justice française en se soumettant aux tests d’ADN et de la graphologie. «En dépit du fait que les avocats de Hasseni aient fourni toutes les pièces prouvant
        l’innocence de leur client, le juge Baudouin Thouvenot, en charge du dossier, n’a pas hésité à les rejeter», ont tenu à souligner ces sources, ajoutant que «c’est une machine judiciaire qui a été mise en branle et qui veut obligatoirement un coupable, alors que M. Hasseni est innocent». En tout état de cause, et ce qui semble pour le moment certain, c’est que les autorités algériennes, tout en souhaitant un rapide dénouement (heureux), sont convaincues que cette affaire ne favorise guère un climat de sérénité entre les deux pays.
        On ne comprend pas le fait que, par le passé, les autorités politiques françaises aient intervenu pour trouver une issue rapide à des situations similaires à l’affaire Hasseni.
        B. L

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        • #5
          le jeune independant

          Tensions au sujet de l’affaire Hasseni
          La patience d’Alger a des limites !

          Par Ali Djezzairi
          La crise relative à l’acharnement judiciaire français à l’encontre de notre diplomate Mohamed Ziane Hasseni est en voie d’envenimer les relations de notre pays avec la France à un degré sans précédent. Alors que les autorités algériennes s’efforcent à la retenue, tout en déplorant un traitement tendancieux de la justice française, Paris continue d’ignorer la diplomatie algérienne. Hier c’était une mise en garde à peine enveloppée qu’Alger a fait entendre à partir de la capitale française.

          Une dépêche reprenant des sources diplomatiques vient de tomber ajoutant de l’inquiétude au sujet de ce malheureux contentieux politico-judiciaire que notre pays subit, en dépit de toute la réserve relative au principe universel de l’indépendance de la justice. La nouvelle diffusée sur le fil de l’APS mentionne : «Aucune évolution perceptible dans l’affaire du diplomate algérien Hasseni» en rappelant la patience qui a caractérisé le diplomate et nos officiels, malgré la brutalité de son interpellation le 14 août dernier à l’aéroport de Marseille-Provence d’où il a été transféré manu militari pour être soumis à ce qui ressemble de plus en plus à un harcèlement judiciaire. «M. Hasseni s’est conformé à la justice française en se soumettant aux tests d’ADN et de la graphologie. Toutes les pièces fournies prouvant son innocence ont été rejetées par le juge Baudoin Thouvenot, chargé du dossier.» Ces propos de représentants diplomatiques ont été exprimés à partir de la capitale française avec une sortie de la trop lourde réserve qui a pesé sur ce dossier : «C’est une machine judiciaire qui a été mise en branle et qui veut obligatoirement un coupable, alors que M. Hasseni est innocent.» Pour expliquer ce désarroi au niveau de l’Etat algérien qui ne se contente pas de manifester de l’indignation, une rétrospective des actions entreprises par notre pays accompagne le constat de la mauvaise foi française. «Les deux notes verbales de notre ambassade, adressées au ministère français des Affaires étrangères les 14 et 19 août dernier, ainsi que la démarche officielle entreprise le 11 septembre dernier par l’ambassadeur d’Algérie à Paris auprès du secrétaire général du Quai d’Orsay n’ont eu aucune réponse (…) ; les autorités algériennes avaient fait preuve d’une certaine discrétion et de prudence pour ne pas gêner la procédure judiciaire. Elles ont continué à observer l’évolution du dossier en déclarant, par la voix du porte-parole du gouvernement, que l’incident était regrettable, espérant que le diplomate algérien sera innocenté et rétabli dans ses droits». Puis, après ce résumé clair et précis sur l’attitude de l’Algérie, la voix autorisée de notre diplomatie commente le manque d’attention de la part des responsables politiques, leur reprochant de se cacher derrière le prétexte de l’indépendance de la justice en rappelant les nombreux cas où la France officielle ne s’est pas encombrée de scrupules pour régler des différents politico-judiciaires où la notion d’innocence était beaucoup moins évidente. «L’affaire des membres de l’association française «Arche de Zoé», jugés au Tchad pour enlèvement d’enfants, ou encore l’affaire de la Rwandaise Rose Kabuye, extradée d’Allemagne vers la France, après l’émission par la justice française de mandats d’arrêts internationaux contre des proches du président rwandais. Une affaire où le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, avait déclaré que l’accusée pourrait avoir accès au dossier et, grâce à ses avocats, dissiper ces énormes malentendus.» Cette éloquente mise au point publique sur une intrigue, qu’on voudrait utiliser contre l’Algérie par des présupposés sans fondement sérieux, permet enfin aux émissaires diplomatiques d’Alger de réaffirmer l’innocence de notre diplomate, comme l’avait déjà signifié Mourad Medelci, en marge de la visite d’un ministre néerlandais à Alger, ces derniers jours.
          Une nouvelle mise en garde est donc adressée par notre pays aux autorités françaises.
          D’ailleurs, c’est sur ce ton que s’achève le message des Affaires étrangères, «en espérant un dénouement rapide qui déculpabilise le diplomate, et ce dans le souci de préserver les bonnes relations entre les deux pays». Une façon de rappeler que la patience d’Alger a des limites. A. D.

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          • #6
            Avec un temoignage aussi categorique de celui de SAMRAOUI, il y aurau un mal pour faire plier une justice.



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            • #7
              À l’ambassade d’Algérie à Paris, on s’étonne d’ailleurs que les résultats ne soient toujours pas communiqués à l’intéressé. M. Hasseni a aussi fourni tous les éléments qui confirment sa filiation, y compris un livret de famille délivré par l’administration coloniale. Il a présenté ses attestations de fonction et ses décrets de nomination pour démontrer qu’il n’a jamais exercé dans les services secrets,
              Tous les agents travaillant dans les services secrets ont des faux emplois justement dans les gouvernement pour lesquels ils travaillent à moins que la DRS fasse des fiches de paie à ses agents et là ils ne seraient plus secrets. En voulant trop bien faire, le gouvernement algérien a fait une erreur car pourquoi tant d'agitation pour un sombre diplomate qui ne bénéficie pas d'immunité ?

              Par ailleurs, M. Medelci exprimera l’étonnement des autorités algériennes «devant la lenteur excessive de la justice française», dénonçant la campagne médiatico-politique déclenchée sciemment autour de cette affaire.
              Medelci devrait se rappeler que des innocents ont passé des années dans les prisons algériennes avant qu'on les libère donc 4 mois ce n'est vraiment pas grand chose surtout sous simple controle judiciaire et à Paris. C'est Belkheir et les autres habitués de la vie parisienne qui doivent le maudire de les empêcher de passer un joyeux réveillon.
              Dernière modification par zwina, 13 décembre 2008, 00h16.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

              Commentaire


              • #8
                traduire en justice chirac et pasqua
                en justice pour complicite de meurtre

                nanana

                puis vous me bassinerez sur la justice des justes

                COMMENCANT
                par juger les francais coupable
                dans cette affaire
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                • #9
                  oui même la réaction de notre presse donne l'air d'être téléguidée...tu trouves pas ?

                  Commentaire


                  • #10
                    je ne lis plus
                    notre presse
                    au pas
                    enfin que de biais
                    a part el moudjahid entre les lignes
                    et la partie necrologie
                    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                    Commentaire


                    • #11
                      carlos

                      Avec la presse algérienne, il ne faut s'étonner de rien. Ils devraient faire une étude pour voir le nombre de personnes qui prendraient volontiers la place d'Hassani, qui ne manque de rien pas même de ses enfants qui sont en France et à qui il était venu rendre visite.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                      Commentaire


                      • #12
                        on dirait le même article que les précédents !!!

                        Affaire du diplomate Hasseni: Menace sur les relations algéro-françaises
                        par R. N.
                        L'affaire du diplomate Hasseni, en détention depuis le 14 août dernier, «ne favorise pas un climat de sérénité entre les deux pays».

                        «C'est une situation qui risque de nuire aux relations entre les deux pays si elle n'est pas réglée dans les plus brefs délais», affirme un diplomate algérien cité par l'AFP.

                        Des sources diplomatiques algériennes à Paris ont exprimé leur exaspération devant la lenteur que prend l'affaire du diplomate Mohamed Ziane Hasseni, placé sous contrôle judiciaire, depuis le 14 août dernier. Elle constate que depuis un mois et demi, il n'y a eu « aucune évolution perceptible », notant que M. Hasseni s'est pourtant « conformé à la justice française en se soumettant aux tests d'ADN et de la graphologie », selon une dépêche APS. « Toutes les pièces fournies prouvant son innocence ont été rejetées par le juge Baudoin Thouvenot, chargé du dossier », ajoute la même source qui estime que le diplomate est victime « d'une machine judiciaire qui a été mise en branle et qui veut obligatoirement un coupable, alors que M. Hasseni est innocent ».

                        Revenant sur les faits depuis l'arrestation du responsable du protocole au ministère des Affaires étrangères, la source rappelle que « les deux notes verbales de notre ambassade, adressées au ministère français des Affaires étrangères, les 14 et 19 août dernier, ainsi que la démarche officielle entreprise le 11 septembre dernier par l'ambassadeur d'Algérie à Paris auprès du secrétaire général du Quai d'Orsay » sont restées « sans réponse ». « Depuis le 15 octobre dernier à ce jour, le dossier n'a pas connu d'évolution significative », constate la source diplomatique qui regrette « la tournure qu'a prise cette affaire, malgré les signes de bonne volonté données jusque-là pour ne pas envenimer les bonnes relations entre les deux pays ».

                        La source rappelle que « les autorités algériennes avaient fait preuve d'une certaine discrétion et de prudence pour ne pas gêner la procédure judiciaire » et qu'elles ont « continué à observer l'évolution du dossier en déclarant, par la voix du porte-parole du gouvernement, que l'incident était regrettable et espérant que le diplomate algérien sera innocenté et rétabli dans ses droits ».

                        Les entretiens qui ont eu lieu à Paris, en septembre dernier, entre notre ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et son homologue français, n'ont pas donné leurs fruits.

                        Au lendemain de la confirmation du verdict par la chambre d'instruction pour le maintien de la mise en examen du diplomate algérien, M. Medelci avait rencontré, le 15 octobre, le chef de la diplomatie française pour lui exprimer « la grande préoccupation du gouvernement algérien devant cette affaire qui a pris une tournure inquiétante vis-à-vis du diplomate algérien, malgré des preuves d'erreur sur la personne qu'il a présentées ». Les autorités algériennes n'ont eu de cesse de mettre en évidence « la lenteur excessive de la justice française », tout en dénonçant « la campagne médiatico-politique déclenchée sciemment autour de cette affaire », sans que cela ne donne des résultats probants.

                        A Alger, on est convaincu que « la justice française a fait preuve d'une attitude de deux poids, deux mesures concernant l'affaire de M. Hasseni ». La source diplomatique de l'APS estime que l'argument de la séparation des pouvoirs et de l'indépendance de la justice, invoqué par les autorités françaises, « ne tient pas la route ». Elle en veut pour preuve l'intervention des autorités politiques françaises dans d'autres affaires pour leur « trouver une issue rapide ».

                        Et de rappeler l'affaire des membres de l'association «Arche de Zoé», jugés au Tchad pour enlèvement d'enfants, ou encore de l'affaire de la Rwandaise Rose Kabuye, extradée d'Allemagne vers la France, après l'émission par la justice française de mandats d'arrêt internationaux contre des proches du président rwandais.

                        Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, avait déclaré, à propos du cas de Mme Kabuye, que « l'accusée pourra avoir accès au dossier et, grâce à ses avocats, dissiper ces énormes malentendus ».

                        Tout en continuant à espérer un « dénouement rapide qui déculpabilise le diplomate », la même source diplomatique à Paris estime que « cette affaire ne favorise pas un climat de sérénité entre les deux pays ». « C'est une situation qui risque de nuire aux relations entre les deux pays si elle n'est pas réglée dans les plus brefs délais », affirme le diplomate cité, cette fois, par l'AFP.

                        le quotidien d'oran

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                        • #13
                          bon, si Hasseini n'est pas Hassani, où est le bon hassani?
                          Ce serait tellement simple de l'exhiber, et tout rentrerait dans l'ordre.

                          Commentaire


                          • #14
                            petite ressemblance ?

                            Un diplomate tunisien jugé en France pour tortures


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                            [IMG]http://www.**************/files.php?file=tunisienne_397750220.jpg[/IMG]
                            Lundi 15 décembre, un diplomate tunisien, Khaled Ben Saïd, devra répondre devant la cour d'assises de Strasbourg d'actes de torture et de barbarie commis sur une ressortissante tunisienne, Zulaikha Gharbi, douze ans plus tôt, en Tunisie. Ce procès, qui ne durera qu'une journée, a un caractère historique. C'est la première fois qu'un diplomate sera jugé en France sur le principe de compétence universelle, qui permet de poursuivre les auteurs présumés de crimes graves, quel que soit le lieu où ils ont été commis.

                            Le 11 octobre 1996, Mme Gharbi (notre photo), mère de cinq enfants, 32 ans, est interpellée à son domicile de Jendouba, petite ville au nord-ouest de Tunis. Elle est conduite dans un local de police. Là, elle est dévêtue et soumise à divers actes de torture pendant vingt-quatre heures : suspension à une barre posée entre deux tables, coups multiples sur le visage et le corps, violences sur les parties génitales, insultes...

                            Les policiers veulent lui soutirer des renseignements sur son mari, un islamiste membre du parti Ennahda (interdit). Mais Mouldi Gharbi, instituteur, a fui la Tunisie, via l'Algérie, trois ans plus tôt, et obtenu l'asile politique en France. Quand Zulaikha Gharbi sort, traumatisée, du commissariat de police, on lui conseille de se tenir tranquille. "Ton dossier est ouvert", lui dit-on.

                            Chaque jour de l'année suivante, Mme Gharbi va vivre "dans la terreur qu'on vienne (l')arrêter à nouveau". En octobre 1997, elle obtient le droit de rejoindre son mari en France, au titre du regroupement familial. Quand elle se présente au commissariat de police de Jendouba pour obtenir son passeport et celui de ses enfants, elle découvre avec stupeur que son interlocuteur est l'un de ses anciens tortionnaires. "Je n'avais pas oublié son visage, dit-elle. Je ne l'oublierai jamais." Elle apprend le nom de ce commissaire de police : Khaled Ben Saïd. "Il m'a reconnue, et je l'ai reconnu, se souvient-elle, mais j'ai préféré faire comme si de rien n'était. Il me fallait nos passeports." Elle relève toutefois que l'homme "semble gêné".

                            En mai 2001, alors que Zulaikha Gharbi a rejoint son mari et vit en région parisienne avec toute sa famille, elle est avertie que Khaled Ben Saïd a été nommé vice-consul de Tunisie à Strasbourg. Soutenue par la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) et l'avocat Eric Plouvier, elle dépose une plainte. La FIDH et la Ligue française des droits de l'homme (LDH) se constituent parties civiles.

                            La procédure qui va suivre sera longue et ardue. Convoqué par la police puis par le juge d'instruction en charge du dossier, Khaled Ben Saïd s'enfuit en Tunisie. En juillet 2003, un mandat d'arrêt international est lancé contre lui. En vain. Après sept années d'enquête, et en dépit de tous les obstacles, l'ordonnance de mise en accusation devant la cour d'assises du Bas-Rhin est finalement rendue, le 16 février 2007.

                            Aux dernières nouvelles, Khaled Ben Saïd travaille à Tunis et jouit d'une entière liberté. Le procès de Strasbourg se déroulera donc, lundi, selon la procédure de "défaut criminel" ou contumace. M. Ben Saïd sera représenté par un avocat du barreau de Colmar, Me Salichon, qui n'a pas souhaité répondre à nos questions.

                            Les autorités tunisiennes ont démenti vigoureusement les faits reprochés à Khaled Ben Saïd. "Ces accusations sont totalement imaginaires. Elles visent à induire l'opinion publique en erreur", a indiqué, le 15 novembre, à Tunis, un responsable tunisien, en refusant d'être cité sous son nom, avant de mettre en doute la compétence de la justice française à statuer sur la plainte.

                            Vêtue d'une djellaba crème, le visage ceint d'un foulard, Zulaikha Gharbi avoue timidement que le procès de Strasbourg lui "fait un peu peur". Elle sera présente à l'audience, avec son mari. "Je ne veux pas faire de tort à mon pays, la Tunisie, souligne-t-elle, mais je dois aller jusqu'au bout. Il faut que les tortionnaires sachent qu'ils ne sont plus à l'abri", explique-t-elle dans un français maladroit.

                            De son côté, le président d'honneur de la FIDH, Me Patrick Baudouin, rappelle que si la Tunisie présente des aspects positifs, en matière de droit des femmes notamment, " elle mérite un zéro pointé en ce qui concerne les droits civils et politiques". Or elle a ratifié la Convention internationale contre la torture en 1988. Pour cet avocat, "il est grand temps que cesse l'impunité totale dont jouissent les tortionnaires tunisiens".

                            Florence Beaugé- lematin

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