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Droits de l'homme en Algérie: La LADDH toujours pessimiste

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  • Droits de l'homme en Algérie: La LADDH toujours pessimiste

    Droits de l'homme en Algérie: La LADDH toujours pessimiste
    par Z. Mehdaoui
    Le tableau dressé par la Ligue algérienne des droits de l'homme (LADDH) reste encore peu reluisant quant à la situation des droits de l'homme en Algérie. Au cours d'une conférence de presse organisée jeudi dernier au siège de la LADDH à Alger, à l'occasion du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, Bouchachi Mustapha, président de l'organisation, n'y est pas allé par quatre chemins pour affirmer qu'il y a «une nette régression des droits de l'homme en Algérie».

    L'interdiction d'organiser des manifestations dans les lieux publics, le refus des autorités de délivrer des autorisations pour des associations, des partis politiques et des syndicats autonomes ainsi que le maintien de l'état de siège sont autant d'éléments, affirme Bouchachi, qui témoignent de cette régression. Mais ce qui semble inquiéter davantage le président de la LADDH, c'est le recul des droits de l'homme dans les pays occidentaux à l'image des USA ou encore certains pays européens ébranlés ces dernières années par des scandales liés aux atteintes aux droits de l'homme pratiqués dans des prisons secrètes au nom de la «lutte contre le terrorisme». «Nous avons peur que ces agissements de pays qui ont de tout temps représenté l'espoir et la liberté servent de prétexte aux dirigeants arabes pour continuer à gouverner dans la dictature », avertit Bouchachi.

    Même constat de maître Ali Yahia Abdenour, président d'honneur de la LADDH, qui affirme pour sa part que les Algériens étaient restés des «sujets» comme ils l'étaient lors de la colonisation. Le militant des droits de l'homme n'a pas hésité par ailleurs à critiquer la révision de la Constitution par les deux chambres parlementaires. Il soulignera que l'absence de débat à ce sujet est un autre signe de la régression des droits de l'homme en Algérie où les gouvernants, dit-il, continuent de décider à la place du peuple.

    Ali Yahia Abdenour est revenu par ailleurs sur l'état d'exception en vigueur en Algérie. « D'un côté on nous dit que le terrorisme est résiduel, selon la formule d'Ouyahia, et de l'autre on maintient l'état pour empêcher toute expression démocratique », dira le conférencier. Ce dernier a tenu par ailleurs à dénoncer l'attitude de certains pays européens qu'il accuse de donner carte blanche aux dictateurs pour peu, dit-il, que leurs commerces ne soient pas menacés aux frontières de ces pays. «Il faut défendre notre industrie et notre économie», a-t-il lancé en soulignant que les droits de l'homme c'est aussi le droit à l'école, à l'emploi et au logement pour tous les citoyens. Pour l'avocat et vice-président de la LADDH, maître Benisaad, ce qui intéresse aujourd'hui les Européens ce sont les richesses dont regorge notre pays. Il dira qu'après la fermeture de Guantanamo, les Occidentaux vont sous-traiter directement avec les pays du tiers monde dans la même entreprise, à savoir des prisons secrètes où les droits de l'homme seront bafoués.

    «Les droits de l'homme sont devenus un enjeu stratégique», tonne l'avocat qui dira qu'il existe un plan à l'échelle mondiale pour contrer les droits de l'homme consacrés par la Déclaration universelle de 1948.

    le quotidien d'oran

  • #2
    Moha

    Attendez mais c'est quoi cette confusion!!!!!
    Il y a quelques jours un directeur des droits de l'homme venait nous chanter les louanges de boutef sur les droits de l'homme, et aujourd'hui, on nous dit qu'on est loin de leur respect?,:22: :22:


    Bled miki, bled t3a tiki.

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    • #3
      Moha,
      il y a ksentini: et les droits bafoues 3inani dans l algerie des assassins.

      et il y a l incorruptible Ali Yahia abdenour qyi essaye tant bien que mal a defendre les droits de l homme du lambda algerien depuis 1985.
      Il n y a aucune confusion pour discerner entre les deux.

      M-n-M
      Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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      • #4
        Moha

        Ah et les deux personnes opposés sont des responsables sur les droits de l'homme. Je crois que ces droits vont finir par quitter l'algérie des fous tout seuls.

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        • #5
          il faut avoir la clairvoyance de discerner le bien du mal aussi souvent que l on se trouve confronte' a ce choix la.
          Dans ce cas je choisis Maitre Ali Yahia Abdenour ou l algerie de Abane.
          ksentini represente le mal ou l algerie de boutef et des usurpateurs du pouvoir en 1962.
          ce sont deux rivieres differentes, 2 manieres de penser l avenir de ce peuple: une tragedie qui finira mal avant qu elle renaisse de nouveau.
          Pour etre convaincu, il faudra que tu ailles t informer. Je te prie de le faire et revenir avec ta propre conclusion.

          MMis
          Dernière modification par mmis_ttaq-vaylit, 14 décembre 2008, 17h41.
          Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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          • #6
            Moha

            Je ne dis pas que les deux sont mauvais, ou que les deux sont bons.
            Je ne comprends pas le fait que deux personnes qui ont une réflexion opposé sur les droits de l'homme, soient tout les deux des responsables de droits de l'homme au même moment, et que du coup on nous chante deux choses différentes.
            Pour être en algérie, je connais et je vois par mes yeux, si les droits de l'homme sont respectés ou non, et je sais que la réponse c'est non, donc que celui qui affirme le contraire est un "chiet", mais il faut le virer alors.

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