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Les détails du nouveau plan d'action de Bouteflika

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  • Les détails du nouveau plan d'action de Bouteflika

    Le plan d’action du gouvernement sera présenté aujourd’hui à l’APN par Ahmed Ouyahia, le Premier ministre. Ce plan expose la démarche à travers laquelle l’Exécutif poursuivra la mise en œuvre du programme du président de la République jusqu’à l’élection présidentielle du printemps 2009.

    Cette initiative intervient dans une conjoncture économique nationale marquée par “une croissance appréciable ainsi que par un cadre macroéconomique stabilisé”, est-il expliqué dans l’introduction de ce document. La mission du gouvernement sera menée dans un contexte mondial marqué par une crise du système financier international et “notre pays en sera affecté au niveau de ses recettes extérieures et des revenus budgétaires tirés des exportations des hydrocarbures, dont les prix sont en chute et dont l’avenir sera aléatoire sur le long terme”, est-il également expliqué à ce propos.

    Concrètement parlant, le gouvernement aura durant les trois prochains mois “à maintenir et à renforcer cette dynamique de croissance et d’investissement”. Le plan du gouvernement se déclinera par le biais de plusieurs actions.

    Un dispositif d’assainissement pour les entreprises publiques destinées à la relance

    Dans le secteur de l’industrie, il sera question d’un soutien “pour la relance des secteurs porteurs et du dispositif d’assainissement des entreprises publiques destinées à la relance”.

    La promotion de l’investissement y compris dans le secteur industriel sera “dynamisé grâce au concours de l’Aniref qui contribue à faciliter l’accès au foncier industriel, d’autant que la réalisation de nouvelles zones industrielles est projetée, notamment le long des axes des infrastructures de transport : l’autoroute Est-Ouest”. Dans le même temps, il est question pour certaines branches industrielles de connaître un renforcement avec l’aboutissement de partenariat en cours de discussion. C’est notamment le cas de projets de partenariat dans les secteurs de la sidérurgie, de la transformation d’aluminium, de l’industrie pharmaceutique, de la production de ciment ainsi que de l’industrie automobile.

    Cette démarche bénéficiera, est-il expliqué, “de nouvelles orientations définies par le chef de l’État en matière de partenariat et dont les règlements seront finalisés avant la fin de cette année, notamment pour la recherche de partenaires étrangers de qualité qui pourront bénéficier du marché national consolidé par les plans de charge offerts par la relance économique ; l’octroi de la gestion au partenaire, à travers des associations où différents investisseurs nationaux conserveront la majorité des capitaux ; la possibilité de lever les crédits nécessaires sur le marché local”.

    La crise financière n’entravera pas les projets énergétiques

    Dans le secteur de l’énergie, il est expliqué que le gouvernement poursuivra “ses efforts massifs d’investissement qui, par-delà l’exploitation et l’exploration des hydrocarbures, ont désormais entamé le domaine de la pétrochimie”. Le gouvernement accompagnera la réalisation dans le pôle d’Arzew, de projets déjà conclus, en l’occurrence “une unité de vapocraquage de l’éthane, une unité de méthanol et trois unités de production d’ammoniac et d’urée”.

    Le plan du gouvernement apportera dans le même temps son soutien à d’autres projets en cours de discussion, à l’image d’une unité de craquage de fuel à Skikda, d’une unité de naphta à Skikda et d’une raffinerie de brut à Tiaret. Il faut dire que la réalisation des projets d’investissement dans le domaine de la pétrochimie, de l’électricité et des mines et dérivés nécessite des crédits importants. “Cependant, les effets de la crise financière ne seront pas une entrave à ces opérations”, est-il expliqué dans le plan du gouvernement.

    Dans le secteur de la PME, le gouvernement mettra en œuvre des mesures d’encouragement fiscales. L’accroissement du soutien à la mise à niveau des entreprises ainsi que le renforcement de l’appui à la promotion de l’innovation au sein de la PME.

    Encouragement de crédits pour les fonctionnaires

    Dans le domaine de la promotion immobilière, le gouvernement envisage un certain nombre de mesures dont l’élaboration d’un texte réglementaire destiné à encourager le crédit aux fonctionnaires en vue de la construction ou de l’acquisition de logements. “Ce qui ne manquera pas de renforcer la solvabilité de la demande”, est-il expliqué.

    S’agissant du secteur du tourisme, il est noté que le gouvernement compte appuyer l’investissement à travers le lancement de 232 projets d’investissement par les nationaux, alors que de multiples dossiers d’investissement étranger sont en mutation. L’identification de 230 plates-formes pour des investissements touristiques, la modernisation de 10 stations thermales et la réalisation de 20 villages touristiques et villages sahariens sont également au programme. D’autres mesures d’encouragement sont déclinées via le régime de la concession qui encadrera l’accès au foncier et le fait que l’investissement touristique doit être dissocié de la promotion immobilière.

    Dans le même temps, il est dit que les infrastructures hôtelières publiques majeures feront l’objet de la recherche de partenariat sous forme de contrat de gestion. L’artisanat, quant à lui, bénéficiera d’incitations supplémentaires en l’occurrence l’encouragement des jeunes à investir dans ce créneau, accompagnement de groupements professionnels pour renforcer les capacités de production, le soutien du travail féminin à domicile dans ce créneau, encouragement des maîtres artisans à former les jeunes.

    Le plan du gouvernement annoncera à cet égard la création de 13 000 activités artisanales avant la fin du prochain semestre. Le secteur de l’agriculture, quant à lui, bénéficiera du soutien du gouvernement à travers des programmes d’aide déjà mis en place, y compris pour les éleveurs et le développement rural. Dans le même temps, le gouvernement mettra en place des mesures d’aide via des exemptions et des allégements fiscaux sur les engrais, les semences, les aliments de bétail et les produits phytosanitaires.

    Lutte contre le chômage : réception de 150 000 locaux

    Aussi la lutte contre le chômage est considérée comme “un objectif stratégique” du gouvernement. C’est ainsi qu’il est expliqué que “la mise en service du programme des 100 locaux par commune a déjà permis la création de près de 4 700 emplois”. Cette opération connaîtra une intensification en 2009, “année qui verra la réception de l’essentiel du programme de 150 000 locaux au total”. Des mécanismes publics d’aide à l’emploi viennent, est-il noté, d’être “renforcés cette année à travers le dispositif d’aide à l’insertion professionnelle mis sur pied pour encourager le recrutement dans le secteur productif des diplômés de l’enseignement supérieur et des techniciens supérieurs ; des jeunes sortant de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle ainsi que des jeunes sans formation ni qualification”.

    Par ailleurs, le gouvernement renforcera le contrôle et la régulation du commerce. C’est à travers la révision de la législation et la réglementation destinée à la régulation du marché et à la sanction de la fraude. De même qu’il s’attellera au renforcement “des services du contrôle du commerce et de la qualité en personnel et en moyens en vue du doublement de leur effectif durant les cinq années à venir”, lit-on dans le plan d’action. Dans le même ordre d’idées, il est fait état de la poursuite de la modernisation de l’administration financière, douanière, bancaire et domaniale ainsi que du développement des capacités de planification indicative, de statistiques et de prospective.

    NADIA MELLAL B. (Liberté)


  • #2
    un new plan a 4 mois des elections ..... trop tard Mr le President, fini deja ce que tu as commencé et tu nous fera le plaisir d'aller loin loin loin en vacance.

    tu aura le choix, entre le SO, cuba ou Al-Alia.

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    • #3
      ya salam, ce plan devrait s'intituler : comment chambrer le peuple pour avoir un 3eme terme. C'est plus simple et plus court.

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      • #4
        Boutaflika forgets the essential things of an economy and that is a modernising of the Algerian banking system en stock exchange...

        Even the poorest countries in Africa have beter banking system en stock exchange...

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        • #5
          King Boutaflika doesn't know much about economy because all the world emerging countries are investing in: Banking, stock exchange, IT telecommunications and agriculture

          This sectors create more jobs and more stabile big economic growth..
          And are very important for an economy.

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          • #6
            Mister1979,

            A stock exchange is necessary to a country that has an important private sector which needs to leverage the national savings to finance investments.
            This is not yet the case of Algeria. In our case we rather finance national projects and private ones via the banking system which has more than enough funds since the recent recapitalisation.
            Also a stock exchange can be a source of financial instability, specially for a developing country: Currency attacks, recalls of capitals...all phenomenons that developping countries (Malaysia, indonesia, Mexico, Argentina) are too familiar with.
            We do not need to take that risk. Especially in a country where there is no ''stock exchange culture''. Will people understand losing there savings from one day to another?
            Lets start with companies issuing bonds, more complex financial tools will come later.
            Currently we just don't need to take the risk. Money is here, no need to gamble on people's savings...

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            • #7
              A stock exchange is necessary to a country that has an important private sector which needs to leverage the national savings to finance investments.
              This is not yet the case of Algeria. In our case we rather finance national projects and private ones via the banking system which has more than enough funds since the recent recapitalisation.
              Also a stock exchange can be a source of financial instability, specially for a developing country: Currency attacks, recalls of capitals...all phenomenons that developping countries (Malaysia, indonesia, Mexico, Argentina) are too familiar with.
              We do not need to take that risk. Especially in a country where there is no ''stock exchange culture''. Will people understand losing there savings from one day to another?
              Lets start with companies issuing bonds, more complex financial tools will come later.
              Currently we just don't need to take the risk. Money is here, no need to gamble on people's savings...


              I don't agree with you every country in the world needs a stock exchange. Look to oil countries like Egypt, Saudi Arabia, UAE, Nigeria, Iran etc they all have stock exchanges.

              Algeria has big companies and they should bring them to the stock exchange and they can make more money then now. And atractte more investments..
              The oil and gaz price will only increase in the future and they can make really more money on the tock exchange..
              Telecommunication, banking have a lot of potential in Algeria because the market is only growing..

              Algeria is missing really a big change...

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              • #8
                A stock exchange is necessary to a country that has an important private sector which needs to leverage the national savings to finance investments.
                This is not yet the case of Algeria. In our case we rather finance national projects and private ones via the banking system which has more than enough funds since the recent recapitalisation.
                Also a stock exchange can be a source of financial instability, specially for a developing country: Currency attacks, recalls of capitals...all phenomenons that developping countries (Malaysia, indonesia, Mexico, Argentina) are too familiar with.
                We do not need to take that risk. Especially in a country where there is no ''stock exchange culture''. Will people understand losing there savings from one day to another?
                Lets start with companies issuing bonds, more complex financial tools will come later.
                Currently we just don't need to take the risk. Money is here, no need to gamble on people's savings...


                Malaysia, Indonesia, Mexico etc economies haven't collapse. And most of the investment on the stock exchange are not people's savings...
                It is a very little part of the people that invest on te stock exchange. Most of the investors on the stock exchange are private companies, banks etc who invest their..

                A modern banking system is the heart of an economy the give loans to companies and people, mortage etc and that is good for the economy.

                The Algerian banking system is still old and should be modernized so that more companies, farmers and people get loans..
                The social economy in Algeria hasn't work, since Boumedienne Algeria has a social economy but it still hasn't made Algeria economy divers or stabile.

                Algeria should take an example to Egypt and Turkey. Years ago their economies were allmost dead and then the reformed their economies and sold state companies. With big succes not they attracte more investors and have more economic growth and seen as emerging markets..

                The same can happen with Algeria.

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