Suggéré par l'ancien ministre des Finances Abdelaziz Benachenhou, le gel des projets pétrochimiques de Sonatrach actuellement en maturation se précise. Le PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane a confirmé, samedi 13 décembre, la possibilité de renoncer à certains projets dans l'aval pétrolier et gazier, à cause de la chute des prix du pétrole, mais sans donner de détails. Parmi les projets menacés figure le complexe d'aluminium de 700.000 tonnes prévus à Beni Saf à l'extrême ouest du pays. "Ce projet qui est en cours de maturation peut être concerné par le gel", a déclaré M. Meziane à la radio Chaîne III.
Ce complexe d'aluminum devrait être construit par une société dont le capital est détenu à 30% par Sonatrach et Sonelgaz et à 70% par un consortium émirati formé de Dubal et Moubadala. En fait, la réalisation de cette usine qui n'a jamais fait l'unanimité ni au sein de Sonatrach, ni au sommet de l'Etat, pourrait être abandonné dès 2009. "Les Algériens et les Emiratis sont liés par un accord qui expire fin 2008. Si le projet n'est pas finalisé avant cette date, il sera abandonné", affirme à *************** (www.****************), un banquier proche du dossier. La crise économique mondiale pourrait servir d'arguments aux deux parties pour justifier leur divorce, mais en réalité la querelle entre les partisans et les adversaires de ce projet concerne les 70% de parts du capital attribué aux émiratis. En plus, l'usine devrait bénéficier en effet d'un terrain au bord de la mer, d'un gaz très bon marché et d'un financement de la part des banques publiques, autrement dit d'une garantie de l'Etat, en cas d'un défaut de remboursement. "Après le dicours du président fin juillet sur les investisseurs étrangers, les Algériens ont décidé de reprendre la majorité, ce qui n'a pas plu aux Emiratis", affirme le banquier.
Ce complexe d'aluminum devrait être construit par une société dont le capital est détenu à 30% par Sonatrach et Sonelgaz et à 70% par un consortium émirati formé de Dubal et Moubadala. En fait, la réalisation de cette usine qui n'a jamais fait l'unanimité ni au sein de Sonatrach, ni au sommet de l'Etat, pourrait être abandonné dès 2009. "Les Algériens et les Emiratis sont liés par un accord qui expire fin 2008. Si le projet n'est pas finalisé avant cette date, il sera abandonné", affirme à *************** (www.****************), un banquier proche du dossier. La crise économique mondiale pourrait servir d'arguments aux deux parties pour justifier leur divorce, mais en réalité la querelle entre les partisans et les adversaires de ce projet concerne les 70% de parts du capital attribué aux émiratis. En plus, l'usine devrait bénéficier en effet d'un terrain au bord de la mer, d'un gaz très bon marché et d'un financement de la part des banques publiques, autrement dit d'une garantie de l'Etat, en cas d'un défaut de remboursement. "Après le dicours du président fin juillet sur les investisseurs étrangers, les Algériens ont décidé de reprendre la majorité, ce qui n'a pas plu aux Emiratis", affirme le banquier.
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