Des approches stratégiques des ressources ne doivent se faire que par une démarche intégrée, intersectorielle, multi et pluridisciplinaire.
La mise en place d’un développement durable exige de mettre en équation les préoccupations sociales, économiques et environnementales en tenant compte du facteur essentiel et limite l’eau.
Le développement durable est de mettre au point des systèmes d’information, de gestion des risques et de prévision des catastrophes naturelles et la mise en place de systèmes de détection précoce et de plans d’intervention dans les zones prédéterminées.
La priorité est d’atteindre des objectifs de bien-être plus modestes par une gestion et une répartition rationnelles des ressources naturelles sans excès, ni gaspillage, pour laisser intactes les chances de développement des générations futures.
L’Algérie a connu ces dernières années un développement socioéconomique continu, et les perspectives d’une Algérie moderne dans un environnement de mondialisation et/ou de globalisation, nous interpellent pour relever les défis et pour nous doter d’outils, de structures et de législation efficaces et durables.
Dans son discours prononcé au Sommet mondial sur le développement durable en 2002 à Johannesburg, le président Bouteflika, a dit: «Dix ans après le Sommet de la terre à Rio de Janeiro, le défi du développement durable continue de se poser avec acuité du triple point de vue de l’insuffisance de la croissance, de l’aggravation de la pauvreté, et de la dégradation accélérée de l’environnement». Pour un développement durable, des approches stratégiques des ressources ne doivent se faire que par une démarche intégrée, intersectorielle, multi et pluridisciplinaire.
Notre objectif est de comprendre et débattre du sujet de développement durable de l’Algérie, pour cela, nous proposons ci-dessous une stratégie et nous donnons des recommandations pour une bonne gouvernance.
Principes
L’alimentation en eau potable est une priorité. La mobilisation maximum des eaux superficielles est un objectif permanent. La demande en eau (potable, agriculture, industrie) doit être évaluée en détails pour l’horizon 2020-2050. Avec l´application du principe de base «qui pollue paye», l´engagement des municipalités, des industries et des usagers augmenterait. Le prix réel du service doit être facturé et la distribution de l´eau doit être H/24.
Eau potable
Il faudrait exploiter les eaux souterraines, diminuer les pertes du réseau d´alimentation, réduire l´envasement des barrages, limiter au moyen de barrages les quantités d´eau douce inutilisées qui rejoignent la mer, et réformer le système du prix de l´eau, ce dernier étant déterminant en matière d´efficacité, d´utilisation et d´équité (aux Etats-Unis, et au Royaume-Uni, une augmentation de 10% du prix s´est traduite par une chute de la demande allant jusqu´à 7%).
Agriculture
Il faudrait lutter contre la déforestation et la désertification, l´évapotranspiration, le ruissellement, gérer rigoureusement les capacités en eau (techniques d´irrigation goutte-à-goutte, sélection de cultures, cultures en terrasses horizontales) et utiliser les eaux usées pour l’irrigation, l’alimentation des nappes et les loisirs sous contrôle de la qualité.
Eaux usées
Le prix de l’eau usée rejetée doit être approprié, ce qui favorise la réduction de rejets polluants. Les normes de qualité des eaux potables et usées doivent être appliquées avec un suivi régulier; les méthodes et moyens de contrôle doivent être mis à jour en fonction des nouvelles technologies par une coopération entre différents partenaires. Il faudrait maintenir la qualité de l´eau par la pleine utilisation des capacités technologiques pour recycler les eaux usées avant de les réinjecter dans le cycle de l´eau, mettre en place un programme de réhabilitation des stations d’épuration existantes et réaliser une station obligatoire pour les grandes agglomérations, contrôler les équipements et la qualité des eaux usées épurées.
Formation et enseignement dans les sciences de l’eau
Le développement de la formation technique, professionnelle et supérieure en hydraulique est indispensable tout comme des centres d’excellence et de recherche en stratégie de l’eau par un investissement conséquent en moyens matériels et humains. La formation continue des cadres et des formateurs pour le suivi de l’évolution de la technologie élèverait le niveau et améliorerait la qualité. Les nouvelles méthodes de formation, les moyens humains adéquats et des enseignants de haut niveau sont à envisager. Les équipes, établissements et centres dans le domaine des eaux doivent travailler en coordination par la mise en place d’un réseau. Il faudrait être membre d’une organisation internationale, ou régionale afin de suivre l’évolution des différentes approches organisationnelles. La création d’un Centre méditerranéen de formation de haut niveau est très souhaitable et permettrait une certification d’un niveau, d’une qualification euro-méditerranéenne.
Recherche-développement
Un système d’échanges d’informations fiable, avec des paramètres standardisés, un moyen de diffusion rapide et facilement accessible est une nécessité.
Il faut encourager la recherche-développement dans le domaine de l’eau en partenariat avec plusieurs pays et un centre euro-méditerranéen de recherche est à promouvoir, dont l’une des missions sera la coordination et le développement des techniques de recherche.
La mise en place d’un développement durable exige de mettre en équation les préoccupations sociales, économiques et environnementales en tenant compte du facteur essentiel et limite l’eau.
Le développement durable est de mettre au point des systèmes d’information, de gestion des risques et de prévision des catastrophes naturelles et la mise en place de systèmes de détection précoce et de plans d’intervention dans les zones prédéterminées.
La priorité est d’atteindre des objectifs de bien-être plus modestes par une gestion et une répartition rationnelles des ressources naturelles sans excès, ni gaspillage, pour laisser intactes les chances de développement des générations futures.
L’Algérie a connu ces dernières années un développement socioéconomique continu, et les perspectives d’une Algérie moderne dans un environnement de mondialisation et/ou de globalisation, nous interpellent pour relever les défis et pour nous doter d’outils, de structures et de législation efficaces et durables.
Dans son discours prononcé au Sommet mondial sur le développement durable en 2002 à Johannesburg, le président Bouteflika, a dit: «Dix ans après le Sommet de la terre à Rio de Janeiro, le défi du développement durable continue de se poser avec acuité du triple point de vue de l’insuffisance de la croissance, de l’aggravation de la pauvreté, et de la dégradation accélérée de l’environnement». Pour un développement durable, des approches stratégiques des ressources ne doivent se faire que par une démarche intégrée, intersectorielle, multi et pluridisciplinaire.
Notre objectif est de comprendre et débattre du sujet de développement durable de l’Algérie, pour cela, nous proposons ci-dessous une stratégie et nous donnons des recommandations pour une bonne gouvernance.
Principes
L’alimentation en eau potable est une priorité. La mobilisation maximum des eaux superficielles est un objectif permanent. La demande en eau (potable, agriculture, industrie) doit être évaluée en détails pour l’horizon 2020-2050. Avec l´application du principe de base «qui pollue paye», l´engagement des municipalités, des industries et des usagers augmenterait. Le prix réel du service doit être facturé et la distribution de l´eau doit être H/24.
Eau potable
Il faudrait exploiter les eaux souterraines, diminuer les pertes du réseau d´alimentation, réduire l´envasement des barrages, limiter au moyen de barrages les quantités d´eau douce inutilisées qui rejoignent la mer, et réformer le système du prix de l´eau, ce dernier étant déterminant en matière d´efficacité, d´utilisation et d´équité (aux Etats-Unis, et au Royaume-Uni, une augmentation de 10% du prix s´est traduite par une chute de la demande allant jusqu´à 7%).
Agriculture
Il faudrait lutter contre la déforestation et la désertification, l´évapotranspiration, le ruissellement, gérer rigoureusement les capacités en eau (techniques d´irrigation goutte-à-goutte, sélection de cultures, cultures en terrasses horizontales) et utiliser les eaux usées pour l’irrigation, l’alimentation des nappes et les loisirs sous contrôle de la qualité.
Eaux usées
Le prix de l’eau usée rejetée doit être approprié, ce qui favorise la réduction de rejets polluants. Les normes de qualité des eaux potables et usées doivent être appliquées avec un suivi régulier; les méthodes et moyens de contrôle doivent être mis à jour en fonction des nouvelles technologies par une coopération entre différents partenaires. Il faudrait maintenir la qualité de l´eau par la pleine utilisation des capacités technologiques pour recycler les eaux usées avant de les réinjecter dans le cycle de l´eau, mettre en place un programme de réhabilitation des stations d’épuration existantes et réaliser une station obligatoire pour les grandes agglomérations, contrôler les équipements et la qualité des eaux usées épurées.
Formation et enseignement dans les sciences de l’eau
Le développement de la formation technique, professionnelle et supérieure en hydraulique est indispensable tout comme des centres d’excellence et de recherche en stratégie de l’eau par un investissement conséquent en moyens matériels et humains. La formation continue des cadres et des formateurs pour le suivi de l’évolution de la technologie élèverait le niveau et améliorerait la qualité. Les nouvelles méthodes de formation, les moyens humains adéquats et des enseignants de haut niveau sont à envisager. Les équipes, établissements et centres dans le domaine des eaux doivent travailler en coordination par la mise en place d’un réseau. Il faudrait être membre d’une organisation internationale, ou régionale afin de suivre l’évolution des différentes approches organisationnelles. La création d’un Centre méditerranéen de formation de haut niveau est très souhaitable et permettrait une certification d’un niveau, d’une qualification euro-méditerranéenne.
Recherche-développement
Un système d’échanges d’informations fiable, avec des paramètres standardisés, un moyen de diffusion rapide et facilement accessible est une nécessité.
Il faut encourager la recherche-développement dans le domaine de l’eau en partenariat avec plusieurs pays et un centre euro-méditerranéen de recherche est à promouvoir, dont l’une des missions sera la coordination et le développement des techniques de recherche.
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