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Si Mars recèle de l'eau gelée et peut-être des traces de vie, son atmosphère est composée à 95% de dioxyde de carbone (CO2) et seulement à 2,7% d'azote. Ce dernier gaz forme 78% de l'atmosphère terrestre.
Un vol habité vers la planète Mars, objectif pour lequel des tests d'isolement prolongé seront menés en 2009, est envisagé à un horizon de 30 ans pour un équipage de six astronautes. Ces astronautes entreprendront un périple d'au minimum 17 mois et demi en parcourant près de 120 millions de km à bord d'un vaisseau plus grand que la Station spatiale internationale. De nombreuses pistes sont aujourd'hui à l'étude pour permettre un vol habité vers la planète rouge, un milieu hostile où 22 des 38 missions non habitées - robots, sondes etc. - envoyées jusqu'ici par les Américains et les Russes, ont échoué.
L'an dernier, le patron de la Nasa Michael Griffin a annoncé l'ambition de son agence d'envoyer des hommes sur Mars en 2037. La quantité de vivres et de matériel que les astronautes devront emmener nécessite un vaisseau spatial qui devra être assemblé en orbite, avant d'entamer un périple de quelque 60 millions de km (contre 378.000 km pour la Lune). Le voyage aller, de 250 jours, et le retour, qui en prendra 240, doivent se faire lorsque la Terre est au plus proche de la planète rouge. Les distances entre les deux planètes varient en effet entre 55 millions et 400 millions de km.
Après son arrivée, l'équipage devra en conséquence repartir au bout d'un mois ou alors attendre un an et demi avant d'entamer le voyage du retour.
Les tests que va effectuer l'Institut russe pour les Problèmes Biomédicaux (IBMP) à Moscou sont pour l'instant basés sur l'hypothèse la plus courte d'un voyage de 520 jours au total. L'une des questions les plus épineuses à résoudre est celle de l'atterrissage sur la planète rouge à bord d'une capsule lancée à 16.000 km/h que le contact avec l'atmosphère martienne échauffera à 4.000 degrés... avant que les explorateurs ne soient confrontés au froid extrême régnant la nuit à la surface de la planète.
Seules six sondes, toutes américaines, sont pour l'instant parvenues avec succès sur le sol martien. Une sonde russe y a atterri en 1971 mais n'a pu communiquer que 20 secondes avec la Terre. Un autre problème majeur sont les effets de l'apesanteur ou de la micro-gravité sur la masse osseuse et musculaire, tellement dévastateurs sur une telle durée qu'ils contraignent les scientifiques à envisager de créer une gravité artificielle.
Si Mars recèle de l'eau gelée et peut-être des traces de vie, son atmosphère est composée à 95% de dioxyde de carbone (CO2) et seulement à 2,7% d'azote. Ce dernier gaz forme 78% de l'atmosphère terrestre.
- Afp
Un vol habité vers la planète Mars, objectif pour lequel des tests d'isolement prolongé seront menés en 2009, est envisagé à un horizon de 30 ans pour un équipage de six astronautes. Ces astronautes entreprendront un périple d'au minimum 17 mois et demi en parcourant près de 120 millions de km à bord d'un vaisseau plus grand que la Station spatiale internationale. De nombreuses pistes sont aujourd'hui à l'étude pour permettre un vol habité vers la planète rouge, un milieu hostile où 22 des 38 missions non habitées - robots, sondes etc. - envoyées jusqu'ici par les Américains et les Russes, ont échoué.
L'an dernier, le patron de la Nasa Michael Griffin a annoncé l'ambition de son agence d'envoyer des hommes sur Mars en 2037. La quantité de vivres et de matériel que les astronautes devront emmener nécessite un vaisseau spatial qui devra être assemblé en orbite, avant d'entamer un périple de quelque 60 millions de km (contre 378.000 km pour la Lune). Le voyage aller, de 250 jours, et le retour, qui en prendra 240, doivent se faire lorsque la Terre est au plus proche de la planète rouge. Les distances entre les deux planètes varient en effet entre 55 millions et 400 millions de km.
Après son arrivée, l'équipage devra en conséquence repartir au bout d'un mois ou alors attendre un an et demi avant d'entamer le voyage du retour.
Les tests que va effectuer l'Institut russe pour les Problèmes Biomédicaux (IBMP) à Moscou sont pour l'instant basés sur l'hypothèse la plus courte d'un voyage de 520 jours au total. L'une des questions les plus épineuses à résoudre est celle de l'atterrissage sur la planète rouge à bord d'une capsule lancée à 16.000 km/h que le contact avec l'atmosphère martienne échauffera à 4.000 degrés... avant que les explorateurs ne soient confrontés au froid extrême régnant la nuit à la surface de la planète.
Seules six sondes, toutes américaines, sont pour l'instant parvenues avec succès sur le sol martien. Une sonde russe y a atterri en 1971 mais n'a pu communiquer que 20 secondes avec la Terre. Un autre problème majeur sont les effets de l'apesanteur ou de la micro-gravité sur la masse osseuse et musculaire, tellement dévastateurs sur une telle durée qu'ils contraignent les scientifiques à envisager de créer une gravité artificielle.
Si Mars recèle de l'eau gelée et peut-être des traces de vie, son atmosphère est composée à 95% de dioxyde de carbone (CO2) et seulement à 2,7% d'azote. Ce dernier gaz forme 78% de l'atmosphère terrestre.
- Afp