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Seul

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    Seul


    Lorsque la vie m’a donné naissance
    Nul ne m’a accompagné pour cette longue danse

    Sur les chemins qui m’éloignaient de l’enfance
    C’est en solitaire que j’ai découvert l’indifférence

    Dans les pages abîmées d’un vieux carnet noir et blanc
    C’est à moi qu’appartiennent les rimes du moment

    Pas un ne sait quelle peur me défait
    Lorsque ma vie n’a plus d’attrait

    Quand je suis loin de mes certitudes
    C’est en moi que le doute s’élude

    Ceux qui m’aiment continueront après la page
    Que j’aurais tournée lors de mon dernier voyage

    Ainsi, je suis seul…

    Pourvu de la même solitude que mes mains sans ta peau
    Comme elles je cherche un endroit où me poser de nouveau.

    Soigneusement, Oaristys.

  • #2
    Merci, soigneusement, Oaristys.

    Je dois m'excuser d'avance pour cette tristèsse,
    le poème je l'ai écrit bien avant aujourd'hui...

    Un jour la solitude s’est invitée à ma seule maison
    Et moi je me demandais si j’ai bien perdu ma raison
    Je regardais le bleu ciel et guettais tous les horizons
    L’éloignement des amis est vécu comme une prison


    Parfois je prenais un fou plaisir dans cette romance
    Tant de cette solitude naissait une sorte de jouissance
    Et mes rêves s’enchaînent et déferlent avec puissance
    Calme, serein dans mes pensées et loin des nuisances

    Les feuilles d’automne, mon dynamisme, caressent
    Le souffle du vent, avec force, ôte toute ma paresse
    Et la nuit, cette amie, me porte conseil avec adresse
    Le jour au soleil très doux darde les eaux sans cesse

    J’aime le saule, sa couleur, et ses feuillages éplorés
    Tant, dans ma solitude, en jaune, la vie avait coloré
    J’aime aussi le gris, couleur du grand ciel en nuage
    La montagne dans son hiver et les tristes paysages
    Page blanche

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    • #3
      La solitude apporte dans son sillage nombre de bonnes choses. De toute évidence, il est improbable que l'on méconnaisse ce sentiment, cet état pour ainsi dire.

      Seulement, mon propos est là bien différent. La solitude que je décris est métaphysique, au-delà même de l'être. Elle est au plus profond de nous. Tout ce que nous vivons, les heures sombres comme nos joies indicibles, l'est inévitablement sans les autres, sans qu'ils puissent le partager tout du moins.

      Chaque étape importante de son existence, chaque choix, chaque renoncement, chaque victoire, chaque défaite, chaque instant est enfoui en nous et malgré nos tentatives maladroites pour décrire au mieux nos émotions, il est difficile de transmettre l'inéffable de nos êtres.

      Oaristys.

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      • #4
        Oui effectivement parfois dans la solitude
        On trouve sa béatitude
        Et dans la métaphysique
        On trouve des idées magnifiques
        Chaque histoire y est perçue
        Comme une vraie victoire
        Dans la solitude on trouve aussi
        Son inspiration et y voit claire
        Le monde, l'humanité et la lumière
        Page blanche

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        • #5
          Bonjour Oaristys , Samir

          Oaristys,
          Je ne sais si c'est toi qui es trop lucide ou moi qui suis trop… je ne sais pas quel terme employé. Mais j'ai beau savoir que tu as raison, l'être est seul et unique, personne ne peut ressentir ce qu'il ressent intimement à part lui, il vit naît meurt seul uniquement lui mais je crois quand même à une osmose et une symbiose, une communion, une fusion que l'amour peut faire naître je suis moins pessimiste (ou réaliste) que toi. Je crois que l'on peut faire ressentir ce que l'on ressent à l'être que l'on aime et qui nous aime. Et d'ailleurs c'est lui qui ressent ce que l'on ressent avant même qu'on l'exprime. Merci pour ton poème que j'ai apprécié à sa juste valeur.

          Samir,
          Je n'ai pas ressentis ton poème triste dans le sens du désespoir c'était un jour de douce mélancolie mais pas de désespoir. Ces instants là doivent etre vécus car ils permettent d'apprécier le bonheur et la joie de l'amour partagé, de tout ce qu'il y a de si magiques dans une vie. Ton poème est profond et beau
          Il faut toujours avancer le regard droit même si parfois on s'arrête et puis on pleure. Nous ne sommes que de miniscules créatures humaines

          Merci pour vos poèmes ces instants de dial partagés.

          Cordialement

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          • #6
            Morjane,

            Il est difficile de dire, en effet, si mon propos tient à un exès de lucidité ou bien n'est que le pendant supérieur d'un fatalisme confiant.

            Bien qu'étant seuls, les êtres de ce monde parviennent par l'art, quelque soit l'objet de son expression, à transmettre des émotions qui transcandent cette solitude métaphysique à laquelle nous sommes livrés. Les mots en ce sens font l'émotion qui rend à ces derniers un peu de leur superbe !

            J'apprécie ta plume Morjane et mon entrée dans ce "cerlce" s'est faite au hasard d'une lecture, celle d'un poème que tu avais exposé. J'ai participé, à l'instar de nombreuses personnes, à un concours d'écriture sur Paris (un concours interne à une maison d'édition) j'ai remporté le premier prix, celui qui offre la possibilité de publier. J'écris souvent, certes, mais mes recueils de poèmes sont peu nombreux... Je dois retourner à ma solitude.

            A bientôt j'espère.

            Soigneusement, Oaristys.

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            • #7
              ton poême me rappelle une chanson de abdelwaheb (on vient en ce monde ne sachant d'où on est venu ne sachant où on va partir...)

              j'adore les dernières lignes...l'homme nait et meurt seul, mais il é vrai ke l'amour é ce ki peut combler le vide autour de nous et kan c en plus L'AMOUR ça peut même combler le vide ki est en nous...

              enfin! ce poême est beau et m'a plu c pourquoi g marqué un temp d'arrêt ici, cela atténuera un instant ta solitude

              bonne soirée
              "Au delà de la Terre, au delà de l'Infini, je cherchais à voir le Ciel et l'Enfer.Une voix solennelle m'a dit: "Le Ciel et l'Enfer sont en toi."

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              • #8
                Je n'ai pas ressentis ton poème triste dans le sens du désespoir c'était un jour de douce mélancolie mais pas de désespoir. Ces instants là doivent etre vécus car ils permettent d'apprécier le bonheur et la joie de l'amour partagé, de tout ce qu'il y a de si magiques dans une vie. Ton poème est profond et beau
                Il faut toujours avancer le regard droit même si parfois on s'arrête et puis on pleure. Nous ne sommes que de miniscules créatures humaines
                Oui effectivement ce n'étais pas du désepoir mais une solitude disant pleine.
                J'étais presque sûr qu'un vrai poète aurait remarqué ce petit lapsus...bravo à toi morjane tu ne pas raté ton feeling.
                Page blanche

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                • #9
                  Bonjour omen,Oaristys , Samir

                  Oaristys,
                  Quelle chance de pouvoir retourner à ta solitude. J'aime m'y noyer mais la vie étant ce qu'elle est, ces moments sont rares d'où peut etre ce bonheur de la retrouver.

                  samirdavid,
                  J'ai ressentis ce qui était en toi lorsque tu l'as écris mais c'est parce que ton coeur a sus guider ta plume et que tes mots ont exprimé cet instant de toi. Alors, merci de l'avoir si bien exprimé.

                  Belle et douce journée à tous

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                  • #10
                    Etre seul(e), on l´est jamais quoi que .....

                    Plus que je suis seule
                    Plus que je m´approche de la verité!

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                    • #11
                      Algeriana,

                      J'aime ta façon de signifier ta solitude en la rapportant à la vérité, celle qui d'une manière ou d'une autre, trouve écho en nous. J'ai lu dans une autre discussion que tu ne te sentais pas poète, ni rêveuse mais que tu vivais pleinement la réalité, ta réalité. Je dois avouer que l'idée de ne pas rêver est effrayante bien que légitime. Mais alors, quel exutoire opposes-tu à ta faculté de rêver afin de ne jamais songer ?

                      Toujours est-il qu'il est préférable de vivre ses rêves plutôt que de rêver sa vie.

                      Oaristys.

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                      • #12
                        Morjane, toute la douceur et la sagesse de la Vie faite femme... C'est ce que je lis entre et dans tes lignes. Une conscience immanente, un savoir profond de ce qu'est l'âme humaine, l'être humain. Je crois qu'au contraire, il y a une forme de réalisme, de lucidité première et complète dans ta conception (du moins, c'est la mienne)... sans cette "symbiose", cette osmose, qu'on refoule, qu'on oublie petit à petit, seuls dans nos forges certes fort utiles, comment deviendrions-nous "humains", ces êtres tous capables d'appréhender par "instinct" dès la naissance les fondements de la (sur)vie, jusqu'à se construire une conscience, et de comprendre le sens et l'intérêt de ce mot : solitude... Nulle opposition... Une "complétude" ? Il existe ce mot ?
                        Bon... je m'en vais à pas de... ?
                        Voilà que ça me rappelle une sagesse du Yi king dont la formulation m'échappe.
                        Dernière modification par Virginie, 07 mai 2006, 02h45.

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                        • #13
                          bravo, de belles paroles même dans des moments de solitude !
                          Merci Oaristys,
                          Toujours un plaisir de te lire samirdavid

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