Tweet
Une réunion internationale informelle sur l'Afghanistan, avec les pays voisins et les grandes puissances, s'est ouverte dimanche matin près de Paris, sans la présence pourtant attendue de l'Iran, a-t-on appris de source diplomatique.
Le chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki, dont la venue avait été confirmée vendredi par le ministère français des Affaires étrangères, n'a finalement pas fait le déplacement. Téhéran n'était pas même représenté par son ambassadeur en France.
Les relations entre Téhéran et Paris se sont crispées récemment, après des déclarations du président Nicolas Sarkozy affirmant qu'il refusait de rencontrer son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad en raison de ses déclarations sur la disparition d'Israël.
Mercredi, l'ambassadeur de France en Iran, Bernard Poletti, a été convoqué par le ministère des Affaires étrangères iranien qui l'a mis en garde "sur les conséquences dans les relations entre les deux pays de la répétition de tels propos irréfléchis par des responsables français".
La France avait répondu en assurant rester "ouverte au dialogue" avec l'Iran, tout en réaffirmant sa condamnation des prises de position anti-israéliennes de Téhéran.
La réunion ministérielle informelle se tient au château de La Celle-Saint-Cloud, en région parisienne, en présence du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner et de son homologue afghan Rangeen Dadfar Spanta.
Cette initiative vise notamment à obtenir des voisins de l'Afghanistan une attitude la plus constructive possible pour stabiliser ce pays, où le gouvernement du président Hamid Karzaï appuyé par quelque 70.000 soldats étrangers fait face à l'insurrection des talibans.
La rencontre comprend également des voisins directs de l'Afghanistan (Pakistan, Tadjikistan, Ouzbékistan, Turkménistan, Chine), l'Inde, la Russie, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Italie. Les Etats-Unis ont envoyé le secrétaire d'Etat adjoint chargé de l'Asie du sud, Richard Boucher, qui connaît bien l'Afghanistan pour s'y être déplacé plusieurs fois.
L'Onu est représentée par son émissaire pour l'Afghanistan, Kai Eide. L'Union européenne, dont la France assure la présidence tournante, a dépêché son diplomate en chef Javier Solana ainsi que la commissaire aux relations extérieures Benita Ferrero-Waldner.
La rencontre devait être élargie dans la soirée à une dizaine d'autres pays et à l'Otan lors d'un dîner de travail au Quai d'Orsay, le siège du ministère français des Affaires étrangères.
source : AFP
Le chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki, dont la venue avait été confirmée vendredi par le ministère français des Affaires étrangères, n'a finalement pas fait le déplacement. Téhéran n'était pas même représenté par son ambassadeur en France.
Les relations entre Téhéran et Paris se sont crispées récemment, après des déclarations du président Nicolas Sarkozy affirmant qu'il refusait de rencontrer son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad en raison de ses déclarations sur la disparition d'Israël.
Mercredi, l'ambassadeur de France en Iran, Bernard Poletti, a été convoqué par le ministère des Affaires étrangères iranien qui l'a mis en garde "sur les conséquences dans les relations entre les deux pays de la répétition de tels propos irréfléchis par des responsables français".
La France avait répondu en assurant rester "ouverte au dialogue" avec l'Iran, tout en réaffirmant sa condamnation des prises de position anti-israéliennes de Téhéran.
La réunion ministérielle informelle se tient au château de La Celle-Saint-Cloud, en région parisienne, en présence du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner et de son homologue afghan Rangeen Dadfar Spanta.
Cette initiative vise notamment à obtenir des voisins de l'Afghanistan une attitude la plus constructive possible pour stabiliser ce pays, où le gouvernement du président Hamid Karzaï appuyé par quelque 70.000 soldats étrangers fait face à l'insurrection des talibans.
La rencontre comprend également des voisins directs de l'Afghanistan (Pakistan, Tadjikistan, Ouzbékistan, Turkménistan, Chine), l'Inde, la Russie, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Italie. Les Etats-Unis ont envoyé le secrétaire d'Etat adjoint chargé de l'Asie du sud, Richard Boucher, qui connaît bien l'Afghanistan pour s'y être déplacé plusieurs fois.
L'Onu est représentée par son émissaire pour l'Afghanistan, Kai Eide. L'Union européenne, dont la France assure la présidence tournante, a dépêché son diplomate en chef Javier Solana ainsi que la commissaire aux relations extérieures Benita Ferrero-Waldner.
La rencontre devait être élargie dans la soirée à une dizaine d'autres pays et à l'Otan lors d'un dîner de travail au Quai d'Orsay, le siège du ministère français des Affaires étrangères.
source : AFP