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ESS : Metref signe pour 600 millions et 6 mois
ESS Metref signe pour 600 millions et 6 mois 
Par : Samir B. lundi 15 décembre 2008 
Comme annoncé par nos soins dans notre édition d’hier, Hocine Metref vient de signer officiellement pour six mois à l’Entente sétifienne. Metref qui avait, rappelons-le, résilié son contrat avec le club français de Ligue 2, le Dijon FCO, avait été, dans un premier temps, convoité par son ancien club, l’USM Alger. Le président Saïd Allik avait été le premier à prendre langue avec lui, mais aussitôt le président sétifien, Abdelhakim Serrar, s’est mis de la partie et a montré son intérêt pour lui. Avec le président de l’Entente, les choses sont allées très vite. Une première rencontre puis le lendemain une deuxième et l’affaire est conclue. Serrar et le joueur se sont rencontrés une première fois à l’hôtel Hilton jeudi dernier. Les deux hommes ont discuté deux bonnes heures (de 19 jusqu’à 21 heures). Au cours de cet entretien, le président ententiste a joué carte sur table avec son désormais joueur : «Mon intérêt pour toi n’a rien à voir avec le fait que l’USMA ou la JSK te veulent, mon souci à moi est de renforcer le couloir gauche de mon équipe. Je pense que tu as le profil requis pour prendre une place, voilà ce qui nous motive à vous enrôler.» Un discours qui a plu à l’ex-joueur dijonnais. Les deux hommes sont passés ensuite au volet financier et à la durée du contrat. Sur le plan financier, le président sétifien met sur la table une somme, Metref demande une autre. Les négociations n’ont pas duré trop longtemps, les deux parties se sont entendues sur la somme de 600 millions de centimes pour une durée de 6 mois. Mais si le président Serrar avait accepté de faire un effort financier, il demandera à son interlocuteur de faire aussi un effort pour accepter le terme de six mois renouvelable. Là aussi, un accord est vitre trouvé. Metref est donc à l’ESS pour une durée initiale de six mois, mais le contrat sera reconduit pour une année dans le cas où le joueur ne partirait pas pour un club professionnel à l’étranger. Avant de quitter la table des négociations et une fois l’affaire conclue, Serrar demande à revoir son joueur pour la signature une fois qu’il sera de retour au pays après le match de son équipe en Ligue des champions arabe. Ce à quoi Metref lui demande de signer avant le départ de l’équipe sétifienne pour Khartoum (via Le Caire) si on lui présente son argent. Qu’à cela ne tienne, Serrar appelle l’administration de son club à Sétif pour lui préparer le contrat et s’en va prendre langue avec certains de ses amis à Alger pour réunir la somme nécessaire. Ce qui fut fait en un quart de tour. Le lendemain, les deux hommes se rencontrent, même heure même endroit. Metref signe pour 600 millions un contrat de 6 mois renouvelable à l’Entente sétifienne.
Mustapha Ouaïl
Metref : «L’ESS constituera un nouveau départ pour moi»
Par : Samir B. lundi 15 décembre 2008 Comme annoncé par nos soins dans notre édition d’hier, Hocine Metref vient de signer officiellement pour six mois à l’Entente sétifienne. Metref qui avait, rappelons-le, résilié son contrat avec le club français de Ligue 2, le Dijon FCO, avait été, dans un premier temps, convoité par son ancien club, l’USM Alger. Le président Saïd Allik avait été le premier à prendre langue avec lui, mais aussitôt le président sétifien, Abdelhakim Serrar, s’est mis de la partie et a montré son intérêt pour lui. Avec le président de l’Entente, les choses sont allées très vite. Une première rencontre puis le lendemain une deuxième et l’affaire est conclue. Serrar et le joueur se sont rencontrés une première fois à l’hôtel Hilton jeudi dernier. Les deux hommes ont discuté deux bonnes heures (de 19 jusqu’à 21 heures). Au cours de cet entretien, le président ententiste a joué carte sur table avec son désormais joueur : «Mon intérêt pour toi n’a rien à voir avec le fait que l’USMA ou la JSK te veulent, mon souci à moi est de renforcer le couloir gauche de mon équipe. Je pense que tu as le profil requis pour prendre une place, voilà ce qui nous motive à vous enrôler.» Un discours qui a plu à l’ex-joueur dijonnais. Les deux hommes sont passés ensuite au volet financier et à la durée du contrat. Sur le plan financier, le président sétifien met sur la table une somme, Metref demande une autre. Les négociations n’ont pas duré trop longtemps, les deux parties se sont entendues sur la somme de 600 millions de centimes pour une durée de 6 mois. Mais si le président Serrar avait accepté de faire un effort financier, il demandera à son interlocuteur de faire aussi un effort pour accepter le terme de six mois renouvelable. Là aussi, un accord est vitre trouvé. Metref est donc à l’ESS pour une durée initiale de six mois, mais le contrat sera reconduit pour une année dans le cas où le joueur ne partirait pas pour un club professionnel à l’étranger. Avant de quitter la table des négociations et une fois l’affaire conclue, Serrar demande à revoir son joueur pour la signature une fois qu’il sera de retour au pays après le match de son équipe en Ligue des champions arabe. Ce à quoi Metref lui demande de signer avant le départ de l’équipe sétifienne pour Khartoum (via Le Caire) si on lui présente son argent. Qu’à cela ne tienne, Serrar appelle l’administration de son club à Sétif pour lui préparer le contrat et s’en va prendre langue avec certains de ses amis à Alger pour réunir la somme nécessaire. Ce qui fut fait en un quart de tour. Le lendemain, les deux hommes se rencontrent, même heure même endroit. Metref signe pour 600 millions un contrat de 6 mois renouvelable à l’Entente sétifienne.Mustapha Ouaïl
Metref : «L’ESS constituera un nouveau départ pour moi»
- Nous venons d’apprendre que vous venez de signer à l’Entente ; est-ce vrai ?
Tout à fait, je viens de signer à l’ESS. On peut dire que je suis sétifien depuis aujourd’hui. - Il faut dire que cela s’est très vite passé...
Cela s’explique certainement par le fait que les négociations sont parties sur de très bonnes bases. Le président Serrar a eu un discours très franc avec moi. Je ne suis pas étonné par la manière avec laquelle il a mené les négociations, du fait qu’il a été lui-même un ancien joueur, donc il maîtrise parfaitement bien son sujet. Les deux parties ont vite trouvé un terrain d’entente, c’est aussi simple que ça. - Vous avez signé pour une durée de…
... six mois. Mais que l’on s’explique bien. Je ne vais pas quitter l’Entente au bout de ces six mois. Si je trouve que je suis bien ici à Sétif, je renouvellerai pour une autre année. Vous savez, je ne suis pas ici pour autre chose que la sérénité et le challenge sportif. Si je suis tranquille, ce dont je ne doute pas, je renouvellerai. Pour couper court aux spéculations, je dirais que c’est beaucoup plus le challenge sportif qui m’a amené à signer à Sétif. L’argent n’est pas tout dans la vie et cela, je n’ai pas besoin de l’explique tant que c’est une vérité. - Pourquoi avoir préféré l’ESS à votre ancien équipe l’USMA ?
C’est une question de destin, sans plus. L’USM Alger est l’équipe de mon cœur, celle qui m’a ouvert la voie pour réussir dans ce formidable métier. J’ai fait toutes mes classes à l’USM Alger et c’est grâce à cette équipe que je suis devenu ce que je suis. Cela, je n’ai pas le droit de le nier. C’est grâce à l’USMA que je me suis fait un nom et je ne l’oublierai jamais. Mais aujourd’hui, j’ouvre une nouvelle page dans ma carrière et c’est l’Entente que j’ai choisie. Ainsi en a décidé le destin. - Qu’en est-il de vos contacts avec la JSK ?
Comme je viens de vous le dire, c’est une question de destin. Je suis à Sétif et pas ailleurs. Là maintenant, je me concentre sur ce qui m’attend avec mon nouveau club.
Entretien réalisé par
Samir B.
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