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La COSOB refuse d’autoriser BNP Paribas à se financer en dinars

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  • La COSOB refuse d’autoriser BNP Paribas à se financer en dinars

    Finalement, BNP Paribas El Djazaïr ne sera pas la première entreprise étrangère à financer ses activités en Algérie via un emprunt obligataire en dinars algériens. Selon nos informations, la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de bourse (COSOB) vient de rejeter la demande de la filiale algérienne du géant bancaire français concernant le lancement d'un emprunt obligataire destiné au grand public et aux institutionnels.

    La cause ? Selon nos sources, la maison-mère de BNP Paribas El Djazaïr a refusé d'apporter les garanties financières demandées par la COSOB. On ignore les raisons de ce refus surtout que BNP Paribas El Djazaïr est une filiale rentable, à l'image de toutes les banques étrangères implantées en Algérie. Interrogé par *************** (www.****************), la banque n'a pas souhaité commenter l'information. « Je ne peux faire aucun commentaire sur ce sujet, car la réglementation de la COSOB nous l'interdit », a indiqué une porte-parole de BNP Paribas El Djazaïr.

    SE FINANCER EN DINARS POUR TRANSFERER DES DEVISES

    En réalité, le refus de la COSOB ne serait pas motivé que par des considérations techniques. Comme nous l'avions révélé dès le 4 août (lire notre article), le projet de BNP Paribas El Djazaïr de lancer un emprunt obligataire en Algérie avait, dès le départ, suscité les réticences des autorités monétaires et bancaires algériennes. Deux problèmes ont été soulevés : l'utilisation des sommes récoltées et la destination des profits qui seront engrangés grâce aux différents projets.

    Un emprunt obligataire lancé par BNP Paribas El Djazaïr pouvait constituer une bonne chose pour l'économie nationale à la condition que l'argent levé soit utilisé dans le financement de l'activité économique créatrice d'emplois et de richesses et non pas pour financer du crédit automobile ou à la consommation et surtout que les profits ne soient pas transférés en euros vers la maison-mère en France.

    Or, en Algérie, BNP Paribas a la réputation d'être une banque qui finance davantage le crédit à la consommation et les opérations d'importation que des projets profitables à l'économie nationale. Les projets d'investissements créateurs d'emplois et de richesses financés par la filiale locale de la banque française ne sont pas nombreux.

    Ce refus de la COSOB risque de contrarier les projets de développement de BNP Paribas en Algérie. La banque française comptait en effet lever près de 50 millions d'euros. Une somme qu'elle va devoir désormais aller chercher auprès de sa maison-mère à Paris ou dans ses propres bénéfices réalisés en Algérie.

    TSA

  • #2
    Une somme qu'elle va devoir désormais aller chercher auprès de sa maison-mère à Paris ou dans ses propres bénéfices réalisés en Algérie.

    Excellente décision !

    En pleine crise financière, les français qui ont vidé leur caisses, ne trouvent pas mieux de chercher de l'argent frais dans des pays riches, qui sont épargnés par la crise.

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    • #3
      Ouais, pays riche... et peuple pauvre! Qu'il le prenne cet argent, comme ça tout le monde sera content.

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      • #4
        Un emprunt obligataire lancé par BNP Paribas El Djazaïr pouvait constituer une bonne chose pour l'économie nationale à la condition que l'argent levé soit utilisé dans le financement de l'activité économique créatrice d'emplois et de richesses et non pas pour financer du crédit automobile ou à la consommation et surtout que les profits ne soient pas transférés en euros vers la maison-mère en France.
        Si c'est juste pour financer le crédit auto ou la conso ,alors on n'a pas besoin d'eux , ils n'apportent rien à l'économie nationale...

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