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Pour avoir rencontré Bouteflika: Huit maires FFS risquent l’exclu

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  • Pour avoir rencontré Bouteflika: Huit maires FFS risquent l’exclu


    Pour avoir rencontré le président de la République dans une cérémonie officielleHuit maires FFS risquent l’exclusionPour avoir “osé” se montrer publiquement avec Abdelaziz Bouteflika lors d’une cérémonie officielle, huit (8) maires FFS de Tizi-Ouzou vont comparaître aujourd’hui devant le conseil de discipline du parti.
    L’information peut paraître burlesque, mais elle est bien réelle : la fameuse commission de médiation et de règlement des conflits du FFS (l’équivalent d’un conseil de discipline) se réunira aujourd’hui même à Alger, sous la présidence de Hamid Ferhat, l’actuel P/APW de Béjaïa, pour s’expliquer directement avec les huit maires convoqués. Le grief (le seul !) retenu contre ces derniers, c’est d’avoir “transgressé” une directive officielle émanant de Karim Tabou, leur signifiant qu’ils sont tout bonnement priés de ne pas prendre part à la cérémonie qu’a présidée le président de la République, le 27 juillet dernier, à l’occasion de la remise de diplômes de participation aux P/APC ayant pris part au stage de formation initié, l’été dernier, par le ministère de l’Intérieur.
    Cela dit, des indiscrétions proches de la maison FFS attestent, non sans une certaine incompréhension, que les P/APC concernés (et qui sont ceux de Draâ Ben Khedda, Tirmitine, Tadmaït, Akbil, Aït Toudert, Yattafène, Timizart et Iboudrarène) ont déjà été “interpellés” par l’état-major du parti alors même qu’ils s’apprêtaient à participer à cette rencontre, et ce, nous dit-on, pour des motifs loin d’être convaincants. Nos sources s’interrogent sérieusement sur les raisons d’un tel “acharnement”, du moment, disent-t-ils, que l’affaire aurait pu être gérée et réglée loin du cadre officiel et menaçant du conseil du discipline. “Ces maires, que je prends personnellement pour des exemples en matière de gestion et de compétence, sont, ni plis ni moins, menacés de voir leur couleur politique otée par la direction… Tout ça pour une anodine cérémonie et une petite photo souvenir avec le président de la République !”, nous confie, dépité, un cadre du parti. Qui ajoute : “Il est où le mal si un élu du peuple rencontre un autre élu du peuple, même à des échelles différents…”
    Mais ce qui est encore plus grave dans cette affaire, c’est que certains y voient une forme déguisée d’une purge qui ne veut plus d’estomper au FFS.
    L’état-major du parti continue-t-il de sévir avec une main de fer sur ce qui reste des “cadres” du plus vieux parti de l’opposition ? Ou serait-il tout simplement en train de pousser ces élus à prendre officiellement position et basculer définitivement au sein de l’aile frondeuse du parti ? En tout état de cause, cette dernière, qui jure par tous les saints qu’elle opérera incessamment un véritable “coup de force”, suivra l'issue de ce conseil avec un intérêt tout particulier…
    Ahmed Benabi- la dépêche de Kabylie

  • #2
    la dépêche n'aime pas trop le FFS...ni le RCD d'ailleurs !!!

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    • #3
      Carlos

      la Depeche préfère un autre parti dont elle ne parle jamais, d'ailleurs on demande s'ils existent encore.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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