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L'Inde, en pleine croissance économique, est parvenue à réduire son taux de pauvreté en cinq ans mais compte encore 240 millions de personnes vivant avec moins d'un dollar par jour, selon un rapport gouvernemental.
La part d'Indiens vivant dans un état de pauvreté "aiguë" est tombée de 26,1% en 1999-2000 à 21,8% en 2004-2005 (années budgétaires s'achevant fin mars), sur une population totale de 1,1 milliard de personnes.
D'après le recensement de la commission du Plan, quelque 238,5 millions d'Indiens sont encore coincés sous le seuil de pauvreté. Ce plancher a été fixé par le ministère des Finances à un budget de 300 roupies par mois (7 dollars) en ville et 275 roupies (6,3 dollars) à la campagne afin qu'un individu puisse s'alimenter avec 2.200 calories par jour.
En 1993-94, le taux de pauvreté extrême était de 36% sur une population à l'époque de moins de 900 millions d'habitants.
L'Etat indien qui compte le plus grand nombre de pauvres reste l'Uttar Pradesh dans le nord (46 millions sur 170 millions) suivi du Bihar dans l'est.
Ces statistiques sur le sous-développement sont publiées au moment où le gouvernement fédéral indien est confronté à une inflation galopante à près de 7%, qui frappe les plus défavorisés, notamment en milieu rural.
Le géant asiatique aligne trimestre après trimestre des taux de croissance économique tournant autour de 9%, qui ont fait émerger ces derniers années des millions de millionnaires et une classe moyenne de 300 millions d'individus.
L'Inde, qui se rêve en superpuissance à l'horizon 2025, compte sur 10% de croissance d'ici à 2012, un "chiffre magique" capable de tirer de la misère les centaines de millions de pauvres. D'ailleurs, la chef du parti du Congrès au pouvoir, Sonia Gandhi, a rappelé ces derniers mois que l'Inde était loin d'être sortie du sous-développement.
Ajourd'hui l'inde
La part d'Indiens vivant dans un état de pauvreté "aiguë" est tombée de 26,1% en 1999-2000 à 21,8% en 2004-2005 (années budgétaires s'achevant fin mars), sur une population totale de 1,1 milliard de personnes.
D'après le recensement de la commission du Plan, quelque 238,5 millions d'Indiens sont encore coincés sous le seuil de pauvreté. Ce plancher a été fixé par le ministère des Finances à un budget de 300 roupies par mois (7 dollars) en ville et 275 roupies (6,3 dollars) à la campagne afin qu'un individu puisse s'alimenter avec 2.200 calories par jour.
En 1993-94, le taux de pauvreté extrême était de 36% sur une population à l'époque de moins de 900 millions d'habitants.
L'Etat indien qui compte le plus grand nombre de pauvres reste l'Uttar Pradesh dans le nord (46 millions sur 170 millions) suivi du Bihar dans l'est.
Ces statistiques sur le sous-développement sont publiées au moment où le gouvernement fédéral indien est confronté à une inflation galopante à près de 7%, qui frappe les plus défavorisés, notamment en milieu rural.
Le géant asiatique aligne trimestre après trimestre des taux de croissance économique tournant autour de 9%, qui ont fait émerger ces derniers années des millions de millionnaires et une classe moyenne de 300 millions d'individus.
L'Inde, qui se rêve en superpuissance à l'horizon 2025, compte sur 10% de croissance d'ici à 2012, un "chiffre magique" capable de tirer de la misère les centaines de millions de pauvres. D'ailleurs, la chef du parti du Congrès au pouvoir, Sonia Gandhi, a rappelé ces derniers mois que l'Inde était loin d'être sortie du sous-développement.
Ajourd'hui l'inde
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