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Les enseignants français réfractaires au changement

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  • Les enseignants français réfractaires au changement

    Les enseignants en France n'ont pas trop de soucis a se faire pour l'avenir de leurs enfants,
    Regardez plutot les résultats ci-dessous portant sur l'accés aux grandes écoles en fonction de l'origine socio-professionnelle du père (enquêté pour la génération née entre 1959 et 1968) les chiffre a coté à droite indique le pourcentage des admis :

    Catégorie socio-professionnelle du père En %

    Milieu populaire
    10 - Agriculteurs exploitants 1,65
    56 - Personnels des services directs aux particuliers 1,61
    62 - Ouvriers qualifiés de type industriel 1,16
    63 - Ouvriers qualifiés de type artisanal 0,97
    64 - Chauffeurs 0,76
    65 - Ouvriers de la manutention, du magasinage, du transport 1,02
    67 - Ouvriers non qualifiés de type industriel 0,81
    68 - Ouvriers non qualifiés de type artisanal 0,57
    69 - Ouvriers agricoles 0,43

    Milieu intermédiaire
    21 - Artisans 2,87
    22 - Commerçants et assimilés 4,87
    43 - Professions intermédiaires de la santé et du travail social 5,01
    44 - Clergé 16,67
    45 - Professions intermédiaires de la fonction publique 6,01
    46 - Professions intermédiaires, administratives et commerciales d'entreprises 6,32
    47 - Techniciens 6,29
    48 - Contremaîtres, agents de maîtrise 3,46
    52 - Employés de la fonction publique 1,76
    53 - Policiers et militaires 2,43
    54 - Employés administratifs d'entreprise 4,02
    55 - Employés de commerce 3,40

    Milieu supérieur
    23 - Chefs d'entreprise de 10 salariés et plus 12,95
    31 - Professions libérales 21,15
    33 - Cadres de la fonction publique 17,47
    35 - Professions de l'information, des arts et du spectacle 12,98
    37 - Cadres administratifs et commerciaux des entreprises 15,70
    38 - Ingénieurs et cadres techniques des entreprises 20,92

    Milieu enseignant
    34 - Professeurs et professions scientifiques 21,52
    42 - Instituteurs et assimilés 13,14[

    Nous voyons que les fils de professeurs 21,52 % et d'instituteurs avec 13,14 % n'ont pas a avoir de "complexe" face aux fils de patrons ou de professions libérales lors des concours d'entrée.
    Le système éducatif n'est pas bon mais en tout cas pas pour les fils d'enseignants.
    Par contre il vaut mieux ne pas être fils d'agriculteur 1,65 % ou d'ouvrier 0,97 %.
    Qui a dit que le système français d'enseignement est trop élitiste ?
    les enseignants bien sur, mais surtout qu'on ne le change pas ...
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    je suis fille d'ouvrier qualifié et née en 1961, ça me correspond donc

    cela ne m'étonne pas du tout
    on se gardait bien de parler de grandes écoles aux filles ou fils d'ouvriers

    le but était le CAP voir le BEP puis, par ici la sortie, en tout cas dans ma région, je ne sais pas pour les autres

    Commentaire


    • #3
      Et bien oui DJAMILLA c'est comme ca "circulez y a rien à voir !" comme disait Coluche.
      Les enseignants largement représentatif de la gauche dite progressiste, égalitaire et bien sur laique, puisqu'elle veille sourcilleusement à ce que l'enseignement des écoles privées soit strictement contingenté, sont d'un conservatisme effarant. Il n'est d'ailleurs que de voir le schisme qui est en train de se produire au sein même du parti socialisme entre "modernes" et "anciens".

      Pendant ce temps les lycéen, largement manipulés par des enseignants qui ne songent qu'à leurs emplois du temps et à leur points de carrière sont poussés à la rue comme des moutons de panurge. Lorsque on leur demande qu'elles sont leurs revendication ils ne savent même pas répondre. Ils doivent attendre que leur professeurs et las associations de parents d'élèves qui leur sont inféodées leur soufflent la réponse.
      Il aura fallu attendre un gouvernement de droite pour que l'on ouvre enfin des filières préparatoires aux grandes écoles à des élèves venant de milieux défavorisés, ça c'est de la bonne discrimination positive, si on peut un jour éviter la consanguinité dans nos grandes écoles, le discours politique s'en trouverait largement éclairé.

      Pour info je vous le livre tel quel :

      En province, dans l'ouest particulièrement, la mobilisation des lycéens ne faiblit pas malgré l'annonce par Xavier Darcos du gel de son projet de réforme.

      Xavier Darcos a beau promettre que son projet de réforme du lycée est reporté à la rentrée 2010, et la plupart des observateurs estimer qu'il est, de fait, enterré, les lycéens ne désarment pas. La Fidl, principal syndicat étudiant, a demandé le «retrait» pur et simple de la réforme portée par Xavier Darcos, tout en assurant être favorable au principe d'une réforme du lycée. La fédération maintient son appel à la manifestation jeudi.

      Mardi, les lycéens étaient encore plusieurs milliers à défiler dans les rues des villes de France. A Paris, 1.800 personnes, selon la police, 2.500, selon les organisateurs, sont partis en fin de matinée de la place de la Bastille, sans savoir exactement où se rendre. Finalement, ils ont rallié la place Léon Blum, située non loin, où ils se sont dispersés vers 12h30.

      C'est en province que la mobilisation est la plus forte. A Bordeaux, de 5.000 à 7.000 élèves de lycées ont défilé mardi matin, encadrés par des professeurs et des parents d'élève. Pour Rayane Tahari, président de la Fidl (principal syndicat lycéen) Aquitaine, «La suspension de la réforme annoncée par Darcos était destinée à casser et décrédibiliser notre mouvement mais malgré ces effets d'annonce nous connaissons aujourd'hui la plus grosse mobilisation des lycéens depuis le début du mouvement». Et d'ajouter : «Même si la réforme est suspendue, cela ne résout absolument pas les problèmes de suppressions de postes et il faut rester vigilant».

      Post scriptum : la France est le seul pays au monde où le cout annuel de scolarisation est plus élevé pour un lycéen que pour un étudiant de faculté
      (et je m'arrête car j'ai les boules).
      Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
      Mahomet

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      • #4
        Les premiers pas de la discrimination positive en France

        LEMONDE.FR | 16.12.08 | 21h02 •

        Les programmes de discrimination positive se multiplient en France, que ce soit dans l'enseignement supérieur ou dans le monde du travail. Ces initiatives sont très diverses dans leurs ambitions, leurs modes de fonctionnement et leurs résultats. Mais une chose les réunit : en aucun cas il ne s'agit de discrimination positive sur une base ethnique, strictement interdite en France. Elles privilégient une discrimination positive basée sur les inégalités sociales ou géographiques, en ciblant les zones urbaines sensibles et les quartiers défavorisés.

        Dans l'enseignement supérieur, ce sont avant tout les filières d'excellence qui ont tenté de lutter contre une trop grande homogénéité dans leurs promotions, notamment en soutenant ou en recrutant directement les élèves de lycées situés dans les quartiers en difficulté.

        * Sciences Po. L'école parisienne a été la première à lancer un programme en faveur d'élèves issus de certains lycées classées en ZEP en 2001. Les candidats sont sélectionnés grâce à une procédure spécifique, différente du concours. En huit ans, près de 500 jeunes ont suivi cette voie. En 2007, 118 issus de 64 lycées différents ont été sélectionnés.

        * Henri IV. Le lycée a mis en place en 2005 une classe préparatoire aux études supérieures, d'une durée d'un an, pour les lycéens boursiers. 28 lycéens ont été sélectionnés cette année, ils pourront ensuite entrer dans les plus grandes classes préparatoires, la plupart à Henri IV.

        * "Une grande école, pourquoi pas moi ?", lancé en 2002 par l'Essec, puis élargi à 70 autres grandes écoles, ce programme propose à 4 000 lycéens de suivre des heures de tutorat et des sorties culturelles organisés par les étudiants de ces écoles. L'objectif est "d'accroître leurs chances de poursuivre des études supérieures ambitieuses", sans créer de voie d'admission spécifique. Parmi les 130 premiers bénéficiaires du programme de l'Essec, 19 % sont actuellement en classe préparatoire, 35 % dans une grande école, 29 % à l'université et 12 % dans des fillières courtes (IUT ou BTS). D'autres grandes écoles proposent des programmes bâtis sur le même modèle.
        Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
        Mahomet

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