NEW YORK (Nations Unies), 16 décembre (Xinhua) -- Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté mardi un projet de résolution avancé conjointement par les Etats-Unis et la Russie, déclaré son soutien au processus de paix d'Annapolis, lancé il y a un an, et son "attachement à l'irré versibilité des négociations bilatérales ", lesquelles doivent notamment aboutir à la cré ation d'un Etat palestinien.
La résolution 1850 (2008) a été adoptée avec 14 voix pour et une abstention (Libye).
Il s'agit de la première résolution adoptée par le Conseil de sécurité sur le Moyen-Orient depuis mai 2004.
Dans la résolution, le Conseil de sécurité a appelé les parties israélienne et palestinienne à "respecter les obligations qu'elles ont souscrites dans de la Feuille de route fondée sur les résultats" et à "s'abstenir de toute mesure de nature à entamer la confiance ou à remettre en cause l'issue des négociations".
Le Conseil de sécurité "appuie les principes convenus par les parties pour le processus de né gociations bilatérales et leurs efforts résolus visant à atteindre l'objectif de la conclusion d'un traité de paix qui résoudrait toutes les questions non réglées".
Le Conseil "demande instamment une intensification des efforts diplomatiques en vue de promouvoir, parallèlement aux progrès réalisés dans le processus bilatéral, la reconnaissance mutuelle et la coexistence pacifique de tous les Etats de la région afin de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient".
Il "invite tous les Etats et toutes les organisations internationales à contribuer à une atmosphère propice aux négociations et à appuyer le gouvernement palestinien qui est attaché aux principes définis par le Quatuor (Etats-Unis, UE, Russie et ONU) et dans l'Initiative arabe pour la paix".
Enfin, le Conseil se félicite que le Quatuor "envisage, en consultation avec les parties, d'organiser une réunion internationale à Moscou en 2009".
Dans le débat qui a précédé l'adoption de la résolution, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a indiqué que " l'occupation entamée en 1967 doit cesser" et que "les Palestiniens doivent voir l'établissement d'un Etat de la Palestine aux côtés d'Israël afin de coexister avec lui dans la paix et la sécurité".
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a mis l'accent sur le caractère irréversible des négociations de paix lancées à Annapolis.
Son homologue russe Sergey Lavrov a insisté pour sa part sur le soutien nécessaire de la communauté internationale et l'"audace " dont doivent faire preuve les deux parties dans l'accomplissement des "tâches importantes "qui les attendent.
La Conférence d'Annapolis, le 27 novembre 2007, a officiellement marqué la reprise des né gociations bilatérales israélo-palestiniennes en vue de conclure avant la fin de 2008 un traité de paix qui réglerait toutes les questions en suspens et d'aboutir à l'existence de deux Etats, Israël et la Palestine.
Le représentant de la Libye a regretté que le texte du projet de résolution n'aille pas plus loin, estimant: "Le niveau minimum de conditions propices à une solution juste nécessite que l'on condamne les pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés et que l'on y mette fin".
La résolution 1850 (2008) a été adoptée avec 14 voix pour et une abstention (Libye).
Il s'agit de la première résolution adoptée par le Conseil de sécurité sur le Moyen-Orient depuis mai 2004.
Dans la résolution, le Conseil de sécurité a appelé les parties israélienne et palestinienne à "respecter les obligations qu'elles ont souscrites dans de la Feuille de route fondée sur les résultats" et à "s'abstenir de toute mesure de nature à entamer la confiance ou à remettre en cause l'issue des négociations".
Le Conseil de sécurité "appuie les principes convenus par les parties pour le processus de né gociations bilatérales et leurs efforts résolus visant à atteindre l'objectif de la conclusion d'un traité de paix qui résoudrait toutes les questions non réglées".
Le Conseil "demande instamment une intensification des efforts diplomatiques en vue de promouvoir, parallèlement aux progrès réalisés dans le processus bilatéral, la reconnaissance mutuelle et la coexistence pacifique de tous les Etats de la région afin de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient".
Il "invite tous les Etats et toutes les organisations internationales à contribuer à une atmosphère propice aux négociations et à appuyer le gouvernement palestinien qui est attaché aux principes définis par le Quatuor (Etats-Unis, UE, Russie et ONU) et dans l'Initiative arabe pour la paix".
Enfin, le Conseil se félicite que le Quatuor "envisage, en consultation avec les parties, d'organiser une réunion internationale à Moscou en 2009".
Dans le débat qui a précédé l'adoption de la résolution, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a indiqué que " l'occupation entamée en 1967 doit cesser" et que "les Palestiniens doivent voir l'établissement d'un Etat de la Palestine aux côtés d'Israël afin de coexister avec lui dans la paix et la sécurité".
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a mis l'accent sur le caractère irréversible des négociations de paix lancées à Annapolis.
Son homologue russe Sergey Lavrov a insisté pour sa part sur le soutien nécessaire de la communauté internationale et l'"audace " dont doivent faire preuve les deux parties dans l'accomplissement des "tâches importantes "qui les attendent.
La Conférence d'Annapolis, le 27 novembre 2007, a officiellement marqué la reprise des né gociations bilatérales israélo-palestiniennes en vue de conclure avant la fin de 2008 un traité de paix qui réglerait toutes les questions en suspens et d'aboutir à l'existence de deux Etats, Israël et la Palestine.
Le représentant de la Libye a regretté que le texte du projet de résolution n'aille pas plus loin, estimant: "Le niveau minimum de conditions propices à une solution juste nécessite que l'on condamne les pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés et que l'on y mette fin".
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