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L’économie algérienne reste très dépendante du pétrole

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  • L’économie algérienne reste très dépendante du pétrole

    L’économie algérienne reste très dépendante du pétrole : où sont les relais de croissance promis ?


    Par samir allam , tsa

    [IMG]http://www.***********************/images/articles/chakibkhalil.jpg[/IMG] La réunion extraordinaire de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est ouverte aujourd'hui à Oran. L'Opep devrait baisser son offre de deux millions de barils par jour et elle attend une diminution comprise entre 500.000 et 600.000 barils par jour de l'offre des pays non membres. Pour le cartel, il s'agit d'envoyer un message fort aux marchés et se montrer convaincant pour éviter un baril à moins de 30 dollars durant les prochains mois.

    Une telle perspective de prix constituerait un désastre pour plusieurs pays, dont l'Algérie. Le budget de l'année 2009 a été en effet bâti sur la base d'un baril à 37 dollars. L'économie nationale reste dépende quasi-exclusivement des exportations de pétrole brut et de gaz naturel -dont les prix sont en partie indexés sur ceux du pétrole. Les exportations hors hydrocarbures ne représentent un peu moins de deux milliards de dollars en 2008, soit près de 3% du volume global des exportations du pays. Cette situation fait peser une menace sur la croissance. En 2009, elle est attendue à 3,8%, selon la Banque Mondiale.

    Pourtant, durant les dix dernières années, l'Algérie a dépensé des dizaines de milliards de dollars dans des investissements destinés à diversifier l'économie nationale et à la rendre moins dépendante des hydrocarbures. Sur les cinq dernières années, Sonatrach a entamé une politique de diversification tous azimuts et une stratégie d'internationalisation, avec des investissements moyens de 15 milliards de dollars par an. Ces dépenses devaient doter l'Algérie de relais de croissance issus de la pétrochimie et de l'industrie qui remplaceraient progressivement la part des revenus pétroliers et gaziers. Mais les résultats tardent à venir : en 2009, l'Algérie sera aussi dépendante du pétrole qu'en 1999. Une baisse brutale des prix plongerait l'économie nationale dans une situation des plus difficiles.

    L'Algérie a également accueilli des dizaines d'investisseurs étrangers dans plusieurs domaines : la téléphonie mobile, la banque, le ciment, la manufacture, l'automobile - tous les grandes concessionnaires sont implantés en Algérie-, l'agroalimentaire, les services... Cette présence étrangère a certes permis de rendre certains produits et services disponibles pour la population, mais elle ne semble pas avoir contribué à la diversification attendue de l'économie nationale.

    Aucun groupe étranger implanté en Algérie n'exporte ses produits et aucune banque filiale algérienne d'une banque étrangère n'a décidé par exemple de se lancer à l'assaut des marchés maghrébins pour y mener des opérations. Bien au contraire : ces entreprises financent leur développement en dinars et transfèrent leurs bénéfices en devises, contribuant indirectement à l'affaiblissement de l'économie nationale.

    Après dix ans de hausse continue du baril sur les marchés internationaux, l'Algérie, qui a engrangé plu de 500 milliards de dollars de recettes globales reste aussi dépendante du pétrole qu'avant.

  • #2
    ces entreprises financent leur développement en dinars et transfèrent leurs bénéfices en devises, contribuant indirectement à l'affaiblissement de l'économie nationale.
    .........................................


    .....contribuant a l'affaiblissement de l'économie nationale c'est du n importe quoi ce journaliste

    Commentaire


    • #3
      L’économie algérienne reste très dépendante du pétrole : où sont les relais de croissance promis ?


      Avant de poser ce genre de question, ce "journaliste", devrait savoir ce que c'est une croissance.

      mais bon, on a les journalistes aussi qu'on mérite.
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        L'Algérie a également accueilli des dizaines d'investisseurs étrangers dans plusieurs domaines : la téléphonie mobile, la banque, le ciment, la manufacture, l'automobile - tous les grandes concessionnaires sont implantés en Algérie-, l'agroalimentaire, les services... Cette présence étrangère a certes permis de rendre certains produits et services disponibles pour la population, mais elle ne semble pas avoir contribué à la diversification attendue de l'économie nationale.
        The fault is by the Algerian goverment. A lot of investors want to invest huge in Algeria banking, telecom, mining, agriculture etc but it is difficult for them to invest because of corruption, bureaucracy and have to pay money to FLN etc..

        Take an exaple to Saudi Arabia who has now better investment climate then Germany because King Abdullah made it for investors easy to invest and has eliminated corruption, bureacracy etc. Now are the atractting 24 billion dollar FDI in non-oil sectors and only 25% of GDP is now oil..


        Algeria can do the same, make it easier for investors to invest and it will atractte more FDI that means more companies , more jobs and a more divers economy..

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        • #5
          Algeria can do the same, make it easier for investors to invest
          That's easy to say but very difficult to achieve, mainly because of a lack of political stability.

          Foreign investors are not fool, none of them will take the risk to operate heavy investments because they know in advance that the system is rotten. That's why theey just come to Algeria with the hope to pick-up money and surely not to create real local richness.
          Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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