Quand on revient sur ce qui s'est passé un peu partout en Algerie, et en particulier sur Notre chere Mitidja, on a vraiment envie de vomir sur les bulletins du referendum de l'amnistie de ce 29 dept.
Merci au journal Le Monde pour nous avoir fait revenir à l'histoire:
Merci au journal Le Monde pour nous avoir fait revenir à l'histoire:
Pas de grillons. Pas de chiens. Pas de cris d'enfants. Un silence de mort. D'Ouled Allal, il ne reste rien. Tout est plat et vide, ou presque. Quelques bâtiments sont encore debout, tous éventrés. Ici, une ancienne école. Là, un château d'eau, percé en plein coeur par un obus. Un peu plus loin, une mosquée. Portes et fenêtres ont disparu. Le minaret a tenu bon. Dans la ruine, dessous, campe une famille de sept enfants * – le dernier a huit mois *–, sans eau, sans gaz, sans électricité. Ils sont arrivés de Blida en 2003, après cinq années d'errance....
A Raïs et Bentalha, lieux de massacre emblématiques de la "décennie de sang" que vient de traverser l'Algérie, la vie a repris. A Ouled Allal, à quelques kilomètres, elle s'est arrêtée depuis longtemps. Au début des années 1990, ce hameau de la Mitidja a eu le malheur de se retrouver au cœur de la tempête. L'endroit était stratégique. Grâce aux deux oueds qui le bordent, on passe, comme dans un corridor, du maquis de Chréa, en pleine montagne, au cœur de la capitale, Alger.
Jadis, pour se nourrir à Ouled Allal, il suffisait de tendre la main. Fruits et légumes poussaient en abondance. Un petit paradis. Et puis les Groupes islamiques armés (GIA) ont décidé que ce hameau, qui comptait alors 8 000 habitants, serait leur état-major régional. Ils ont installé une logistique et fabriqué des bombes. Pris en tenaille entre les insurgés et l'armée, les habitants ont vécu un enfer. Le village est devenu champ de bataille. Pour déloger les GIA, l'armée a fini par lancer ses avions. En 1999, il restait quelques demeures encore vaillantes. Il a fallu les raser, elles avaient toutes été piégées par les GIA. Ouled Allal était anéanti......
lire la suite En Algérie, dans la Mitidja, ni pardon ni oubli
A Raïs et Bentalha, lieux de massacre emblématiques de la "décennie de sang" que vient de traverser l'Algérie, la vie a repris. A Ouled Allal, à quelques kilomètres, elle s'est arrêtée depuis longtemps. Au début des années 1990, ce hameau de la Mitidja a eu le malheur de se retrouver au cœur de la tempête. L'endroit était stratégique. Grâce aux deux oueds qui le bordent, on passe, comme dans un corridor, du maquis de Chréa, en pleine montagne, au cœur de la capitale, Alger.
Jadis, pour se nourrir à Ouled Allal, il suffisait de tendre la main. Fruits et légumes poussaient en abondance. Un petit paradis. Et puis les Groupes islamiques armés (GIA) ont décidé que ce hameau, qui comptait alors 8 000 habitants, serait leur état-major régional. Ils ont installé une logistique et fabriqué des bombes. Pris en tenaille entre les insurgés et l'armée, les habitants ont vécu un enfer. Le village est devenu champ de bataille. Pour déloger les GIA, l'armée a fini par lancer ses avions. En 1999, il restait quelques demeures encore vaillantes. Il a fallu les raser, elles avaient toutes été piégées par les GIA. Ouled Allal était anéanti......
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