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En Algérie, les islamistes du GSPC restent sourds à l'offre de paix

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  • En Algérie, les islamistes du GSPC restent sourds à l'offre de paix

    Combien sont-ils à continuer de défier le pouvoir et à refuser de déposer les armes ? Il est impossible de le savoir avec exactitude. Les autorités algériennes parlent de 300 à 1 000 individus. La charte présidentielle "pour la paix et la réconciliation" , soumise jeudi 29 septembre à référendum, ne semble pas, en tout cas, avoir entraîné jusque-là de nombreuses redditions. Elle propose pourtant l'extinction des poursuites judiciaires contre les combattants "qui mettraient fin à leur activité armée" , à l'exception de ceux "impliqués dans des massacres collectifs, des viols ou des attentats à l'explosif dans des lieux publics".

    Six ans après la "concorde civile" qui avait permis à 6 000 islamistes armés de réintégrer la vie civile en bénéficiant de l'impunité, le président Bouteflika propose ce qu'il appelle "un vaccin de rappel", dans l'espoir de mettre fin à "l'effusion de sang" qui endeuille l'Algérie depuis plus de dix ans et a déjà fait quelques 150 000 morts, des milliers de disparus et un million et demi de réfugiés.

    Si certains éléments de la base du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) sont tentés de saisir cette main tendue et attendent, dit-on, l'entrée en vigueur de cette amnistie partielle pour déposer les armes, le commandement du GSPC, lui, reste inflexible.

    "Non au dialogue. Non à la trêve. Non à la réconciliation." Le fameux "triple non" du GSPC est toujours à l'ordre du jour. "Le GSPC a changé. Il est passé d'une guérilla politique à un djihad religieux. Il campe sur des principes et n'accepte plus la moindre discussion avec le pouvoir. Celui-ci a beau le supplier de renoncer à la lutte armée et assurer ses combattants qu'ils seront accueillis à bras ouverts, eux ne veulent rien entendre. C'est un dialogue de sourds", explique Fayçal Oukaci, spécialiste des mouvements armés au quotidien algérien L'Expression.

    BRAQUAGES DE BANQUES

    Fortement implanté dans certaines régions, en particulier le secteur de Boumerdès et celui de Tizi Ouzou, à une soixantaine de kilomètres à l'est de la capitale algérienne, le GSPC continue de sévir presque quotidiennement. A l'approche du référendum du 29 septembre, il a même multiplié les embuscades comme autant de défis lancés au régime. Depuis le début de septembre, cinquante personnes sont encore mortes dans des violences en Algérie.

    "La grande force du GSPC, c'est qu'il dispose de relais en ville, des gens à qui il offre des salaires et même du travail et qui braquent pour lui des banques et des postes. Ces attaques sont si fréquentes que la presse n'en parle même plus. Leurs auteurs sont des jeunes d'une vingtaine d'années qui ne croient pas nécessairement au djihad mais qui croient à l'argent !", rapporte encore Fayçal Oukaci. Selon lui, le GSPC "continue de recruter" sans peine, tant les injustices sociales perdurent dans le pays. Aussi, il ne croit en aucun cas à "une cascade de redditions" au lendemain du référendum, comme certains hauts responsables algériens en ont fait le pari.

    Dernier des groupes armés en activité, le GSPC est né en 1998 d'une scission des Groupes islamiques armés (GIA). Il s'en prend essentiellement aux forces de sécurité (militaires, gendarmes, garde-communaux...) mais on lui attribue aussi la longue prise en otages de trente-deux Européens, en 2003, dans le Sahara algérien. Deux de ses sites Internet viennent d'être fermés, ce qui rend d'autant plus difficile de démêler dans les informations qui circulent sur son compte la part d'intoxication et celle de vérité.

    Le GSPC est-il affilié au mouvement Al-Qaida d'Oussama Ben Laden ? Les autorités algériennes l'affirment. Les services de renseignement français accréditent cette thèse, tandis que plusieurs spécialistes des groupes armés la démentent catégoriquement.

    Source: Le monde

  • #2
    La lutte implacable continuera...

    Je crois que les terroristes qui veulent se rendre sont nombreux.Il est vrai qu'une partie a décidé de refuser cette charte.Tant mieux.Comme ça nos forces pouront les isoler et les neutraliser.Ce n'est qu'une question de temps.On l'espère toutes et tous.

    Voici un article de l'expression qui en parle :

    Plusieurs redditions attendues
    29 septembre 2005 -


    Il est presque impossible d’avancer un chiffre exact sur le nombre de terroristes encore actifs.


    Un important nombre de terroristes affiliés au Gspc activant dans différentes phalanges ont décidé de déposer les armes dans plusieurs régions du territoire national, avant le référendum d’aujourd’hui, portant sur la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, prônée par le président de la République. Ils sont estimés à plus d’une trentaine. On citera les cas de Boumerdès, Jijel, Khenchela, Annaba, Chlef et Relizane. Mais parallèlement à ces opérations, les irréductibles continuent de semer la psychose avec un nouveau «mode opératoire»: attentats, faux barrages et rackets.
    Les dernières attaques terroristes, perpétrées à Skikda, Boumerdès et une bonne partie de la Kabylie jusqu’à Jijel, renseignent sur les commanditaires de cercles d’intérêts qui instrumentalisent «la détresse », des gens contre toutes les catégories de citoyens, sans tenir compte ni de l’âge ni de la situation de la victime et dont la plupart sont des civils, des policiers ou des militaires en service. Des sources sécuritaires ont déduit que les endroits choisis sont à même de frapper les esprits et de semer la panique et la terreur dans la société. Ces régions restent la plaque tournante des groupuscules irréductibles du Gspc, où la topologie et le relief du terrain leur permettent d’évoluer en toute quiétude. Quoique complètement anéantis par les guerres des chefs et les coups de boutoirs assénés par les forces antiterroristes, tous corps confondus, au cours des multiples opérations de ratissage, les quelques pseudos émirs semblent vouloir développer un redéploiement provoquant une recrudescence criminelle, comme c’est le cas à Boumerdès. Les derniers attentats perpétrés dans cette région sont l’oeuvre de la redoutable katiba El Anasr dirigée par Abdelhamid Saâdouni alias Abou El Haithem, émir de la zone II qui a sous sa coupe 150 terroristes, ou encore katiba Al Arkoum, qui sévit avec 50 terroristes au niveau de la périphérie de Zemmouri. Dans les Aurès, le nombre de terroristes encore actifs est estimé à une soixantaine en plus de cent cinquante terrés dans les monts d’Annaba et Guelma, dirigés par le tristement célèbre Abou El Miaâd qui a récemment réussi à prendre la fuite vers la wilaya de Skikda. Pour la région de Jijel et Béjaïa, le nombre de terroristes est évalué à 200 éléments activant dans katibet Ennour créée par Salah Zerbah alias El Balafré, qui fait le mort. A l’ouest, des groupes dormants occupent encore le maquis. Il s’agit de l’organisation armée Houmet Eddaoua Essalafia dirigée par Salim El Afghani et de deux autres katibet, composées des desperados du GIA. Selon nos sources, il est presque impossible d’avancer un chiffre exact sur le nombre de terroristes encore actifs. Très au fait du dossier terroriste, ces sources estiment néanmoins qu’ils sont un peu plus de 1000. Un chiffre qui sera considérablement réduit après le référendum d’aujourd’hui, car, ont précisé les mêmes sources, des dizaines, parmi eux, ont exprimé leur volonté de déposer les armes. S’exprimant sur le dossier sécuritaire, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M.Yazid Zerhouni, révélera dans ce contexte, que plusieurs terroristes se sont rendus à l’est, au centre et à l’ouest, confirmant que des Tunisiens et Marocains qui ont tenté de rejoindre les maquis du Gspc, ont été interpellés. Le ministre avait également indiqué sous toute réserve, que le chiffre des groupes armés, terrés dans les maquis est estimé entre 800 et 1000 éléments dont le nombre a été réduit dans certaines wilayas (Khenchela, Annaba, Tébessa, Jijel et Chlef).
    En tous les cas, ont indiqué nos sources, ce remue-ménage tapageur, cette prolifération des dernières actions terroristes, ne sont qu’une tempête dans un verre d’eau. Le plan de déstabilisation soutenu par de multiples parties étrangères contre la réconciliation nationale et contre la paix a été éventé et est en train d’être contré. Nos sources ont estimé que les criminels actuellement dans les maquis, terrés comme des rats, n’ont ni le nombre, ni les alliances d’antan, ni le temps, car on s’attend à des redditions par centaines après le référendum. Notons également que le peuple a retenu que l’ex-FIS était une organisation agréée au mépris des lois de la République, qui a préparé puis déclenché une guerre contre l’Etat, en créant des groupes de sanguinaires. Leur dossier a été définitivement clos, ils n’ont plus de choix, c’est soit la mort, soit la reddition, ont estimé nos sources.
    C’est donc la fin du Gspc, comme ce fut la fin de l’AIS, où vingt-six phalanges se sont ralliées lors de la trêve sur la loi de la rahma prônée par le président de la République, Liamine Zeroual. Sous la loi de la Concorde civile, des centaines de terroristes ont déposé les armes. Jusqu’à 2004, après les élections présidentielles du 8 avril, à Jijel, Bouira, Relizane, Chlef et plusieurs autres wilayas, les services de sécurité ont enregistré près de 350 redditions. La réconciliation nationale sera la dernière chance attribuée aux infra-humains et pseudo-djihadistes
    .




    Ikram GHIOUA

    Source :l'expression.

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    • #3
      la charte ne s'est pas adressée a un organisme, la charte dit clairement qui est le vainqueur ,elle dit clairement qu'elle s'dresse aux personnes...

      citation
      "Le GSPC est-il affilié au mouvement Al-Qaida d'Oussama Ben Laden ? Les autorités algériennes l'affirment. Les services de renseignement français accréditent cette thèse, tandis que plusieurs spécialistes des groupes armés la démentent catégoriquement."
      appartenir a al quaida veut dire adherer a ses theses et mettre en pratique et sur le terrain ses methode qu'elle apres benit....il y'a une quaidisiation...le GSPC pour cela est afflié a al quaida
      « Puis-je rendre ma vie
      Semblable à une flûte de roseau
      Simple et droite
      Et toute remplie de musique »

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      • #4
        Sirocco

        Hier tu affirmais que les terroristes étaient principalement actifs en Kabylie et aujourd'hui tu accrédites ma thèse que les actifs sont dans la région de Tamerlan (Annaba) comme je l'affirmais Comme quoi avant d'écrire et de contredire il faut vérifier ses dires
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          Non zwina.C'est un article de l'expression qui l'affirme.
          Tu sais à mon avis il ya des groupes de terros partout où ils peuvent se cacher.Certains ,il parait ,sont calmes et attendent l'approbation de la charte pour se rendre.Ce qui n'est pas le cas de ceux qui sont en kabylie ou boumerdès.Ceux-là ils refusent la charte.Ils jurent de continuer leurs crimes.Qd à ceux qui sont vers annaba ,ils sont completement encerclés et l'armée ne veut pas donner l'assaut car il ya des femmes et des enfants qui leur servent de bouclier humain.
          Dernière modification par sirroco, 29 septembre 2005, 17h48.

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