Annonce

Réduire
Aucune annonce.

PETROLE/Le prix recule après un nouveau plus bas depuis juillet 2004 à New York

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • PETROLE/Le prix recule après un nouveau plus bas depuis juillet 2004 à New York

    Londres (AWP International) - Les prix du pétrole brut reculaient jeudi en fin d'échanges européens, après être tombés à un nouveau plus bas depuis quatre ans à New York, en raison de la persistance de craintes sur la demande et malgré la baisse de la production annoncée mercredi par l'Opep.

    Vers 17HOO GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 45 dollars, en baisse de 53 cents par rapport à la clôture de mercredi soir.

    A la même heure, à New York, le baril de "light sweet crude" pour livraison en janvier (avant-dernier jour de cotation de ce contrat) s'échangeait à 38,55 dollars, perdant 1,51 dollar. Vers 16H10 GMT, le brut new-yorkais est tombé à 37,68 dollars, un nouveau plus bas depuis le 1er juillet 2004.

    Les prix du pétrole n'ont guère profité de la faiblesse du billet vert, qui est tombé jeudi à des plus bas depuis trois mois, encourageant en principe les achats de matières premières, libellées en dollars.

    "Avec un dollar qui, même affaibli, ne suffit manifestement pas à supporter les prix, l'Opep va devoir mobiliser ses propres ressources pour enrayer la chute des prix. Et comme les entreprises du secteur minier l'ont montré, en baissant leur production de façon plus agressive que l'Opep, sortir d'une demande en chute libre est une lutte de chaque semaine", commentait Ed Meir de MF Global.

    En outre, les craintes sur la demande continuent de peser sur les cours: les stocks de produits pétroliers se sont de nouveau étoffés la semaine dernière aux Etats-Unis, bien plus que prévu par les analystes, selon le département américain à l'Energie (DoE).

    Sur les quatre dernières semaines, les Américains ont consommé en moyenne 19,6 millions de barils par jour de produits pétroliers, soit une baisse de 4,9% comparé à un an plus tôt. La consommation d'essence a notamment fléchi de 2,7% et celle de produits distillés de 4,5%.

    Quant à la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), le marché restait dubitatif sur sa capacité à influencer les cours.

    L'Opep a annoncé mercredi une baisse de sa production de 2,2 millions de barils par jour à l'issue d'une réunion à Oran, en Algérie. Cette réduction sera effective au 1er janvier.

    Selon certains analystes, les baisses de production annoncées précédemment par l'Opep n'ont été appliquées par ses membres qu'à hauteur de 50% à 60%.

    De plus, si la Russie et l'Azerbaïdjan, conviés à Oran, se sont dits prêts à des baisses de production, aucun accord formel n'a été arraché. Le déclin naturel des gisements russes pourrait juste équivaloir à une aide involontaire de la Russie.

    Signe du spectaculaire retournement du marché pétrolier, les analystes de la banque américaine Goldman Sachs, qui jugeaient possibles il y a quelques mois des pics à 200 dollars, avancent désormais que le baril pourrait tomber prochainement à 30 dollars.

    "Le problème qui subsiste est qu'aujourd'hui personne n'est en mesure de faire un pronostic fiable sur l'économie mondiale, et, par défaut, sur le niveau de la demande mondiale", estimait Olivier Jakob, du cabinet suisse Petromatrix.

    "Le prochain sommet (de l'Opep) doit avoir lieu en mars mais si les prix s'effondrent sous 30 dollars, il ne fait aucun doute que l'Organisation se réunira avant et décidera de nouvelles baisses", ajoutait Nimit Khamar, de Sucden.

    ft
    (AWP/18 décembre 2008 18h25)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
Chargement...
X