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Le président américain George Bush estime qu’il a «l’obligation» de ne pas léguer une «catastrophe majeure» à son successeur. Et la Maison-Blanche n’exclut plus un dépôt de bilan «maîtrisé» pour les constructeurs en crise.
Au cours d’une audition devant un centre de réflexion à Washington, George W. Bush s’est donné une mission. Une autre. Et peut-être la dernière : celle de ne pas léguer une «catastrophe majeure» à son successeur Barack Obama sous la forme d’un effondrement de l’industrie automobile. «J’éprouve une obligation envers mon successeur (...) Je crois qu’il est de bonne politique de ne pas déverser sur lui (Obama) une catastrophe majeure» pour son premier jour de présidence, a déclaré George Bush, qui passera le relais le 20 janvier prochain à son successeur démocrate Barack Obama. Ces propos renforcent ainsi les spéculations autour de l’imminence d’une décision concernant le sort des constructeurs américains.
La Maison-Blanche, qui a évoqué la semaine dernière possibilité de puiser des fonds dans le plan Paulson pour sauver l’industrie automobile, a indiqué jeudi qu’elle n’excluait pas l’hypothèse d’un dépôt de bilan des constructeurs automobile. Un dépôt de bilan maîtrisé, et non pas incontrôlé, figure parmi «un éventail d’options» examinées par l’administration, «et les options sont nombreuses», a affirmé Dana Perino, la porte-parole de la Maison Blanche. Elle a également rappelé que le président Bush refusait le scénario d’un dépôt de bilan incontrôlé. Ce scénario aurait des conséquences «terribles» sur l’économie américaine, qui est déjà mal en point et qui ne pourrait pas les supporter, a ajouté Dana Perino.
JDF
Au cours d’une audition devant un centre de réflexion à Washington, George W. Bush s’est donné une mission. Une autre. Et peut-être la dernière : celle de ne pas léguer une «catastrophe majeure» à son successeur Barack Obama sous la forme d’un effondrement de l’industrie automobile. «J’éprouve une obligation envers mon successeur (...) Je crois qu’il est de bonne politique de ne pas déverser sur lui (Obama) une catastrophe majeure» pour son premier jour de présidence, a déclaré George Bush, qui passera le relais le 20 janvier prochain à son successeur démocrate Barack Obama. Ces propos renforcent ainsi les spéculations autour de l’imminence d’une décision concernant le sort des constructeurs américains.
La Maison-Blanche, qui a évoqué la semaine dernière possibilité de puiser des fonds dans le plan Paulson pour sauver l’industrie automobile, a indiqué jeudi qu’elle n’excluait pas l’hypothèse d’un dépôt de bilan des constructeurs automobile. Un dépôt de bilan maîtrisé, et non pas incontrôlé, figure parmi «un éventail d’options» examinées par l’administration, «et les options sont nombreuses», a affirmé Dana Perino, la porte-parole de la Maison Blanche. Elle a également rappelé que le président Bush refusait le scénario d’un dépôt de bilan incontrôlé. Ce scénario aurait des conséquences «terribles» sur l’économie américaine, qui est déjà mal en point et qui ne pourrait pas les supporter, a ajouté Dana Perino.
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