Plusieurs responsables du Hamas à Gaza et à Beyrouth ont assuré jeudi que le mouvement de la Résistance islamique ne prolongerait pas sa trêve de six mois avec Israël, alors que les violences ont déjà repris.
Selon le Hamas, le cessez-le-feu expire vendredi, mais Israël maintient qu'aucune date n'était prévue dans l'accord de trêve non-écrit.
Jeudi, des militants palestiniens de la Bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, ont tiré 11 roquettes et six obus de mortier vers l'Etat hébreu. L'armée israélienne a de son côté mené au moins deux frappes aériennes contre des groupes accusés de tirer des roquettes. Les violences restent toutefois moins importantes qu'avant la trêve.
"Il n'y a aucune chance de prolonger le calme", a estimé le porte-parole du Hamas dans la Bande de Gaza, Fawzi Barhoum. A Beyrouth, un autre responsable du Hamas, Osama Hamdan a affirmé à l'Associated Press que la trêve prendrait bien fin vendredi.
On ignorait s'il s'agissait de la position définitive du Mouvement de la résistance islamique, dont les dirigeants font souvent des déclarations contradictoires. Cette semaine, un responsable du Hamas en exil à Damas avait affirmé que la trêve ne serait pas renouvelée, alors que d'autres à Gaza laissaient la porte ouverte à une prolongation du cessez-le-feu.
La trêve conclue le 19 juin entre les activistes palestiniens de la Bande de Gaza et l'armée israélienne était relativement respectée. Mais le calme a été rompu par une incursion le 4 novembre dans la bande de Gaza de l'armée israélienne, qui a déclaré avoir détruit un tunnel devant être utilisé pour enlever des soldats israéliens. Les activistes palestiniens ont riposté en reprenant des tirs de roquettes quotidiens vers le sud de l'Etat hébreu.
Lors d'une conférence de l'Institut des études sur la sécurité nationale à l'université de Tel Aviv, le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a dénoncé le régime du Hamas à Gaza, mais appelé à la poursuite des efforts de paix avec les Palestiniens et la Syrie. Il a souhaité des négociations sérieuses avec les Palestiniens pour parvenir à un accord même s'il nécessitera des "concessions douloureuses". Et il a estimé qu'"on peut parvenir à un traité de paix avec la Syrie".
Un traité de paix permettrait de rompre les liens entre Damas et Téhéran, ainsi qu'avec les mouvements du Hamas et du Hezbollah au Liban, a-t-il expliqué. "La Syrie n'est pas obligée de faire partie de l'axe du mal", a-t-il dit. "La Syrie veut reprendre des liens avec l'Occident et les Etats-Unis. Retirer la Syrie de l'axe du mal est dans l'intérêt israélien".
Le chef du gouvernement israélien a ajouté qu'on ne pouvait pas garantir que des pourparlers pourraient aboutir, mais "comment pourrons-nous savoir si nous n'essayons pas"? "Comment pouvons-nous essayer si nous ne sommes pas prêts à prendre des risques?", a-t-il demandé. Ehoud Olmert doit se rendre en Turquie la semaine prochaine pour des entretiens au cours desquels le sujet des pourparlers avec la Syrie sera sans doute abordé.
source : AP
Selon le Hamas, le cessez-le-feu expire vendredi, mais Israël maintient qu'aucune date n'était prévue dans l'accord de trêve non-écrit.
Jeudi, des militants palestiniens de la Bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, ont tiré 11 roquettes et six obus de mortier vers l'Etat hébreu. L'armée israélienne a de son côté mené au moins deux frappes aériennes contre des groupes accusés de tirer des roquettes. Les violences restent toutefois moins importantes qu'avant la trêve.
"Il n'y a aucune chance de prolonger le calme", a estimé le porte-parole du Hamas dans la Bande de Gaza, Fawzi Barhoum. A Beyrouth, un autre responsable du Hamas, Osama Hamdan a affirmé à l'Associated Press que la trêve prendrait bien fin vendredi.
On ignorait s'il s'agissait de la position définitive du Mouvement de la résistance islamique, dont les dirigeants font souvent des déclarations contradictoires. Cette semaine, un responsable du Hamas en exil à Damas avait affirmé que la trêve ne serait pas renouvelée, alors que d'autres à Gaza laissaient la porte ouverte à une prolongation du cessez-le-feu.
La trêve conclue le 19 juin entre les activistes palestiniens de la Bande de Gaza et l'armée israélienne était relativement respectée. Mais le calme a été rompu par une incursion le 4 novembre dans la bande de Gaza de l'armée israélienne, qui a déclaré avoir détruit un tunnel devant être utilisé pour enlever des soldats israéliens. Les activistes palestiniens ont riposté en reprenant des tirs de roquettes quotidiens vers le sud de l'Etat hébreu.
Lors d'une conférence de l'Institut des études sur la sécurité nationale à l'université de Tel Aviv, le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a dénoncé le régime du Hamas à Gaza, mais appelé à la poursuite des efforts de paix avec les Palestiniens et la Syrie. Il a souhaité des négociations sérieuses avec les Palestiniens pour parvenir à un accord même s'il nécessitera des "concessions douloureuses". Et il a estimé qu'"on peut parvenir à un traité de paix avec la Syrie".
Un traité de paix permettrait de rompre les liens entre Damas et Téhéran, ainsi qu'avec les mouvements du Hamas et du Hezbollah au Liban, a-t-il expliqué. "La Syrie n'est pas obligée de faire partie de l'axe du mal", a-t-il dit. "La Syrie veut reprendre des liens avec l'Occident et les Etats-Unis. Retirer la Syrie de l'axe du mal est dans l'intérêt israélien".
Le chef du gouvernement israélien a ajouté qu'on ne pouvait pas garantir que des pourparlers pourraient aboutir, mais "comment pourrons-nous savoir si nous n'essayons pas"? "Comment pouvons-nous essayer si nous ne sommes pas prêts à prendre des risques?", a-t-il demandé. Ehoud Olmert doit se rendre en Turquie la semaine prochaine pour des entretiens au cours desquels le sujet des pourparlers avec la Syrie sera sans doute abordé.
source : AP
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