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Achiou et Metref bloqués par la FAF
Achiou et Metref bloqués par la FAF
Par : A. KARIM
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Il y avait comme une grosse colère collective, doublée d’un sentiment de frustration et d’incompréhension, hier après-midi, sur la place sportive de Tizi Ouzou où les inconditionnels de la JS Kabylie ruminaient rageusement leur colère contre la décision incongrue de la FAF, via la Ligue nationale de football de ne pas octroyer le droit à Hocine Achiou de prendre part au derby maghrébin face aux Forces armées royales de Rabat dans le cadre de la demi-finale aller de la coupe nord-africaine.
Les milliers de supporters de la JSK, qui avaient littéralement envahi les abords du stade du 1er-Novembre, n’avaient d’ailleurs pas compris le pourquoi de ce subit revirement de situation aux allures d’une véritable volte-face des responsables de la LNF qui, après avoir pourtant officialisé la qualification, dans leurs clubs respectifs, des joueurs Hocine Achiou et Hocine Metref (ndlr, voir Liberté du jeudi 18 décembre 2008), a surpris la JSK et l’ESS par l’entremise d’une correspondance télécopiée dans laquelle l’instance qui gère la compétition leur fait savoir que les deux éléments sus-mentionnés n’avaient pas le droit de participer aux rencontres officielles de leurs teams car… signataires de contrats de six mois seulement, alors que la nouvelle réglementation qui entrera en vigueur à partir de janvier 2009 fixe à deux années la durée minimale des contrats devant dorénavant lier tout joueur à son club employeur.
En termes plus clairs, ni Achiou avec la JSK ni Metref avec l’ESS ne pourront jouer la moindre rencontre officielle sans avoir, auparavant, (re)signer jusqu’en… juin 2010 !
Sachant pertinemment que ces deux joueurs de classe internationale se soient, chacun, fixés comme objectif de repartir, dès la fin de la saison en cours, vers la quête d’un contrat professionnel en Europe, la nouvelle décision de la FAF risque de poser problème. À moins qu’Achiou comme Metref se résignaient, finalement, à prolonger la durée initialement prévue de leurs contrats respectifs pour ne pas rester hors la loi et pouvoir, du coup, jouer sous leurs nouvelles couleurs, tout en incluant une de ces clauses contractuelles qui les autoriserait à rejoindre leur club étranger de leur choix sans pour autant verser à leurs actuelles teams employeurs la fameuse indemnité de transfert. Avec l’accord de Hannachi et Serrar, bien évidemment.
Il serait, enfin, intéressant et assez instructif, du reste, de connaître les motivations et arguments de la FAF à propos de cette application soudaine de ce règlement propre uniquement aux joueurs, quand on sait que la loi, tout aussi officielle, relative à l’engagement d’un entraîneur pour au moins deux saisons n’a absolument pas été respectée. Pis, certains techniciens réputés (Amrani, Henkouche, Belhout, Ifticène…) ont même eu droit, à chaque “transfert”, à la fameuse licence que la même FAF a refusé, paradoxalement, de délivrer à Achiou et à Metref…
Les milliers de supporters de la JSK, qui avaient littéralement envahi les abords du stade du 1er-Novembre, n’avaient d’ailleurs pas compris le pourquoi de ce subit revirement de situation aux allures d’une véritable volte-face des responsables de la LNF qui, après avoir pourtant officialisé la qualification, dans leurs clubs respectifs, des joueurs Hocine Achiou et Hocine Metref (ndlr, voir Liberté du jeudi 18 décembre 2008), a surpris la JSK et l’ESS par l’entremise d’une correspondance télécopiée dans laquelle l’instance qui gère la compétition leur fait savoir que les deux éléments sus-mentionnés n’avaient pas le droit de participer aux rencontres officielles de leurs teams car… signataires de contrats de six mois seulement, alors que la nouvelle réglementation qui entrera en vigueur à partir de janvier 2009 fixe à deux années la durée minimale des contrats devant dorénavant lier tout joueur à son club employeur.
En termes plus clairs, ni Achiou avec la JSK ni Metref avec l’ESS ne pourront jouer la moindre rencontre officielle sans avoir, auparavant, (re)signer jusqu’en… juin 2010 !
Sachant pertinemment que ces deux joueurs de classe internationale se soient, chacun, fixés comme objectif de repartir, dès la fin de la saison en cours, vers la quête d’un contrat professionnel en Europe, la nouvelle décision de la FAF risque de poser problème. À moins qu’Achiou comme Metref se résignaient, finalement, à prolonger la durée initialement prévue de leurs contrats respectifs pour ne pas rester hors la loi et pouvoir, du coup, jouer sous leurs nouvelles couleurs, tout en incluant une de ces clauses contractuelles qui les autoriserait à rejoindre leur club étranger de leur choix sans pour autant verser à leurs actuelles teams employeurs la fameuse indemnité de transfert. Avec l’accord de Hannachi et Serrar, bien évidemment.
Il serait, enfin, intéressant et assez instructif, du reste, de connaître les motivations et arguments de la FAF à propos de cette application soudaine de ce règlement propre uniquement aux joueurs, quand on sait que la loi, tout aussi officielle, relative à l’engagement d’un entraîneur pour au moins deux saisons n’a absolument pas été respectée. Pis, certains techniciens réputés (Amrani, Henkouche, Belhout, Ifticène…) ont même eu droit, à chaque “transfert”, à la fameuse licence que la même FAF a refusé, paradoxalement, de délivrer à Achiou et à Metref…
A. KARIM- liberté