Oujda, entre Tizi et Batna
jeudi 22 septembre 2005, cra
Le dernier des mohicans du totem d’Oujda n’en est plus à sa dernière sortie. En mal d’évènements médiatiques majeurs et leur cohorte d’images, que le premier magistrat de notre chère république en voie de bananisation, chérit plus que tout autre impératif politique, le « Makhzen algérien » a réussi de lui renvoyer l’ascenseur en lui offrant sur un plateau sa dernière trouvaille : la pseudo réconciliation nationale. Ce plat amer que le peuple algérien abhorre parce qu’il en ignore les ingrédients ressemble aux autres textes pondus par le pouvoir depuis la Charte « tarte » nationale à la présente constitution. En un mot, l’État national restauré n’a de texte légitime et authentiquement démocratique que la Plate Forme de la Soummam. Un texte auquel les forces patriotiques réellement représentatives du peuple algérien en lutte y ont pleinement contribué. Le présent texte qualifié pompeusement de Charte de réconciliation nationale rappelle à bien des égards, plus les Oukases staliniens et autres liturgies monolithiques qu’une synthèse d’un débat éminemment démocratique et républicain. Rien d’étonnant à cela, quand on sait que ce prétendant au Nobel de la paix sollicite à « chaque sortie » la bénédiction des tolbas des Zaouïas en attendant celle des chouyoukh établis à Bonn et a Ryadh. Que la paix règne en Algérie ou que nos compatriotes puissent goûter aux bienfaits d’un réel développement économique, peu lui importe. Le plus important demeure sa personne qui rêve d’un strapontin dans le panthéon de l’histoire nationale et universelle. Mal lui en prit, le costume est trop grand. Le superficiel, l’imposture et la fuite en avant n’y ont pas leur place. Que celui qui veut s’inscrire dans la trajectoire de notre histoire commence d’abord par demander pardon au peuple algérien pour la trahison qu’il a enduré dans sa chaire depuis un fameux été 1962. Bouteflika, Cherif Belkacem, Belaid Abdesslam et tous les survivants d’Oujda portent une immense et historique responsabilité dans le détournement du projet national et social de la révolution de novembre. La crise de légitimité consubstantielle au pouvoir (exception faite de la parenthèse de Boudiaf Mohamed) perdurera tant et aussi longtemps que le citoyen algérien n’ait été consulté démocratiquement et selon des critères rigoureusement républicains. La source de légitimité que les potentats ont cherché et cherchent encore du cote du Djurdjura et des Aurès est tarie et a rejoint les entrailles de cette terre qui couve les corps de Abane, Ben Boulaid, Houés, Ben M’hidi. Nous conseillons à ce prétendant à la notoriété de prendre son courage à deux mains et inviter son confrère Ben bella à Tlemcen et de faire un remake de la fameuse réunion de l’été 1962 en cette même ville , qui a décidé du sort de l’Algérie et de déclarer solennellement que la révolution a été trahie . Ce mea culpa serait la première pierre d’un véritable projet de réconciliation nationale. Le reste ne serait que littérature. Se pavaner dans les ruelles de Batna et de Tizi au rythme endiablé des tambours de la garde républicaine et des troupes folkloriques n’a rien de glorieux quand on sait que les trois quarts de la sève de notre nation, la jeunesse, s’enfonce dans les ténèbres de la mal-vie, du chômage et de la marginalité et l’exil. Pire encore, ceux parmi ces jeunes, hélas, désoeuvrés qui osent élever la voix et réclamer leur juste du, sont allègrement incarcérés ou réduits au silence, fidèle icône du pouvoir. Les dessous de cette réconciliation tiennent en deux mots : le pouvoir qui n’a jamais changé de forme ni de méthode tient à remercier et récompenser cette horde rétrograde pour s’être interposée face aux républicains dans leur marche de 1988 pour une Algérie démocratique et sociale. C’est la médaille d’or octroyée aux fossoyeurs du sursaut sanglant et héroïque de la jeunesse algérienne. C’est la prime au hold up. Le projet social et politique qui s’inscrit dans le processus de lutte pour la reappropriation de notre identité culturelle est le véritable épouvantail qui hante le pouvoir politique. Les notions de laïcité, d’État de droit, d’institutions représentatives et démocratiques, d’équité dans la répartition des richesses nationales, d’égalité des chances, le droit à l’éducation et à la culture sont totalement et radicalement étrangères aux oreilles de ces usurpateurs du bien national. L’Amazighite telle que la véhiculent ses enfants est porteuse d’un projet social et démocratique qui finira par réhabiliter nécessairement l’expression amazigh de notre république.
Le Cercle des republicains auressiens
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jeudi 22 septembre 2005, cra
Le dernier des mohicans du totem d’Oujda n’en est plus à sa dernière sortie. En mal d’évènements médiatiques majeurs et leur cohorte d’images, que le premier magistrat de notre chère république en voie de bananisation, chérit plus que tout autre impératif politique, le « Makhzen algérien » a réussi de lui renvoyer l’ascenseur en lui offrant sur un plateau sa dernière trouvaille : la pseudo réconciliation nationale. Ce plat amer que le peuple algérien abhorre parce qu’il en ignore les ingrédients ressemble aux autres textes pondus par le pouvoir depuis la Charte « tarte » nationale à la présente constitution. En un mot, l’État national restauré n’a de texte légitime et authentiquement démocratique que la Plate Forme de la Soummam. Un texte auquel les forces patriotiques réellement représentatives du peuple algérien en lutte y ont pleinement contribué. Le présent texte qualifié pompeusement de Charte de réconciliation nationale rappelle à bien des égards, plus les Oukases staliniens et autres liturgies monolithiques qu’une synthèse d’un débat éminemment démocratique et républicain. Rien d’étonnant à cela, quand on sait que ce prétendant au Nobel de la paix sollicite à « chaque sortie » la bénédiction des tolbas des Zaouïas en attendant celle des chouyoukh établis à Bonn et a Ryadh. Que la paix règne en Algérie ou que nos compatriotes puissent goûter aux bienfaits d’un réel développement économique, peu lui importe. Le plus important demeure sa personne qui rêve d’un strapontin dans le panthéon de l’histoire nationale et universelle. Mal lui en prit, le costume est trop grand. Le superficiel, l’imposture et la fuite en avant n’y ont pas leur place. Que celui qui veut s’inscrire dans la trajectoire de notre histoire commence d’abord par demander pardon au peuple algérien pour la trahison qu’il a enduré dans sa chaire depuis un fameux été 1962. Bouteflika, Cherif Belkacem, Belaid Abdesslam et tous les survivants d’Oujda portent une immense et historique responsabilité dans le détournement du projet national et social de la révolution de novembre. La crise de légitimité consubstantielle au pouvoir (exception faite de la parenthèse de Boudiaf Mohamed) perdurera tant et aussi longtemps que le citoyen algérien n’ait été consulté démocratiquement et selon des critères rigoureusement républicains. La source de légitimité que les potentats ont cherché et cherchent encore du cote du Djurdjura et des Aurès est tarie et a rejoint les entrailles de cette terre qui couve les corps de Abane, Ben Boulaid, Houés, Ben M’hidi. Nous conseillons à ce prétendant à la notoriété de prendre son courage à deux mains et inviter son confrère Ben bella à Tlemcen et de faire un remake de la fameuse réunion de l’été 1962 en cette même ville , qui a décidé du sort de l’Algérie et de déclarer solennellement que la révolution a été trahie . Ce mea culpa serait la première pierre d’un véritable projet de réconciliation nationale. Le reste ne serait que littérature. Se pavaner dans les ruelles de Batna et de Tizi au rythme endiablé des tambours de la garde républicaine et des troupes folkloriques n’a rien de glorieux quand on sait que les trois quarts de la sève de notre nation, la jeunesse, s’enfonce dans les ténèbres de la mal-vie, du chômage et de la marginalité et l’exil. Pire encore, ceux parmi ces jeunes, hélas, désoeuvrés qui osent élever la voix et réclamer leur juste du, sont allègrement incarcérés ou réduits au silence, fidèle icône du pouvoir. Les dessous de cette réconciliation tiennent en deux mots : le pouvoir qui n’a jamais changé de forme ni de méthode tient à remercier et récompenser cette horde rétrograde pour s’être interposée face aux républicains dans leur marche de 1988 pour une Algérie démocratique et sociale. C’est la médaille d’or octroyée aux fossoyeurs du sursaut sanglant et héroïque de la jeunesse algérienne. C’est la prime au hold up. Le projet social et politique qui s’inscrit dans le processus de lutte pour la reappropriation de notre identité culturelle est le véritable épouvantail qui hante le pouvoir politique. Les notions de laïcité, d’État de droit, d’institutions représentatives et démocratiques, d’équité dans la répartition des richesses nationales, d’égalité des chances, le droit à l’éducation et à la culture sont totalement et radicalement étrangères aux oreilles de ces usurpateurs du bien national. L’Amazighite telle que la véhiculent ses enfants est porteuse d’un projet social et démocratique qui finira par réhabiliter nécessairement l’expression amazigh de notre république.
Le Cercle des republicains auressiens
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