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La région arabe est sinistrée

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  • La région arabe est sinistrée

    « La région arabe est sinistrée »
    un article d'elwatan qui fait une interview avec présidente de la FIDH, et elle dit que la region arabe est sinistre et que al3abine a mit 32 person en prison et que bouteflika veut devenir un jalalte lmalik mais elle dit apres que le maroc c'est la lumiere de la region .
    le maroc c'est le model de la region en ce qui concerne la democratie et il a une societe civile vivante d'apres la presidente.
    le pauvre journaliste a esseye de la piege et il a demande 2 question sur le sahra et les pauvre independiste mais la reponse etait on a pas encore faite notre enquet je crois que le pauvre cherchait le titre pour son article genr "la repression au sahara occidental"


    Ancienne étudiante en sciences politiques (à Tunis puis à Paris), journaliste correspondante pour Reuters et Jeune Afrique, Souhayr Belhassen a été la première à soulever, en 1978, dans les colonnes de l’hebdomadaire Jeune Afrique, l’existence d’une composante islamiste forte en Tunisie. Au sein de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), elle a mené une campagne pour sauver de la potence 18 jeunes Tunisiens condamnés pour avoir participé aux émeutes du pain du 28 janvier 1984. Elle devient vice-présidente de la LDTH en novembre 2000, puis intègre le bureau de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme en 2004, lors du congrès de Quito. Elle deviendra présidente de la FIDH en avril 2007, lors du congrès de Lisbonne. Elle décide alors d’axer son mandat sur deux priorités : les droits des femmes et les migrations internationales.




    Que retenez-vous du 60e anniversaire de la Déclaration des droits de l’homme ? Avez-vous le sentiment que les droits de l’homme dans le monde ont avancé ou à l’inverse régressé ?

    Les années 1990 ont été les années d’or des droits de l’homme, une période marquée par beaucoup d’espoir avec la chute du mur de Berlin, tandis que dans certains pays, en Afrique, en Amérique latine, il y a eu basculement vers plus de démocratie. Les années 2000 ont été, au contraire, des années de désillusion, surtout après le 11 septembre 2001 où partout, après les Etats-Unis, il y a eu promulgation de lois liberticides sous prétexte de lutte contre le terrorisme. On a vu alors ces Etats s’enfoncer dans la régression au niveau des droits de l’homme. Ces lois liberticides étaient un prétexte pour des pays non démocratiques de mieux verrouiller le destin de leurs peuples et les institutions, pour d’autres il y a eu le pénitencier de Guantanamo. C’est la partie sombre du bilan, mais il y a des éclaircies importantes, notamment au niveau de la justice pénale internationale. Il y a des conventions internationales, des mécanismes et des normes qui, même s’ils ne sont pas activés par certains pays pour des raisons évidentes, ont le mérite d’exister. Notre rôle, en tant qu’organisation internationale des droits de l’homme, est de faire en sorte que ces mécanismes et ces normes avancent. Il y a aussi les institutions internationales telles que la Cour pénale internationale qui est une avancée réelle contre l’impunité. Il n’y a pas de paix sans justice.

    Qu’en est-il de la situation des droits de l’homme dans la région arabe et plus particulièrement au Maghreb ?

    Tous les pays arabes ne sont pas au même niveau en matière de respect des droits de l’homme. Il reste que la région arabe, si on la compare à l’Amérique latine ou même à l’Afrique, reste réellement sinistrée. Avec des avancées et des reculs. La Tunisie, par exemple, a connu des avancées dans les années 1970- 1980 ; aujourd’hui, même la contestation sociale y est punie. Dans le bassin minier de Gafsa, il y a eu des arrestations en masse, des procès sont tenus au quotidien, le 11 janvier 2009, il y aura un grand procès impliquant 32 personnes. Ce ne sont plus les opposants politiques, les islamistes, les gauchistes entre guillemets, ce sont ceux qui descendent dans la rue pour avoir un emploi qui sont réprimés. En Algérie, on s’achemine vers une présidence à vie et l’exemple tunisien est en train de faire des adeptes par une instrumentalisation de la Constitution pour se maintenir au pouvoir, ce qui est tragique. Le mot est adapté à la situation. Dans la région arabe, on assiste à un népotisme de la part de ceux qui sont au pouvoir. Ben Ali est au pouvoir depuis 21 ans. On succède à son père comme si c’étaient des monarchies.

    Autrement dit, l’alternance politique est une perspective qui vous paraît lointaine ?

    Au lieu d’aller vers l’alternance démocratique, on va vers des monarchies présidentielles. Des élections à 99% ça ne devrait plus exister et pourtant ça existe en Tunisie. Dans la région arabe, il y a des avancées, mais on ne les capitalise pas au niveau politique. Des transitions démocratiques, comme c’est le cas au Maroc, marquent malheureusement le pas. Dans ce pays, par exemple, la société civile est très vivante, réactive, il reste que le code pénal réprime encore les journalistes, qu’il y a eu des cas de torture.

    La FIDH a-t-elle été saisie de cas de violation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés ? Quelle est la position de votre organisation à ce sujet ?

    Nous avons envoyé une mission composée notamment de Mokhtar Trifi, président de la Ligue des droits de l’homme tunisienne et un vice-président de la ligue belge pour enquêter dans les territoires sahraouis. Jusqu’à aujourd’hui, on n’a pas été autorisés à le faire. A la FIDH, nous nous positionnons à la suite d’une enquête.

    Avez-vous été approchés par des militants des droits de l’homme marocains ou sahraouis sur ces violations ?

    Nous avons été saisis par nos ligues marocaines qui nous ont signalé des arrestations, des manifestations réprimées… Mais moi, je demande à ce qu’une mission de la FIDH puisse faire une enquête, c’est vraiment indispensable pour nous.

    Avez-vous des contacts avec les démocrates arabes qui œuvrent pour la promotion des libertés dans leurs pays ? Quelles formes de soutien la FIDH peut-elle leur apporter ?

    Nous avons donné l’opportunité à des Syriens de sortir de leur pays pour avoir une formation sur les droits de l’homme au Caire. On vient de tenir une réunion à Amman, des conseils supérieurs de la magistrature, clé de voûte de la démocratie dans ces pays. On encourage les mouvements de démocratisation comme on a encouragé la justice transitionnelle au Maroc, au Liban, pour juger des crimes antérieurs, pour faire des enquêtes. On a fait une enquête sur la liberté d’expression et la liberté d’association qui a débouché sur un séminaire organisé au Koweit. Sur le monde arabe, nous avons des programmes entiers pour plus de démocratie. Selon les moments et selon les pays, nous abordons les questions relatives à la justice, à la liberté d’association et de presse, à la formation sur les droits de l’homme…

    Et pour ce qui est des violences faites aux femmes ?

    Sur la situation des femmes dans le monde arabe, nous menons une véritable campagne. La FIDH, c’est le droit au droit. Nous avons élaboré, avec l’association démocratique des femmes du Maroc, il y a deux ans, une campagne pour « l’égalité sans réserve ». Dans ce groupe de travail, il y a la Syrie, le Maroc, la Tunisie, des pays du Golfe, le Yémen.

    Quelles sont les mesures de protection des droits des migrants que vous préconisez ?

    Le 36e congrès de la FIDH à l’issue duquel j’ai été élue a été consacré à la question des migrants. Avec les femmes, j’en ai fait un des axes de mon mandat. Les femmes et les migrants sont des populations de non-droit. En Europe, il existe une directive qui bannit les migrants quand ils sont sans papiers ou quand les enfants sont emprisonnés. Ce n’est pas concevable. Pas un seul pays européen n’a paraphé la Convention sur le droit des migrants et leur famille. C’est le Sud qui donne l’exemple. Le Mexique a décriminalisé les sans-papiers. L’Europe paie pour que ses frontières soient repoussées jusqu’en Libye, au Maroc, en Tunisie, en Mauritanie par la création de centres de rétention. Ce sont des mesures scandaleuses. Il y a une migration d’asiatiques vers les pays du Golfe. Cette migration est inacceptable parce que c’est un tutorat qui s’exerce sur les femmes : dès qu’elles arrivent on leur retire leur passeport. C’est un esclavage moderne. On a tenu un séminaire à Doha sur ce sujet, qui a eu pour effet la préparation d’une loi, à l’initiative du ministère des Affaires sociales, sur la protection des travailleurs migrants.

    Quelles sont vos priorités et vos urgences ?

    Jusqu’à la fin de mon mandat, mes priorités sont au nombre de trois : la défense des défenseurs, la lutte contre l’impunité, l’universalité des droits, c’est-à-dire migrants et femmes. Les deux menaces qui pèsent sur l’évolution des droits de l’homme aujourd’hui, c’est le prétexte de la souveraineté des Etats et le relativisme culturel. Les droits humains sont indivisibles.




    Par Nadjia Bouzeghrane

  • #2
    le meme journal elwatan qui nous donne des lecon en democratie et droit de l'homme algerien en s'attaquant sur tous ce qui bouge et a leur tete les associations de droit de l'homme comme cell qu'on a vue l'interview avec, et biensur le journaliste a critiquer tous le monde , l'usa sur la guerre en iraq, les israiliens et surtous l'occupation du mechan maroc du territoire sahraouisauf sauf l'algerie ou tous est beau .

    Droits de l’homme



    C’est une règle depuis 1948, la Déclaration universelle des droits de l’homme est célébrée chaque année. Une fin en soi, dira-t-on, puisque encore une fois, le monde a décidé de faire l’économie d’un véritable état des lieux. Logique, diront tous ceux qui mettent en cause une approche équivoque, avec de trop grandes lacunes et même des formes d’amnésie. Effectivement, le monde semble en souffrir lorsqu’il s’agit d’aller au fond de cette question, et d’en faire le bilan. Un vrai, pas celui qui consiste à se payer de mots, ou bien alors utiliser un concept à des fins qui ternissent son image.

    C’est quoi au juste les droits de l’homme en 2008, quand les causes qui ont généré cette déclaration après deux conflits mondiaux n’ont, à vrai dire, pas disparu ? Il s’agit de manière très générale de justice à laquelle renvoie la notion de droits élémentaires qu’il faille prendre dans son acception la plus large. Pas celle dont se servent les régimes dictatoriaux pour soumettre encore plus les peuples, comme la liberté au nom de laquelle des crimes ont été commis ! Il faut absolument éviter une telle dérive, et tous les amalgames.

    Il reste qu’un bilan est primordial afin que cette question puisse effectivement progresser et conserver son caractère universel. Il en est ainsi de la question palestinienne qui a l’âge de cette déclaration, mais qui fait l’objet de manœuvres en flagrante contradiction avec les principes qu’elle énonce. L’approche est même criminelle puisqu’elle consiste à occulter cette question, et à donner, comme on le dit si bien, une prime à l’agresseur.

    Ou encore la question du Sahara occidental tout simplement occultée, car des intérêts sont en jeu. A l’image de l’accord de pêche liant l’Europe et le Maroc, puissance occupante, et d’autres encore qui ne constituent rien de moins qu’un pillage d’un territoire occupé. Et l’Europe, patrie des droits de l’homme, comme elle le proclame elle-même, a l’argument facile pour défendre ce qui est tout simplement indéfendable. « Le Maroc est une autorité de fait », comme si le sort d’un pêcheur européen était plus important que celui de tout un peuple. Elle et d’autres pays ferment les yeux sur des cas flagrants de non-respect des droits de l’homme, plus précisément là où leurs intérêts sont en jeu. Ils ont même fait mieux ou pire en décernant des satisfecit à des dirigeants pourtant rejetés par leurs peuples. Ils ont toujours l’indignation sélective et la même promptitude à déclarer la guerre, même si ce n’est que celle des mots à ceux qui revendiquent leurs droits.

    Ne parlons pas non plus de ces organisations dites de droits de l’homme qui s’occupent à compter les morts sans jamais rien dire des guerres qui les génèrent, comme celle qui a été imposée à l’Irak et que toutes les organisations de la planète s’accordent à qualifier d’injuste et d’illégitime. Quelle absurdité, comme s’il s’agissait cette fois de justifier un statut, mais pas une vocation, celle qui consiste à défendre les droits de l’homme. C’est cela la justice, et c’est bien à cela que renvoie la Déclaration universelle des droits de l’homme. Celle-ci, à vrai dire, n’est pas vieille, mais elle souffre d’une approche univoque qui fait d’elle un simple épouvantail. Dommage !




    Par T. Hocine
    Dernière modification par auscasa, 21 décembre 2008, 02h20.

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