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La Belgique cherchait une solution samedi et semblait s'orienter vers un gouvernement de transition après la chute du cabinet Leterme, qui s'ajoute à une crise toujours bien présente entre Flamands et francophones concernant l'avenir du pays.
Le gouvernement du Premier ministre Yves Leterme a présenté sa démission vendredi après avoir été accusé de pressions sur la justice dans le cadre des efforts de sauvetage de la banque Fortis, une affaire devenue dans la presse belge le "Fortisgate".
Le roi des Belges Albert II, à qui revient la décision finale, a réservé sa réponse et lancé des consultations avec les principaux responsables politiques de la majorité, qui réunit libéraux et chrétiens-démocrates côté flamand et libéraux, socialistes et centristes côté francophone: présidents de partis et présidents des deux chambres du Parlement.
Après ces consultations, qui devaient reprendre dimanche après-midi, il pourra accepter ou refuser la démission d'Yves Leterme. Mais un maintien au pouvoir de ce dernier semblait peu probable, tant le Premier ministre a été contesté, et alors que l'affaire Fortis s'est transformée en quasi-affaire d'Etat.
"Il est difficile pour lui pour le moment de rester en fonction", car "c'est vraiment l'homme dans sa responsabilité politique propre (...) qui est mis sur la sellette", estimait samedi le politologue Jean Faniel.
Les grands quotidiens belges étaient pour l'essentiel sans pitié pour M. Leterme. "Au suivant, et vite!", titrait samedi le journal francophone Le Soir.
M. Leterme, 48 ans, arrivé seulement en mars au pouvoir, avait déjà présenté sa démission en juillet dernier, faute à l'époque d'avoir pu trouver un compromis au sujet des demandes d'autonomies accrues de la communauté flamande du pays. Le roi l'avait alors maintenu en poste.
Désormais, l'avis général des responsables politiques est qu'il faut trouver une solution rapidement, pour éviter une vacance politique dans le contexte de grave crise économique que traverse la Belgique, comme le reste de l'Europe.
La décision du roi "ne peut en aucun cas attendre", "tout au plus un week-end", estimait le journal flamand Het Laatste Nieuws.
Les principaux partis politiques refusant l'idée d'élections anticipées immédiates, le scénario considéré le plus probable est la nomination par le roi d'un gouvernement de transition reprenant pour l'essentiel les partis de la coalition hétéroclite sortante.
Cela implique qu'Albert II désigne un nouveau Premier ministre pour aller jusqu'aux élections régionales de juin 2009, qui pourraient être couplées à ce moment là à des législatives anticipées.
Mais l'hypothèse de législatives dès juin prochain - au lieu de 2011 - rend la recherche d'un nouveau Premier ministre délicate: peu de responsables politiques sont prêts à prendre ce poste dans le contexte difficile actuel, pour quelques mois seulement.
Parmi les noms sur lesquels spéculaient les médias belges, ceux qui revenaient le plus samedi soir étaient ceux du président de la Chambre des députés, Herman Van Rompuy, et de l'ex-Premier ministre Jean-Luc Dehaene, deux vétérans de la politique belge qui sont aussi chrétiens-démocrates flamands comme Yves Leterme.
On citait aussi les noms de la présidente du parti chrétien-démocrate flamand, Marianne Thyssen, voire le libéral francophone Didier Reynders, ou encore l'ex-Premier ministre libéral flamand Guy Verhofstadt.
La démission du gouvernement Leterme a fait replonger le pays dans les turbulences politiques dont il pensait être sorti jusqu'en juin prochain.
Depuis l'été 2007, le royaume a connu une crise quasi-interrompue en raison des disputes entre Flamands néerlandophones et francophones sur l'avenir du pays, privé de gouvernement stable pendant une période record de neuf mois.
source : AFP
Le gouvernement du Premier ministre Yves Leterme a présenté sa démission vendredi après avoir été accusé de pressions sur la justice dans le cadre des efforts de sauvetage de la banque Fortis, une affaire devenue dans la presse belge le "Fortisgate".
Le roi des Belges Albert II, à qui revient la décision finale, a réservé sa réponse et lancé des consultations avec les principaux responsables politiques de la majorité, qui réunit libéraux et chrétiens-démocrates côté flamand et libéraux, socialistes et centristes côté francophone: présidents de partis et présidents des deux chambres du Parlement.
Après ces consultations, qui devaient reprendre dimanche après-midi, il pourra accepter ou refuser la démission d'Yves Leterme. Mais un maintien au pouvoir de ce dernier semblait peu probable, tant le Premier ministre a été contesté, et alors que l'affaire Fortis s'est transformée en quasi-affaire d'Etat.
"Il est difficile pour lui pour le moment de rester en fonction", car "c'est vraiment l'homme dans sa responsabilité politique propre (...) qui est mis sur la sellette", estimait samedi le politologue Jean Faniel.
Les grands quotidiens belges étaient pour l'essentiel sans pitié pour M. Leterme. "Au suivant, et vite!", titrait samedi le journal francophone Le Soir.
M. Leterme, 48 ans, arrivé seulement en mars au pouvoir, avait déjà présenté sa démission en juillet dernier, faute à l'époque d'avoir pu trouver un compromis au sujet des demandes d'autonomies accrues de la communauté flamande du pays. Le roi l'avait alors maintenu en poste.
Désormais, l'avis général des responsables politiques est qu'il faut trouver une solution rapidement, pour éviter une vacance politique dans le contexte de grave crise économique que traverse la Belgique, comme le reste de l'Europe.
La décision du roi "ne peut en aucun cas attendre", "tout au plus un week-end", estimait le journal flamand Het Laatste Nieuws.
Les principaux partis politiques refusant l'idée d'élections anticipées immédiates, le scénario considéré le plus probable est la nomination par le roi d'un gouvernement de transition reprenant pour l'essentiel les partis de la coalition hétéroclite sortante.
Cela implique qu'Albert II désigne un nouveau Premier ministre pour aller jusqu'aux élections régionales de juin 2009, qui pourraient être couplées à ce moment là à des législatives anticipées.
Mais l'hypothèse de législatives dès juin prochain - au lieu de 2011 - rend la recherche d'un nouveau Premier ministre délicate: peu de responsables politiques sont prêts à prendre ce poste dans le contexte difficile actuel, pour quelques mois seulement.
Parmi les noms sur lesquels spéculaient les médias belges, ceux qui revenaient le plus samedi soir étaient ceux du président de la Chambre des députés, Herman Van Rompuy, et de l'ex-Premier ministre Jean-Luc Dehaene, deux vétérans de la politique belge qui sont aussi chrétiens-démocrates flamands comme Yves Leterme.
On citait aussi les noms de la présidente du parti chrétien-démocrate flamand, Marianne Thyssen, voire le libéral francophone Didier Reynders, ou encore l'ex-Premier ministre libéral flamand Guy Verhofstadt.
La démission du gouvernement Leterme a fait replonger le pays dans les turbulences politiques dont il pensait être sorti jusqu'en juin prochain.
Depuis l'été 2007, le royaume a connu une crise quasi-interrompue en raison des disputes entre Flamands néerlandophones et francophones sur l'avenir du pays, privé de gouvernement stable pendant une période record de neuf mois.
source : AFP
personnelemnt , je me pose toujours la question , comment es possible que ce con de leterme a eu ces 800.000 voi???? il est grillé maintenant , enfin une bonne nouvelle...
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