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Analyse de la production industrielle Algérienne au 1er semestre 2005

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  • Analyse de la production industrielle Algérienne au 1er semestre 2005

    La production industrielle au 1er semestre 2005

    Le secteur public en stagnation

    par R.E
    La production industrielle du secteur public a quasiment stagné au 1er semestre 2005. La croissance a été de seulement 0,1 % malgré les forts taux de croissance réalisés par le secteur de l’énergie (+11,4 %) et celui des mines et carrières, indique l’Office national des statistiques (ONS).

    L’Office explique cette tendance par les baisses importantes enregistrées au niveau des industries manufacturières (-5,6%). «Seuls trois secteurs des industries manufacturières ont réalisé des taux de croissance positifs durant cette période.

    Il s’agit des matériaux de construction (+3,1 %), des textiles (+1,9 %) et de la chimie et plastiques (+3,1 %)», précise la même source. L’ONS affirme, néanmoins, que la croissance dans le secteur de la construction a ralenti par rapport à la même période de l’année précédente où il a été enregistré un bond de 11,6 %.

    La production dans le secteur des textiles a connu une reprise relativement forte au deuxième trimestre 2005 avec un taux de croissance de 11,9 % après une contre-performance depuis le 4e trimestre 2003. Quant à la production dans le secteur de la chimie, du caoutchouc et du plastique, sa croissance a été de 3,1 % après une forte baisse de 10,3 % au 1er semestre 2004 et une hausse importante de 9,2 % au deuxième semestre de la même année.

    Cette augmentation s’explique notamment par les forts taux de croissance enregistrés par les branches chimie organique de base et fabrication de résine synthétique et de matière plastiques de base, qui ont enregistré des hausses respectives de 160 et 257,4 %.

    Production de pesticides et de produits pharmaceutiques en chute Par contre, les branches les plus importantes de ce secteur que sont les fabrications des engrais pesticides et des produits pharmaceutiques ont enregistré des chutes respectives de 27,3 et 2,9 %.

    La production dans le secteur des cuirs et chaussures a dégringolé de 19,3 % après une hausse moyenne de 11,8 % en 2004. La baisse a touché beaucoup plus les biens de consommation (- 24,8 %) que les biens intermédiaires (- 12,9 %).

    Le secteur du bois et papiers, affecté depuis le deuxième semestre 2004, a encore chuté de 21,4 % au premier semestre 2005. «Toutes les branches du secteur ont été touchées, notamment la menuiserie générale (- 20,4 %), l’industrie de l’ameublement (- 20,4 %) et l’industrie du liège (- 62,9 %).

    Hausse de la production de sucres et de boissons alcoolisées Le secteur des industries agroalimentaires, en constante dégradation depuis 2000, poursuit sa tendance à la baisse. Les niveaux de production dans ce secteur ont encore chuté de 16,3 % après une baisse de 15,2 % durant le même semestre de l’année précédente.

    L’ONS relève essentiellement une dégradation des niveaux de production des branches les plus importantes du secteur agroalimentaire, notamment le travail de grains qui a baissé de 38,4 % (après avoir enregistré une baisse de 24 % au premier semestre 2004), la fabrication de produits alimentaires pour animaux qui a chuté de 37,9 % (après une hausse de 24,9 % au 1er semestre 2004) et la production des conserves de fruits et légumes qui a baissé de 23,7 %.

    L’ONS note, par ailleurs, une croissance substantielle dans certaines branches de ces secteurs, notamment la fabrication de corps gras, l’industrie du sucre et la fabrication des boissons alcoolisées qui ont enregistré des hausses respectives de 13,4, de 45,6 et de 3,1 % au premier semestre 2005, après des baisses respectives de 65,1, 37,5 % et 27,9 au premier semestre 2004.

    L’ISSME en repli de 7,8 % Les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISSMEE) continuent d’enregistrer des contres-performances. La baisse dans ce secteur est de 7,8 %. L’Office impute cette régression à la chute des niveaux de production dans la majorité des branches les plus importantes du secteur.

    Il cite la branche sidérurgie et transformation de fonte et acier qui a décru de 6,8 %, la construction de véhicules industriels, qui a connu une baisse de 15,7 % après une hausse substantielle de 31,8 % durant la même période de l’année précédente, et les biens d’équipements mécaniques, qui ont enregistré une baisse de 9,4 % après une hausse de 40,5 % en 2004.

    Il en est de même pour les biens de consommation électrique (-12,1 %) et les biens d’équipements métalliques (-9,5 %). L’ONS note, par ailleurs, une forte croissance dans le secteur des mines et carrières de l’ordre de 14,6 % au 1er semestre 2005 par rapport à celui de l’année précédente.

    Cette tendance est due essentiellement aux importantes hausses des niveaux de production des branches extraction de pierres, argile et sable (+14,8 %), extraction du sel (+16 %) et minerais de phosphates (+33,8 %). Seule l’extraction de minerais de fer a chuté de 6,8 %.

    L’énergie et les hydrocarbures seuls points forts Le rapport de l’ONS atteste encore que l’industrie du secteur public est quasiment basée sur l’énergie et les hydrocarbures. Une croissance forte et continue est observée pour le secteur de l’énergie qui a progressé de 11,4 %.

    Ce taux est nettement supérieur à celui enregistré au 1er semestre de l’année 2004 et qui était de 4 %. La production dans le secteur des hydrocarbures a connu une croissance de 2,5 %, après une hausse de 4,1 % au 1er semestre 2004 et une baisse de près de 1,9 % au deuxième semestre de la même année.

    Cette hausse s’explique principalement par la forte augmentation des niveaux de production pour le pétrole brut et le gaz naturel qui ont enregistré une croissance de 4,1 %. Le raffinage du pétrole brut, par contre, continue sa tendance à la baisse enregistrant un recul 7,4 % au 1er semestre 2005 après une baisse de 12,7 % en 2004
    Source : le jeune indépendant 30-09-2005
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

  • #2
    ouf! tous ces chiffres, moi ça me donne le tournis!

    le jeune indépendant n'est pas un journal économique (spécialisé) que je sache, il peut pas faire simple ?

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    • #3
      En l'absence de vrais specialiste, tt le monde est specialiste
      Les Mathematiques Sont La Poesie De La Science

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      • #4
        D'apres ce que je vois Stan Triste il y'a une baisse partout, dans la production PARTOUT.. dans des secteurs tres Important telle que la Pharmacetique, et le Fer.


        Textille parcontre ce qui me surpris tres fortement, meme apres toutes les importations de la chine, Le plastic je me serais douter, Les materieux de constructions, pas mal aussi, ca me surprend aussi.


        Mais les autres secteur Stan serieusement c'est triste. Et tout ce qui est Extraction de richesses a lui Bien augmenter avec des taux a plus de 30% WOW, continuer mes amis a sucer le sol le jour ou il sera "DRY" on va s'asphyxier, et s'eclater les poumons.
        We were all Born newbies... some grow up with the time and some just dont...

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        • #5
          @ taux alpaha

          En l'absence de vrais specialiste, tt le monde est specialiste

          trés bien dit taux alpha


          @ UOFIs

          Bien vue, en privilégie l'extraction des matiéres premiéres.... ! l'oisiveté industrielle
          “If you think education is expensive, try ignorance”
          Derek Bok

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          • #6
            cela ecxlue le secteur Privee donc Stan? ou es que le Secteur Privee fait parti de ca????
            We were all Born newbies... some grow up with the time and some just dont...

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            • #7
              D'apres ce que je vois Stan Triste il y'a une baisse partout, dans la production PARTOUT..
              Ouais, mais une baisse ne veut pas dire automatiquement que c'est mauvais! Donner des chiffres c'est bien! mais il faut les comparer à quelque chose. Non ? en ce jour de Oui dites moi Oui

              Si, par exemple, cette année, par exemple hein!, baisse de production de la tomate! bah tant mieux puisque l'année dernière on en a tellement produit qu'on les a jeté ces tomates tout pourris!

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