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e Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), déjà en déperdition, est plus que jamais ruiné par les assauts actionnés à son encontre par les services de sécurité, toute corporation confondues.
24 Décembre 2008, Le Courrier d'Algérie
A en croire le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, le Gspc s'essouffle, cette organisation terroriste est en phase de dislocation. Nourredinne Yazid Zerhouni parle de l'élimination des noyaux durs de l'organisation terroriste placée sous les commandes de Abdelemalek Droudkal.
«Les terroristes éliminés récemment en de nombreuses régions du pays sont tous d’anciens activistes», a indiqué hier le ministre de l'Intérieur en marge de la séance débat sur le Plan d'action du gouvernement qu'abrite le Conseil de la Nation.
Sans aller jusqu'à préciser le nombre exacte des ces terroristes désormais mis hors d'état de nuire, le ministre de l'Intérieur a beaucoup insisté en revanche sur le fait que ces sanguinaires du Gspc éliminés dans le sillage de la lutte anti-terroriste ne sont guère des nouvelles recrues mais ils «jouissent » d'un statut d'ancienneté au sein de l'organisation criminelle de Droudkal.
Par ce qualificatif d'«anciens» par lequel le ministre de l'Intérieur désigne les terroristes éliminés tout récemment dans la ville de Maghnia et à Boumerdès notamment, le vrai message dont voulait faire part Nourredine Zerhouni n'est autre que celui attestant de la décomposition du Gspc.
Autrement dit, cette organisation terroriste a subi une perte de ses éléments les plus actifs et dont la capacité de nuisance était des plus redoutables. Il va sans dire aussi que ces criminels abattus étaient probablement parmi ceux sur qui le sinistre Droudkal, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, comptait le plus pour perpétuer l'activité terroriste faisant l'objet présentement d'une lutte acharnée des services de sécurité.
D'ailleurs et au sujet du chef suprême du Gspc, des rumeurs distillées il y a de cela quelques jours font état que Droudkal serait grièvement blessé à la suite d'une intervention musclée des éléments de l'ANP, lesquelles rumeurs le ministre de l'Intérieur s'est abstenu de confirmer ou d'infirmer à juste titre. Néanmoins, et à bien s'imprégner des propos de Zerhouni hier au Sénat, on comprend aisemént que le Gspc est plus que jamais voué à l'agonie.
Les patriotes seront pris en charge par l'État Le ministre de l'Intérieur a fait savoir en outre hier au Conseil de la Nation que la sempiternelle problématique liée à la prise en charge des patriotes par l'État est en passe de connaître son dénouement.
Zerhouni précise en ce sens que le principe de la prise en charge de cette catégorie de citoyens que beaucoup de cercles n'hésitent pas à qualifier en termes « d'oubliés de la Charte pour la paix et la réconciliation » est désormais entériné par le gouvernement.
«Il y a une discipline de base et un principe fondamental sur lequel s'accorde le gouvernement pour trouver une formule de prise en charge de la catégorie des patriotes», a noté le ministre de l'Intérieur. Il ne reste plus qu'à définir la formule par laquelle les patriotes seront pris en charge qui fait l'objet de réflexion au sein de l'Exécutif.
Nourredine Yazid Zerhouni évoque dans la foulée la possibilité d'intégrer ces patriotes dans l'un des corps de sécurité publique, mais ce n'est là qu'une simple supposition et rien d'officiel n'est encore décidé en ce sens.
Toujours est-il que la catégorie des patriotes qui ont combattu aux côtés des services de sécurité pour venir à bout de l'hydre intégriste seront bel et bien pris en charge par l'État qui n'a pas du tout l'intention de les marginaliser.
Questionné par ailleurs sur le futur découpage administratif à maintes fois évoqué dans les colonnes de la presse, Zerhouni répondra que celui-ci aura lieu au lendemain du scrutin des présidentielles prévu au printemps prochain selon le Premier ministre Ahmed Ouyahia.
A en croire le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, le Gspc s'essouffle, cette organisation terroriste est en phase de dislocation. Nourredinne Yazid Zerhouni parle de l'élimination des noyaux durs de l'organisation terroriste placée sous les commandes de Abdelemalek Droudkal.
«Les terroristes éliminés récemment en de nombreuses régions du pays sont tous d’anciens activistes», a indiqué hier le ministre de l'Intérieur en marge de la séance débat sur le Plan d'action du gouvernement qu'abrite le Conseil de la Nation.
Sans aller jusqu'à préciser le nombre exacte des ces terroristes désormais mis hors d'état de nuire, le ministre de l'Intérieur a beaucoup insisté en revanche sur le fait que ces sanguinaires du Gspc éliminés dans le sillage de la lutte anti-terroriste ne sont guère des nouvelles recrues mais ils «jouissent » d'un statut d'ancienneté au sein de l'organisation criminelle de Droudkal.
Par ce qualificatif d'«anciens» par lequel le ministre de l'Intérieur désigne les terroristes éliminés tout récemment dans la ville de Maghnia et à Boumerdès notamment, le vrai message dont voulait faire part Nourredine Zerhouni n'est autre que celui attestant de la décomposition du Gspc.
Autrement dit, cette organisation terroriste a subi une perte de ses éléments les plus actifs et dont la capacité de nuisance était des plus redoutables. Il va sans dire aussi que ces criminels abattus étaient probablement parmi ceux sur qui le sinistre Droudkal, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, comptait le plus pour perpétuer l'activité terroriste faisant l'objet présentement d'une lutte acharnée des services de sécurité.
D'ailleurs et au sujet du chef suprême du Gspc, des rumeurs distillées il y a de cela quelques jours font état que Droudkal serait grièvement blessé à la suite d'une intervention musclée des éléments de l'ANP, lesquelles rumeurs le ministre de l'Intérieur s'est abstenu de confirmer ou d'infirmer à juste titre. Néanmoins, et à bien s'imprégner des propos de Zerhouni hier au Sénat, on comprend aisemént que le Gspc est plus que jamais voué à l'agonie.
Les patriotes seront pris en charge par l'État Le ministre de l'Intérieur a fait savoir en outre hier au Conseil de la Nation que la sempiternelle problématique liée à la prise en charge des patriotes par l'État est en passe de connaître son dénouement.
Zerhouni précise en ce sens que le principe de la prise en charge de cette catégorie de citoyens que beaucoup de cercles n'hésitent pas à qualifier en termes « d'oubliés de la Charte pour la paix et la réconciliation » est désormais entériné par le gouvernement.
«Il y a une discipline de base et un principe fondamental sur lequel s'accorde le gouvernement pour trouver une formule de prise en charge de la catégorie des patriotes», a noté le ministre de l'Intérieur. Il ne reste plus qu'à définir la formule par laquelle les patriotes seront pris en charge qui fait l'objet de réflexion au sein de l'Exécutif.
Nourredine Yazid Zerhouni évoque dans la foulée la possibilité d'intégrer ces patriotes dans l'un des corps de sécurité publique, mais ce n'est là qu'une simple supposition et rien d'officiel n'est encore décidé en ce sens.
Toujours est-il que la catégorie des patriotes qui ont combattu aux côtés des services de sécurité pour venir à bout de l'hydre intégriste seront bel et bien pris en charge par l'État qui n'a pas du tout l'intention de les marginaliser.
Questionné par ailleurs sur le futur découpage administratif à maintes fois évoqué dans les colonnes de la presse, Zerhouni répondra que celui-ci aura lieu au lendemain du scrutin des présidentielles prévu au printemps prochain selon le Premier ministre Ahmed Ouyahia.
K. A.