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Après le Hamas, un deuxième groupe armé palestinien, le Jihad islamique, a rejeté mardi une prolongation de la trêve avec Israël à l'approche de son expiration, tirant des roquettes en riposte à l'élimination d'un de ses militants en Cisjordanie.
Sur le plan politique, le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé qu'il convoquerait "très prochainement" de nouvelles élections dans les territoires palestiniens, faute d'une réconciliation avec ses rivaux du Hamas, qui contrôlent la bande de Gaza.
"La trêve avec l'ennemi n'a pas permis de réaliser nos objectifs (la fin du blocus de Gaza, ndlr) et représente une menace contre l'intérêt de notre peuple", a affirmé le Jihad islamique dans un communiqué.
"Nous appelons tous les groupes palestiniens à la rejeter et à se concentrer sur les moyens de faire face aux plans sionistes", a ajouté le groupe.
Dès mardi, le groupe radical a revendiqué le tir de quatre roquettes sur le territoire israélien, affirmant dans un communiqué qu'ils s'agissait d'une première riposte à l'élimination par Israël de l'un de ses membres en Cisjordanie.
Le rejet de la trêve par le Jihad islamique intervient deux jours après celui du mouvement Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis son coup de force en juin 2007 contre M. Abbas. Le Hamas accuse l'Etat hébreu d'avoir constamment violé le cessez-le-feu et d'avoir maintenu son blocus du territoire.
"La trêve était limitée à six mois et s'achève le 19 décembre. Sachant que l'ennemi ne respecte pas ses engagements et que le siège (de Gaza) est toujours en place contre notre peuple, pour le Hamas, et je pense la majorité des forces, la trêve prend fin après le 19 décembre et ne sera pas renouvelée", avait indiqué dimanche à Damas le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal.
La direction du Hamas à Gaza s'est montrée toutefois moins affirmative que celle en exil.
Les chefs islamistes dans le territoire palestinien ont indiqué que leur "évaluation" de la trêve était "négative" mais que l'ensemble des factions palestiniennes devaient adopter une position commune dans les prochains jours.
Le gouvernement de transition en Israël, loin d'être unanime quant à la stratégie à adopter, a proclamé pour sa part sa volonté de respecter la trêve si le Hamas l'observait de son côté. Il a aussi estimé que le 19 décembre, date officielle de son expiration, ne représentait pas une date-butoir pour lui.
"Nous ne craignons pas (de lancer) une opération à Gaza mais nous ne sommes pas pressés. Nous répondrons au calme par le calme mais, si la situation nous pousse à agir, nous répondrons en temps et en heure", a indiqué le ministre israélien de la Défense Ehud Barak dans un communiqué.
Depuis un regain de violence début novembre après une opération israélienne, Israël riposte aux tirs de roquettes en fermant tous les points de passage de Gaza, complètement coupé du monde l'Egypte maintenant également bouclée sa frontière avec le petit territoire palestinien.
Quand il boucle entièrement Gaza, Israël empêche également les journalistes internationaux de s'y rendre.
A Ramallah (Cisjordanie), M. Abbas a lui appelé au maintien de la trêve.
"Nous espérons que la trêve ne cessera pas. Sa violation n'est dans l'intérêt de personne", a-t-il dit.
"Nous appelons toutes les parties à (la) préserver car sa fin aggravera les souffrances de notre peuple", a-t-il ajouté.
Il a aussi indiqué qu'il fixerait bientôt la date de nouvelles élections dans les territoires palestiniens, contestées par le Hamas qui domine le parlement actuel dont le mandat n'expire qu'en janvier 2010.
"Nous allons convoquer très prochainement des élections présidentielle et législatives au sein de l'Autorité palestinienne, ici en Cisjordanie et dans la bande de Gaza", a déclaré M. Abbas à la presse à Ramallah.
source : AFP
Photos de l'entraînement des militants du Jihad Islamique à Gaza (datant de cette semaine).
Sur le plan politique, le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé qu'il convoquerait "très prochainement" de nouvelles élections dans les territoires palestiniens, faute d'une réconciliation avec ses rivaux du Hamas, qui contrôlent la bande de Gaza.
"La trêve avec l'ennemi n'a pas permis de réaliser nos objectifs (la fin du blocus de Gaza, ndlr) et représente une menace contre l'intérêt de notre peuple", a affirmé le Jihad islamique dans un communiqué.
"Nous appelons tous les groupes palestiniens à la rejeter et à se concentrer sur les moyens de faire face aux plans sionistes", a ajouté le groupe.
Dès mardi, le groupe radical a revendiqué le tir de quatre roquettes sur le territoire israélien, affirmant dans un communiqué qu'ils s'agissait d'une première riposte à l'élimination par Israël de l'un de ses membres en Cisjordanie.
Le rejet de la trêve par le Jihad islamique intervient deux jours après celui du mouvement Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis son coup de force en juin 2007 contre M. Abbas. Le Hamas accuse l'Etat hébreu d'avoir constamment violé le cessez-le-feu et d'avoir maintenu son blocus du territoire.
"La trêve était limitée à six mois et s'achève le 19 décembre. Sachant que l'ennemi ne respecte pas ses engagements et que le siège (de Gaza) est toujours en place contre notre peuple, pour le Hamas, et je pense la majorité des forces, la trêve prend fin après le 19 décembre et ne sera pas renouvelée", avait indiqué dimanche à Damas le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal.
La direction du Hamas à Gaza s'est montrée toutefois moins affirmative que celle en exil.
Les chefs islamistes dans le territoire palestinien ont indiqué que leur "évaluation" de la trêve était "négative" mais que l'ensemble des factions palestiniennes devaient adopter une position commune dans les prochains jours.
Le gouvernement de transition en Israël, loin d'être unanime quant à la stratégie à adopter, a proclamé pour sa part sa volonté de respecter la trêve si le Hamas l'observait de son côté. Il a aussi estimé que le 19 décembre, date officielle de son expiration, ne représentait pas une date-butoir pour lui.
"Nous ne craignons pas (de lancer) une opération à Gaza mais nous ne sommes pas pressés. Nous répondrons au calme par le calme mais, si la situation nous pousse à agir, nous répondrons en temps et en heure", a indiqué le ministre israélien de la Défense Ehud Barak dans un communiqué.
Depuis un regain de violence début novembre après une opération israélienne, Israël riposte aux tirs de roquettes en fermant tous les points de passage de Gaza, complètement coupé du monde l'Egypte maintenant également bouclée sa frontière avec le petit territoire palestinien.
Quand il boucle entièrement Gaza, Israël empêche également les journalistes internationaux de s'y rendre.
A Ramallah (Cisjordanie), M. Abbas a lui appelé au maintien de la trêve.
"Nous espérons que la trêve ne cessera pas. Sa violation n'est dans l'intérêt de personne", a-t-il dit.
"Nous appelons toutes les parties à (la) préserver car sa fin aggravera les souffrances de notre peuple", a-t-il ajouté.
Il a aussi indiqué qu'il fixerait bientôt la date de nouvelles élections dans les territoires palestiniens, contestées par le Hamas qui domine le parlement actuel dont le mandat n'expire qu'en janvier 2010.
"Nous allons convoquer très prochainement des élections présidentielle et législatives au sein de l'Autorité palestinienne, ici en Cisjordanie et dans la bande de Gaza", a déclaré M. Abbas à la presse à Ramallah.
source : AFP
Photos de l'entraînement des militants du Jihad Islamique à Gaza (datant de cette semaine).
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