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Kimial Algérie/après la stabilité des cours de l’acide
phosphorique sur le marché mondial
C
onfirmée auprès de la direction générale de l’entreprise, l’information met ainsi fin aux interminables spéculations des uns et des autres sur l’aboutissement de cet important projet fruit d’un partenariat entre Kimial du holding Asmidal et le groupe tunisien Al Kimia avec des parts respectives de 45 et 55% du capital et dont la mise sur les rails effective était annoncée pour le mois de juillet dernier.
Contrairement à ce qui se disait au niveau syndical, les véritables raisons ayant été à l’origine du retard relèvent d’autres considérations. Cellesci, précise t-on, ont trait à la mise en onformité du géni civil aux normes, parasismiques édictée par l’Etat algérien et l’alignement du STPP aux normes de qualité également imposé par les lessiviers dont l’allemand Heinkel et l’américain Uniliver.
Aussi, l’instabilité des cours de l’acide phosphorique sur le marché mondial était l’autre facteur ayant entraîné le report du démarrage de l’usine de Annaba. Sur ce plan, la conjoncture du marché international relative à cette matière première entrant dans le processus de fabrication du STPP à hauteur de 70 à 80 %, n’était pas favorable. En effet, en l’espace de quelques mois, les prix ont connu une envolée jamais atteinte. Ainsi, de 250 dollars, la tonne d’acide phosphorique est passée à 900 dollars. Aujourd’hui que les conditions sont relativement favorables et que le marché a pu recouvrer sa stabilité, les deux partenaires ont convenu de revoir à la hausse les capacités de production de la nouvelle usine pour laquelle plus de 15 millions de dollars d’investissements ont déjà été consentis.
De 40.000 t, les capacités installées vont passer à 60.000 t de STPP dont la moitié est destinée au marché extérieur. Le reste servira à la satisfaction des besoins nationaux, ce qui permettra à notre pays d’économiser l’équivalent de prés de 20 millions de dollars annuellement déboursés à l’import. Et, pour mieux situer l’importance de ce nouvel acquis, il y a lieu de savoir qu’en Tunisie la consommation annuelle de détergent est estimée à plus de 7 kg/habitant alors qu’elle est d’à peine 3 kg dans notre pays.
L’usine de Annaba servira également de tremplin au partenaire tunisien Al Kimia pour se positionner en leader sur le marché maghrébin des STPP et d’aller à pas sûrs vers la conquête de nouveaux marchés, car actuellement, la production cumulée du Maghreb est de 140.000 tonnes /an. A partir de 2009, elle bondira de 60.000 tonnes pour atteindre les 200.000 tonnes/an. L’excédent alors réalisé, sera exporté vers le Moyen Orient. Conscient de la rude concurrence et de la très forte demande que connaît actuellement le marché mondial du STPP, le groupe tunisien s’est fixé comme objectif de porter sa production de 250.000 t de STPP/an à
l’horizon 2015.
Contrairement à ce qui se disait au niveau syndical, les véritables raisons ayant été à l’origine du retard relèvent d’autres considérations. Cellesci, précise t-on, ont trait à la mise en onformité du géni civil aux normes, parasismiques édictée par l’Etat algérien et l’alignement du STPP aux normes de qualité également imposé par les lessiviers dont l’allemand Heinkel et l’américain Uniliver.
Aussi, l’instabilité des cours de l’acide phosphorique sur le marché mondial était l’autre facteur ayant entraîné le report du démarrage de l’usine de Annaba. Sur ce plan, la conjoncture du marché international relative à cette matière première entrant dans le processus de fabrication du STPP à hauteur de 70 à 80 %, n’était pas favorable. En effet, en l’espace de quelques mois, les prix ont connu une envolée jamais atteinte. Ainsi, de 250 dollars, la tonne d’acide phosphorique est passée à 900 dollars. Aujourd’hui que les conditions sont relativement favorables et que le marché a pu recouvrer sa stabilité, les deux partenaires ont convenu de revoir à la hausse les capacités de production de la nouvelle usine pour laquelle plus de 15 millions de dollars d’investissements ont déjà été consentis.
De 40.000 t, les capacités installées vont passer à 60.000 t de STPP dont la moitié est destinée au marché extérieur. Le reste servira à la satisfaction des besoins nationaux, ce qui permettra à notre pays d’économiser l’équivalent de prés de 20 millions de dollars annuellement déboursés à l’import. Et, pour mieux situer l’importance de ce nouvel acquis, il y a lieu de savoir qu’en Tunisie la consommation annuelle de détergent est estimée à plus de 7 kg/habitant alors qu’elle est d’à peine 3 kg dans notre pays.
L’usine de Annaba servira également de tremplin au partenaire tunisien Al Kimia pour se positionner en leader sur le marché maghrébin des STPP et d’aller à pas sûrs vers la conquête de nouveaux marchés, car actuellement, la production cumulée du Maghreb est de 140.000 tonnes /an. A partir de 2009, elle bondira de 60.000 tonnes pour atteindre les 200.000 tonnes/an. L’excédent alors réalisé, sera exporté vers le Moyen Orient. Conscient de la rude concurrence et de la très forte demande que connaît actuellement le marché mondial du STPP, le groupe tunisien s’est fixé comme objectif de porter sa production de 250.000 t de STPP/an à
l’horizon 2015.
ElWatan