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Il promet des élections d'ici un an...
Le chef des putschistes à l'origine d'un coup d'Etat en Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara, a affirmé mercredi soir à la presse être le nouveau «président de la République».
«Je suis convaincu, rassuré que je suis le président de la République, le président du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD, la junte)»
, a-t-il déclaré au cours de sa première conférence de presse. «Le grand mouvement de soutien qui vient de se passer, du camp militaire jusqu'au niveau du palais présidentiel, cela se passe de commentaires», a-t-il ajouté.
Le CNDD, passé à l'action lundi soir juste après après l'annonce de la mort du chef de l'Etat guinéen, le général Lansana Conté, au pouvoir depuis 1984, s'est engagé à organiser des élections libres, crédibles et transparentes en décembre 2010. Moussa Dadis Camara a affirmé qu'il ne s'y présenterait pas.
Couvre-feu repoussé
Par ailleurs, les putschistes ont repoussé à vendredi le couvre-feu qui devait entrer en vigueur dans tout le pays dans la nuit mercredi. Selon un communiqué diffusé à la radio nationale, il s'agit de «permettre aux Chrétiens de passer tranquillement la fête de Noël».
Plusieurs milliers de personnes étaient massés mercredi soir près du palais présidentiel. Un journaliste de l’AFP a vu plusieurs centaines de militaires parader dans les rues de la capitale guinéenne.
Washington menace de suspendre son aide
Au niveau des réactions, le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) a averti: «Nous soutenons incontestablement les institutions constitutionnelles mises en place par l'Etat et le peuple guinéen (...). Nous voulons une transition sereine et conforme à la Constitution».
Même son de cloche à Washington, qui a menacé de suspendre son aide à la Guinée (15 millions de dollars en 2008) si le pouvoir n'est pas remis dès que possible entre les mains des civils. Les Etats-Unis ont également dit réfléchir avec leurs alliés européens aux moyens de faire pression sur les putschistes.
20Minutes
Le chef des putschistes à l'origine d'un coup d'Etat en Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara, a affirmé mercredi soir à la presse être le nouveau «président de la République».
«Je suis convaincu, rassuré que je suis le président de la République, le président du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD, la junte)»
, a-t-il déclaré au cours de sa première conférence de presse. «Le grand mouvement de soutien qui vient de se passer, du camp militaire jusqu'au niveau du palais présidentiel, cela se passe de commentaires», a-t-il ajouté.Le CNDD, passé à l'action lundi soir juste après après l'annonce de la mort du chef de l'Etat guinéen, le général Lansana Conté, au pouvoir depuis 1984, s'est engagé à organiser des élections libres, crédibles et transparentes en décembre 2010. Moussa Dadis Camara a affirmé qu'il ne s'y présenterait pas.
Couvre-feu repoussé
Par ailleurs, les putschistes ont repoussé à vendredi le couvre-feu qui devait entrer en vigueur dans tout le pays dans la nuit mercredi. Selon un communiqué diffusé à la radio nationale, il s'agit de «permettre aux Chrétiens de passer tranquillement la fête de Noël».
Plusieurs milliers de personnes étaient massés mercredi soir près du palais présidentiel. Un journaliste de l’AFP a vu plusieurs centaines de militaires parader dans les rues de la capitale guinéenne.
Washington menace de suspendre son aide
Au niveau des réactions, le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) a averti: «Nous soutenons incontestablement les institutions constitutionnelles mises en place par l'Etat et le peuple guinéen (...). Nous voulons une transition sereine et conforme à la Constitution».
Même son de cloche à Washington, qui a menacé de suspendre son aide à la Guinée (15 millions de dollars en 2008) si le pouvoir n'est pas remis dès que possible entre les mains des civils. Les Etats-Unis ont également dit réfléchir avec leurs alliés européens aux moyens de faire pression sur les putschistes.
20Minutes