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Octobre 1988, j'étais en Algérie......... je ne pourrais jamais l'oublier. Car après j'ai mis quelques années avant que la colère passe et que j'y remette les pieds..............Mais peut être as tu eu la chance d ne pas vivre ce que j'ai vécu.
Je me rappelle tres bien, je sortais de la piscine ce jour la, des coups de tir et des accrochages violents entre des groupes armés et quelques patrouilles militaires...C'était affreux!
Voilà ce qui c'est passé ce jour là et une personne y étant peut en témoigner : MOI
El Watan, 5 octobre 2004
Cette révolte apparaît, aujourd’hui, comme un événement à la fois proche et lointain. Même si le sang a séché sur les pavés, les blessures restent indélébiles. Elles le resteront aussi longtemps que dureront le mensonge, le black-out et les barricades qui empêchent la vérité de voir le jour. Pour les familles des 400 victimes décédées pendant les émeutes, la plaie est toujours ouverte.
Elle ne se refermera peut-être jamais. Seize années et rien de véridique et de précis n’a filtré sur les tenants et les aboutissants de cette terrible date. Au lieu d’intégrer cette date charnière dans le panthéon de l’histoire, dont l’Algérien, épris de liberté, devrait en tirer une légitime fierté, les officiels préfèrent tourner, encore une fois, le dos à ce «mauvais souvenir» : ni commémoration, ni déclaration, ni hommage et encore moins un soupçon de regret. Cette date, on ne le sait que trop bien, évoque beaucoup de choses compromettantes pour que le pouvoir daigne l’institutionaliser. Une répression sanglante, doublée de torture, s’était abattue sur les Algériens. Les enfants, à la fleur de l’âge, qui manifestèrent dans la rue furent fauchés, sans ménagement, par des balles assassines ou torturés sauvagement par les services de sécurité de l’époque. Les rares enquêtes menées par des plumes audacieuses n’ont pas permis, hélas, d’aller au-delà des ambiguïtés et des fourberies de certains acteurs et dirigeants qui se sont exprimés sur le sujet. Soulèvement populaire, mouvement spontané d’essence démocratique, «chahut de gamins», complot dressé par un clan du pouvoir pour renverser un autre, telles sont, entre autres, les interprétations données aux événements du 5 Octobre 1988. Au-delà des causes et des hommes qui ont mis le feu aux poudres, une tâche qui, soit dit en passant, relève beaucoup plus du domaine de l’historien, c’est plutôt la sève démocratique libérée par ce «chahut de gamins» qui est d’une importance capitale pour la société algérienne. C’est à ce «chahut de gamins», faut-il le souligner, que la société algérienne doit ce qui est communément convenu d’appeler le «printemps démocratique». Le 5 Octobre a marqué la naissance du multipartisme, de la presse indépendante et des libertés individuelles. Que reste-t-il, à l’heure actuelle, de ce potentiel démocratique chèrement acquis ? Rien ou très peu de chose. En Kabylie, comme en 1988, le pouvoir a fait parler la mitraillette pour mater, dans le sang, des manifestations populaires. La même répression s’est abattue sur les Aurès après une révolte de jeunes. Outre les interpellations et autres arrestations, les services de sécurité, comme en 1988, auraient usé de la torture pour sanctionner les «rabat-joie». Après plus de dix ans d’existence, les partis politiques sont réduits à un rôle de figurants dans un paysage politique verrouillé. Dominé par une majorité acquise au président de la République, le Parlement est transformé en chambre d’enregistrement, sans pouvoir ni compétence. Les députés passent leur temps à applaudir et à encenser l’Exécutif pour ses «exploits». Faute de se ranger du côté des puissants, la presse indépendante continue de subir les coups de boutoir des pouvoirs publics. Emprisonnement des journalistes, interpellation des militants des droits de l’homme, répression des mouvements citoyens et refus d'agréer des partis politiques et des syndicats autonomes, sont, entre autres, les signes de ce recul par rapport aux idéaux démocratiques véhiculés par Octobre 1988. A l’heure où l’Algérie se doit de célébrer cet événement, deux confrères journalistes, Mohamed Benchicou et Hafnaoui Ghoul en l’occurrence, moisissent toujours en prison. L’un pour une fallacieuse affaire de droit commun, et l’autre pour avoir osé dénoncer les agissements de «la franc-maçonnerie» locale de Djelfa. Les députés, qui ont adopté, avant-hier, le projet de révision du code pénal et du code de procédure pénale, ont maintenu les articles ayant trait à l’emprisonnement des journalistes. Les «élus du peuple» ont ainsi contribué a enterrer, peut-être pour toujours, l’espoir suscité par le 5 Octobre 1988.
Par A. Benchabane
J'étais à ce moment là en Algérie et je n'ai pas cru à ce qu'il se passait, à ce que les journaux écrivaient et à ceux que les gens me disaient.... Je suis arrivée à l'aéroport Houari Boumediene en brandissant fièrement mon passeport algérien......... Mais Kabyle je suis et rebelle c'est dans mon âme et pire (peut être) dans mon coeur. A cause de 5 litres d'huile d'olives et le fait que je parlais pas l'arabe, le douanier m'a stoppé.........et surtout le fait que les gens ayant de trop grandes bouches (comme moi) sont fichés en Algérie......................... J'ai faillit aller en prison, ce qui m'a sauvé.........un NINJA que je n'oublierai jamais et ma carte d'identité française. Voilà à qui je dois ma liberté d'expression et surtout Mon Dieu Merci à toi car je suis sure que ce jour là il était avec moi car sinon je ne serais plus là pour ouvrir encore et encore cette bouche qui parfois aurait envie de se taire et de laisser faire mais qui ne peut pas. Boumediene n'y est pas arrivé et pourtant.... avec le recul je me rend compte du personnage et de l'immense amour qu'il avait de l'Algérie et surtout de sa connaissance de ce pays alors Boutef
Beaucoup s'imagine que la mémoire et surtout la rage peut s'envoler simplement avec une charte. Voilà une autre raison pour laquelle nous ne pouvons oublier. Et là je défie ceux qui disent toujours que seuls ceux qui ont vécu cela peuvent en parler. Car MOI je l'ai vécu et je n'oublie et ne peut pardonnner encore........alors j'imagine les autres.
L'argent qui coule à flot c'est celui que je gagne à la sueur de mon front car l'argent facile que j'aurais aussi pu gagner je le laisse à ceux qui ont oublié ce qu'était le NIF............De toute façon l'argent mal acquis ne profite jamais......
Pierre qui roule
.... n'amasse pas mousse
L'argent
.... ne fait pas le bonheur
Bien mal acquis
.... ne profite jamais
Qui vole un oeuf
.... vole un boeuf
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