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Alger Médina : l’emprunt obligataire sera lancé le 11 janvier 2009
C'est finalement le 11 janvier prochain que sera lancé le tant attendu emprunt obligataire destiné au grand public, que le groupe privé algérien Arcofina, propriété de l'homme d'affaires Abdelouahab a levé, pour financer une partie de son méga projet, «Alger Médina».
D'un montant total de 8,3 milliards de dinars, soit près de 100 millions d'euros, les obligations émises dans le cadre de cette opération seront cotées à la Bourse d'Alger, ce qui constitue une grande première pour un groupe privé algérien.
En effet, cet emprunt obligataire d'une durée de sept ans sera lancé via la société Dahli, filiale du groupe d'Arcofina, en charge de la réalisation de la future cité des affaires d'Alger. Une cité qui sera la première du genre au niveau régional et représentera, incontestablement, la bouffée d'oxygène qui manquait aux Algérois.
Et bien que le projet immobilier soit grandiose, puisqu'il s'étale sur plus de 75 hectares, cet emprunt ne servira en fait à financer qu'une partie des infrastructures, soit la Marina, le parc aquatique et « l'appart- hôtel » étant donné que l'hyper centre commercial, le Palais des congrès et les deux tours de bureaux, de vingt étages chacune, seront réalisés sur les fonds propres du groupe.
De ce fait, l'emprunt comprend 830.000 obligations d'une valeur nominale de 10.000 dinars chacune qui seront cotées à la Bourse d'Alger, avec des taux d'intérêts variables et progressif, de 4% la première année à 6,75% en 2016. Ces obligations, transformables en liquidités à tout moment, sont bien sûr, exonérées d'impôts. Selon son PDG, M. Abdelouahab Rahim, qui a eu à assurer la visite sur site aux membres de la presse nationale, l'emprunt est adossé à des garanties sous forme d'hypothèques sur les actifs de la société spa Dahli, soit, tout de même, les bâtiments de l' « hôtel Hilton » et la tour qui lui est mitoyenne, « l'Algeria Business Center », ce qui représente des garanties de choix pour les souscripteurs, si l'on se réfère à leur valeur globale qui dépasse les 23,5 milliards de dinars.
Contours d'un méga projet
Baptisée « Alger Médina », la future cité située aux Pins Maritimes, à l'est de la capitale comprend des tours de bureaux, des appartements, hôtel, un aqua parc, une marina et un centre commercial et de loisirs. Lancé en 2001 avec l'acquisition de l'hôtel Hilton et la construction de la première vraie tour de bureaux d'Alger (Algeria business Center), le projet devrait être achevé en 2011, selon la direction du groupe Arcofina (hôtellerie, immobilier, services, grande distribution, assurance, dessalement de l'eau de mer).
Toutes ces infrastructures en chantier figurent parmi les grands éléments structurants d'un méga projet d'aménagement urbain qui s'étalera sur 108 ha, soit de l'hôtel Hilton à l'embouchure de l'oued El Harrach. Il comprend donc, deux tours de bureaux et d'appartements dont les travaux sont largement entamés, ainsi qu'un Palais des congrès d'une capacité de 4.000 places. L'hôtel Hilton et le Business Center en activité donnent déjà une idée de l'importance qu'Alger Médina prendra en tant que quartier d'affaires, lorsque toutes ces tours, totalisant plus d'un million de mètres carrés de bureaux et appartements pour hommes d'affaires, seront opérationnelles.
Alger Médina permettra également à Alger de se doter de sa propre marina. D'une longueur de 1.000 mètres, sa capacité globale sera de 600 bateaux de plaisance. y sont également prévus de nombreux restaurants et activités liées à la mer.
Ce port de plaisance est appelé à devenir l'escale sud de cette rive de la Méditerranée, en accueillant les bateaux de plaisance se déplaçant dans ces eaux-là. Des embarcations qui ne font jamais escale sur les côtes algériennes, faute de structure pouvant les accueillir.
C'est non sans fierté que M. Rahim signalera que l'aménagement d'Alger Médina a été conçu par l'architecte américain d'origine sud-coréenne, lauréat du concours international, M. Kim. Le suivi des travaux est, quant à lui, assuré par le bureau d'études du groupe Dahli,
Le financement est assuré dans sa majorité par les fonds propres du groupe et les crédits accordés par les banques. Les préfinancements accordés par les futurs acquéreurs de logements promotionnels et autres biens immobiliers viendront en complément.
Pour ce qui est de la réalisation de ces projets, le groupe algérien a déjà confié au Groupement portugais de construction d'Algérie (GPCA) la réalisation des deux tours de bureaux et de deux tours d'appartements-hôtel. Montant du contrat : 100 millions d'euros.
L'ensemble doit être livré en 2011 et représente un investissement total de 400 millions d'euros, selon Arcofina qui prévoit la création de quelque 10.000 emplois sur site, une fois les projets achevés.
Pour rappel, l'opération d'Arcofina est le troisième emprunt obligataire lancé par un groupe privé algérien après ceux de Cevital en 2006 et de la société Eepad (Informatique et Internet) en 2007. Plusieurs entreprises publiques (Sonatrach, Algérie Télécom, Sonelgaz, Air Algérie...) ont également lancé des emprunts obligataires pour financer des investissements.
Pour le reste, on nous promet la réception, dans une première étape, de l'hyper centre commercial, sous l'enseigne « Carrefour » et du parc aquatique « Baba Arroudj » d'ici la fin du premier semestre 2009.
Amel Zemouri
Qui est Arcofina Holding ?
Créé en septembre 2001, le groupe Arcofina Holding, à capitaux privés, regroupe, outre la Spa Dahli, plusieurs entreprises activant dans divers secteurs, tels que celui des assurances (l'Algérienne des assurances « 2A ») des industries pharmaceutiques (Pharmagen), l'immobilier (Ofarco), la grande distribution (ARDIS), les technologies de l'information et de la communication (WEBCOM),..
Dahli Spa pour sa part, intervient dans le secteur touristique, particulièrement dans l'hôtellerie (hôtel Hilton) et les prestations de services telles que la location d'espaces à usage de bureaux (Tour Algeria Business Center) En 2007, Dahli a réalisé un chiffre d'affaires de 2,379 milliards de dinars, ce qui représente une hausse de plus de 12% par rapport à 2006, pour un résultat net de 266 millions de dinars. En 2008, le chiffre d'affaires enregistre une augmentation de plus de 35%.
Amel Zemouri
© Copyright El Moudjahid
D'un montant total de 8,3 milliards de dinars, soit près de 100 millions d'euros, les obligations émises dans le cadre de cette opération seront cotées à la Bourse d'Alger, ce qui constitue une grande première pour un groupe privé algérien.
En effet, cet emprunt obligataire d'une durée de sept ans sera lancé via la société Dahli, filiale du groupe d'Arcofina, en charge de la réalisation de la future cité des affaires d'Alger. Une cité qui sera la première du genre au niveau régional et représentera, incontestablement, la bouffée d'oxygène qui manquait aux Algérois.
Et bien que le projet immobilier soit grandiose, puisqu'il s'étale sur plus de 75 hectares, cet emprunt ne servira en fait à financer qu'une partie des infrastructures, soit la Marina, le parc aquatique et « l'appart- hôtel » étant donné que l'hyper centre commercial, le Palais des congrès et les deux tours de bureaux, de vingt étages chacune, seront réalisés sur les fonds propres du groupe.
De ce fait, l'emprunt comprend 830.000 obligations d'une valeur nominale de 10.000 dinars chacune qui seront cotées à la Bourse d'Alger, avec des taux d'intérêts variables et progressif, de 4% la première année à 6,75% en 2016. Ces obligations, transformables en liquidités à tout moment, sont bien sûr, exonérées d'impôts. Selon son PDG, M. Abdelouahab Rahim, qui a eu à assurer la visite sur site aux membres de la presse nationale, l'emprunt est adossé à des garanties sous forme d'hypothèques sur les actifs de la société spa Dahli, soit, tout de même, les bâtiments de l' « hôtel Hilton » et la tour qui lui est mitoyenne, « l'Algeria Business Center », ce qui représente des garanties de choix pour les souscripteurs, si l'on se réfère à leur valeur globale qui dépasse les 23,5 milliards de dinars.
Contours d'un méga projet
Baptisée « Alger Médina », la future cité située aux Pins Maritimes, à l'est de la capitale comprend des tours de bureaux, des appartements, hôtel, un aqua parc, une marina et un centre commercial et de loisirs. Lancé en 2001 avec l'acquisition de l'hôtel Hilton et la construction de la première vraie tour de bureaux d'Alger (Algeria business Center), le projet devrait être achevé en 2011, selon la direction du groupe Arcofina (hôtellerie, immobilier, services, grande distribution, assurance, dessalement de l'eau de mer).
Toutes ces infrastructures en chantier figurent parmi les grands éléments structurants d'un méga projet d'aménagement urbain qui s'étalera sur 108 ha, soit de l'hôtel Hilton à l'embouchure de l'oued El Harrach. Il comprend donc, deux tours de bureaux et d'appartements dont les travaux sont largement entamés, ainsi qu'un Palais des congrès d'une capacité de 4.000 places. L'hôtel Hilton et le Business Center en activité donnent déjà une idée de l'importance qu'Alger Médina prendra en tant que quartier d'affaires, lorsque toutes ces tours, totalisant plus d'un million de mètres carrés de bureaux et appartements pour hommes d'affaires, seront opérationnelles.
Alger Médina permettra également à Alger de se doter de sa propre marina. D'une longueur de 1.000 mètres, sa capacité globale sera de 600 bateaux de plaisance. y sont également prévus de nombreux restaurants et activités liées à la mer.
Ce port de plaisance est appelé à devenir l'escale sud de cette rive de la Méditerranée, en accueillant les bateaux de plaisance se déplaçant dans ces eaux-là. Des embarcations qui ne font jamais escale sur les côtes algériennes, faute de structure pouvant les accueillir.
C'est non sans fierté que M. Rahim signalera que l'aménagement d'Alger Médina a été conçu par l'architecte américain d'origine sud-coréenne, lauréat du concours international, M. Kim. Le suivi des travaux est, quant à lui, assuré par le bureau d'études du groupe Dahli,
Le financement est assuré dans sa majorité par les fonds propres du groupe et les crédits accordés par les banques. Les préfinancements accordés par les futurs acquéreurs de logements promotionnels et autres biens immobiliers viendront en complément.
Pour ce qui est de la réalisation de ces projets, le groupe algérien a déjà confié au Groupement portugais de construction d'Algérie (GPCA) la réalisation des deux tours de bureaux et de deux tours d'appartements-hôtel. Montant du contrat : 100 millions d'euros.
L'ensemble doit être livré en 2011 et représente un investissement total de 400 millions d'euros, selon Arcofina qui prévoit la création de quelque 10.000 emplois sur site, une fois les projets achevés.
Pour rappel, l'opération d'Arcofina est le troisième emprunt obligataire lancé par un groupe privé algérien après ceux de Cevital en 2006 et de la société Eepad (Informatique et Internet) en 2007. Plusieurs entreprises publiques (Sonatrach, Algérie Télécom, Sonelgaz, Air Algérie...) ont également lancé des emprunts obligataires pour financer des investissements.
Pour le reste, on nous promet la réception, dans une première étape, de l'hyper centre commercial, sous l'enseigne « Carrefour » et du parc aquatique « Baba Arroudj » d'ici la fin du premier semestre 2009.
Amel Zemouri
Qui est Arcofina Holding ?
Créé en septembre 2001, le groupe Arcofina Holding, à capitaux privés, regroupe, outre la Spa Dahli, plusieurs entreprises activant dans divers secteurs, tels que celui des assurances (l'Algérienne des assurances « 2A ») des industries pharmaceutiques (Pharmagen), l'immobilier (Ofarco), la grande distribution (ARDIS), les technologies de l'information et de la communication (WEBCOM),..
Dahli Spa pour sa part, intervient dans le secteur touristique, particulièrement dans l'hôtellerie (hôtel Hilton) et les prestations de services telles que la location d'espaces à usage de bureaux (Tour Algeria Business Center) En 2007, Dahli a réalisé un chiffre d'affaires de 2,379 milliards de dinars, ce qui représente une hausse de plus de 12% par rapport à 2006, pour un résultat net de 266 millions de dinars. En 2008, le chiffre d'affaires enregistre une augmentation de plus de 35%.
Amel Zemouri
© Copyright El Moudjahid
me laisse penser que tu as commencé à saisir ce qu'est un "pret obligataire".
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