Une étude menée par une équipe de l'université de Californie (Sud) indique que les menteurs pathologiques sont victimes de l'évolution. En effet, ils ont moins de matière grise (responsable du traitement de l'information - processeur humain) et plus de matière blanche (transmission de l'information - câblage) dans leur cerveau.
- Article de l'USC : http://www.usc.edu/uscnews/stories/11655.html
= Les menteurs manquent de matière grise =
Les menteurs impénitents ont une excuse : ils ont une anomalie au cerveau. L'équipe de Yaling Yang et Adrian Raine (USC, Los Angeles) a pour sa part identifié, à l'aide d'examen d'imagerie par résonance magnétique (IRM), des différences de structure dans la matière cérébrale entre ces menteurs et manipulateurs pathologiques et les sujets dits normaux. Leurs résultats, les "premiers" à montrer une différence "structurale", paraissent dans le numéro d'octobre du British Journal of Psychiatry.
Plus de câblages
Leur étude a porté sur 108 volontaires, dont 12 menteurs (11 hommes, 1 femme), 16 présentant une "personnalité anti-sociale", mais sans mensonges pathologiques (15 hommes, 1 femme) et 21 (15 hommes, 6 femmes) sujets dits normaux. Les auteurs constatent des variations de répartition entre matière grise et substance blanche du cerveau. La première correspond schématiquement aux cellules nerveuses ; la seconde au câblage de l'influx nerveux.
Les menteurs pathologiques ont environ un quart (25,7%) de substance blanche en plus dans le cortex préfrontal comparés aux "anti-sociaux", et 22% par rapport aux sujets normaux. En revanche, les menteurs-manipulateurs pathologiques ont moins de matière grise (-14,2%) dans cette partie du cerveau, comparé aux sujets normaux. "Mentir demande beaucoup d'efforts", selon Adrian Raine. La présence de plus de câblages (substance blanche) pourrait fournir aux menteurs les outils nécessaires à cet art complexe de la tromperie, selon le chercheur.
Les enfants autistes ont des difficultés à mentir. Or, ils présentent moins de matière blanche contrairement à l'observation faite chez les rois du mensonge, relèvent en outre les chercheurs californiens. "L'autisme est certes complexe et ne peut être pris pour modèle dans le domaine du mensonge, estiment les chercheurs. Cependant les résultats convergent avec ceux concernant les adultes menteurs invétérés, suggérant que cette partie du cerveau (cortex préfrontal) est impliqué dans les aptitudes à travestir la réalité."
Source : TF1.fr
- Article de l'USC : http://www.usc.edu/uscnews/stories/11655.html
= Les menteurs manquent de matière grise =
Les menteurs impénitents ont une excuse : ils ont une anomalie au cerveau. L'équipe de Yaling Yang et Adrian Raine (USC, Los Angeles) a pour sa part identifié, à l'aide d'examen d'imagerie par résonance magnétique (IRM), des différences de structure dans la matière cérébrale entre ces menteurs et manipulateurs pathologiques et les sujets dits normaux. Leurs résultats, les "premiers" à montrer une différence "structurale", paraissent dans le numéro d'octobre du British Journal of Psychiatry.
Plus de câblages
Leur étude a porté sur 108 volontaires, dont 12 menteurs (11 hommes, 1 femme), 16 présentant une "personnalité anti-sociale", mais sans mensonges pathologiques (15 hommes, 1 femme) et 21 (15 hommes, 6 femmes) sujets dits normaux. Les auteurs constatent des variations de répartition entre matière grise et substance blanche du cerveau. La première correspond schématiquement aux cellules nerveuses ; la seconde au câblage de l'influx nerveux.
Les menteurs pathologiques ont environ un quart (25,7%) de substance blanche en plus dans le cortex préfrontal comparés aux "anti-sociaux", et 22% par rapport aux sujets normaux. En revanche, les menteurs-manipulateurs pathologiques ont moins de matière grise (-14,2%) dans cette partie du cerveau, comparé aux sujets normaux. "Mentir demande beaucoup d'efforts", selon Adrian Raine. La présence de plus de câblages (substance blanche) pourrait fournir aux menteurs les outils nécessaires à cet art complexe de la tromperie, selon le chercheur.
Les enfants autistes ont des difficultés à mentir. Or, ils présentent moins de matière blanche contrairement à l'observation faite chez les rois du mensonge, relèvent en outre les chercheurs californiens. "L'autisme est certes complexe et ne peut être pris pour modèle dans le domaine du mensonge, estiment les chercheurs. Cependant les résultats convergent avec ceux concernant les adultes menteurs invétérés, suggérant que cette partie du cerveau (cortex préfrontal) est impliqué dans les aptitudes à travestir la réalité."
Source : TF1.fr
Commentaire