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Le Pakistan a annulé les permissions d'une partie de ses soldats et massé plusieurs milliers d'entre eux près de sa frontière avec l'Inde, qu'il soupçonne d'avoir pris des mesures similaires, ont annoncé annoncé vendredi à l'AFP plusieurs responsables.
Ces mesures sont un nouveau signe de l'escalade dans les relations tendues entre les deux voisins et rivaux depuis les attentats meurtriers survenus fin novembre à Bombay, imputés par New Delhi à un groupe islamiste basé au Pakistan.
Selon un haut responsable militaire pakistanais, l'armée transfère actuellement vers la frontière indienne des troupes jusque-là basées dans le nord-ouest, et a annulé "les permissions de certains personnels opérationnels".
"Nous ne voulons créer aucune hystérie guerrière, mais nous devons prendre des mesures de sécurité minimales pour prévenir toute menace", a-t-il souligné.
Interrogé par l'AFP, le porte-parole militaire pakistanais, le général Athar Abbas, n'a pas souhaité commenter cette information.
"Un nombre limité de soldats ont été retirés des zones (montagneuses) enneigées de la frontière occidentale, où ils n'étaient engagés dans aucune opération", a confirmé un autre haut responsable pakistanais, membre des services de sécurité, également sous couvert d'anonymat.
Un troisième responsable pakistanais, lui aussi membre des services de sécurité, a précisé qu'un nombre "peu important" de militaires avaient été redéployés à la frontière indienne, et placés "en face des points où l'on pense que l'Inde a massé des troupes".
Ces responsables ont révélé que plusieurs milliers de soldats étaient concernés.
Le haut responsable militaire a ajouté que l'armée pakistanaise avait pris ces mesures après avoir appris que New Delhi avait agi de même de son côté.
L'armée pakistanaise a ainsi décidé d'envoyer des renforts à la frontière après avoir remarqué des mouvements de troupes indiennes dans les zones frontalières de la région pakistanaise de Lahore, a-t-il expliqué.
Ses dirigeants croient également savoir que l'Inde a annulé les permissions de ses militaires, a-t-il ajouté.
Une réduction du nombre des soldats pakistanais déployés dans le nord-ouest, le long de l'instable et poreuse frontière afghane, est de nature à inquiéter les Etats-Unis et les autres pays occidentaux engagés en Afghanistan.
Ces derniers craignent en effet qu'une baisse de la pression d'Islamabad sur les islamistes pakistanais retranchés dans ces régions ne permette à ces derniers de lancer plus d'attaques en Afghanistan.
L'armée pakistanaise a déjà récemment réduit ses opérations déclenchées l'été dernier contre les rebelles talibans dans la vallée de Swat et dans la zone tribale de Bajaur, frontalière de l'Afghanistan.
Un porte-parole des talibans pakistanais, Maulvi Omar, membre du groupe Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), a assuré vendredi vendredi que les rebelles "suspendraient" leurs attaques dans les zones tribales comme contre les forces étrangères déployées en Afghanistan si Islamabad devait retirer un grand nombre de militaires de leurs zones.
Il n'a toutefois pas précisé le nombre de soldats pakistanais qu'il faudrait retirer pour que les rebelles cessent leurs attaques.
Parallèlement, les autorités pakistanaises ont annoncé avoir entamé une campagne à Muzaffarabad, la capitale du Cachemire pakistanais, "pour préparer les gens à se défendre en cas de situation d'urgence, au vu de la menace persistante d'une agression indienne", a indiqué un responsable local du ministère de la Défense, Ghulam Rasool Nagra.
L'Inde et le Pakistan se disputent depuis des décennies la région du Cachemire, dont ils administrent chacun une partie.
source : AFP
Ces mesures sont un nouveau signe de l'escalade dans les relations tendues entre les deux voisins et rivaux depuis les attentats meurtriers survenus fin novembre à Bombay, imputés par New Delhi à un groupe islamiste basé au Pakistan.
Selon un haut responsable militaire pakistanais, l'armée transfère actuellement vers la frontière indienne des troupes jusque-là basées dans le nord-ouest, et a annulé "les permissions de certains personnels opérationnels".
"Nous ne voulons créer aucune hystérie guerrière, mais nous devons prendre des mesures de sécurité minimales pour prévenir toute menace", a-t-il souligné.
Interrogé par l'AFP, le porte-parole militaire pakistanais, le général Athar Abbas, n'a pas souhaité commenter cette information.
"Un nombre limité de soldats ont été retirés des zones (montagneuses) enneigées de la frontière occidentale, où ils n'étaient engagés dans aucune opération", a confirmé un autre haut responsable pakistanais, membre des services de sécurité, également sous couvert d'anonymat.
Un troisième responsable pakistanais, lui aussi membre des services de sécurité, a précisé qu'un nombre "peu important" de militaires avaient été redéployés à la frontière indienne, et placés "en face des points où l'on pense que l'Inde a massé des troupes".
Ces responsables ont révélé que plusieurs milliers de soldats étaient concernés.
Le haut responsable militaire a ajouté que l'armée pakistanaise avait pris ces mesures après avoir appris que New Delhi avait agi de même de son côté.
L'armée pakistanaise a ainsi décidé d'envoyer des renforts à la frontière après avoir remarqué des mouvements de troupes indiennes dans les zones frontalières de la région pakistanaise de Lahore, a-t-il expliqué.
Ses dirigeants croient également savoir que l'Inde a annulé les permissions de ses militaires, a-t-il ajouté.
Une réduction du nombre des soldats pakistanais déployés dans le nord-ouest, le long de l'instable et poreuse frontière afghane, est de nature à inquiéter les Etats-Unis et les autres pays occidentaux engagés en Afghanistan.
Ces derniers craignent en effet qu'une baisse de la pression d'Islamabad sur les islamistes pakistanais retranchés dans ces régions ne permette à ces derniers de lancer plus d'attaques en Afghanistan.
L'armée pakistanaise a déjà récemment réduit ses opérations déclenchées l'été dernier contre les rebelles talibans dans la vallée de Swat et dans la zone tribale de Bajaur, frontalière de l'Afghanistan.
Un porte-parole des talibans pakistanais, Maulvi Omar, membre du groupe Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), a assuré vendredi vendredi que les rebelles "suspendraient" leurs attaques dans les zones tribales comme contre les forces étrangères déployées en Afghanistan si Islamabad devait retirer un grand nombre de militaires de leurs zones.
Il n'a toutefois pas précisé le nombre de soldats pakistanais qu'il faudrait retirer pour que les rebelles cessent leurs attaques.
Parallèlement, les autorités pakistanaises ont annoncé avoir entamé une campagne à Muzaffarabad, la capitale du Cachemire pakistanais, "pour préparer les gens à se défendre en cas de situation d'urgence, au vu de la menace persistante d'une agression indienne", a indiqué un responsable local du ministère de la Défense, Ghulam Rasool Nagra.
L'Inde et le Pakistan se disputent depuis des décennies la région du Cachemire, dont ils administrent chacun une partie.
source : AFP
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