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C'est le roi Mohammed VI qui, sans citer nommément l'Algérie, a ouvert le bal mercredi dernier en dénonçant les « souffrances et les humiliations » que subiraient les « Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf ». Il accuse également les « adversaires de l'intégrité territoriale » du Maroc de se livrer à une « instrumentalisation odieuse et grotesque » de la cause des droits de l'homme. Le souverain marocain n'a pas manqué également de faire l'éloge de la solution d'autonomie marocaine, qu'il dit « fondée sur le respect des droits de l'homme » et « destinée à mettre fin au « différend artificiel » du Sahara Occidental qui entrave le développement intégré du Maghreb. Le propos royal a été relayé le lendemain, avec encore plus de virulence, par le Premier ministre marocain, Abbas El Fassi, en accusant l'Algérie « d'entraver l'édification » du Maghreb en « confisquant la liberté » des Sahraouis réfugiés dans les camps de Tindouf. « En confisquant la liberté de nos concitoyens, les autorités algériennes portent gravement atteinte aux liens religieux, historiques et de bon voisinage et entravent l'édification du Maghreb», a affirmé M. El Fassi. A défaut de décongeler, on chauffe
En tant que chef du parti de l'Istiqlal, qui a toujours considéré que le « Grand Maroc » s'étend jusqu'au Sénégal et englobe la Mauritanie et le Sahara Occidental, une partie du Mali et de l'Algérie, M. El Fassi n'avait pas à se forcer. Il lui suffit de puiser dans le fonds de commerce idéologique de son parti. Il n'est donc pas surprenant de l'entendre affirmer que des « hommes, des femmes et des enfants souffrent de séquestration et de torture et vivent dans des conditions inhumaines à la merci des militaires algériens, en violation manifeste du droit humanitaire international». C'est du gros calibre. Le Premier ministre marocain ne craint pas le ridicule. Les camps de réfugiés sahraouis ne sont ni clos, ni coupés du monde : de nombreuses ONG - pas nécessairement acquises à l'indépendance - y ont régulièrement accès. Cette thèse propagandiste n'est pas prise au sérieux.
On peut même affirmer que ni le Roi du Maroc, ni son premier vizir ne croient sérieusement à la fable de la séquestration des Sahraouis dans les camps de réfugiés de Tindouf. En matière de respect des droits de l'homme, la répression qui sévit à Laayoune, et dans l'ensemble des territoires sahraouis sous contrôle marocain, est une réalité qui ne relève guère de l'instrumentalisation des droits de l'homme. Le thème de la « séquestration » des Sahraouis est destiné à faire croire qu'il n'existe pas de problème sahraoui. Il n'y aurait, selon cette fabrication marocaine, qu'un « problème » algérien, voire, dans le meilleur des cas, un problème posé par le Front Polisario, qualifié de mouvement « séparatiste ». Le Roi avait, au début du mois de novembre, accusé l'Algérie de faire « planer les périls de la balkanisation sur la région du Maghreb et du Sahel».
Le double tir du Roi marocain et de son Premier ministre - intervenu après la première visite de Mohamed Abdelaziz à Bruxelles, où il a rencontré la commissaire aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner - traduit bien un énervement officiel marocain.
Le Maghreb n'en finit pas de patiner...
A défaut de «décongeler» les relations avec l'Algérie, les responsables marocains semblent vouloir «chauffer» les choses à leur manière. C'est donc, au niveau du discours au moins, une tendance confirmée à la dégradation des relations qui s'installe, Alger ayant fermé l'option de la réouverture des frontières avec le Maroc. A Alger, M. Messahel a non seulement confirmé la position classique de l'Algérie sur le Sahara Occidental, mais il a aussi appelé les Nations unies à mettre « de la pression et leur poids sur les parties pour faire avancer les négociations et aboutir à l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental».
Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines a conforté le pessimisme maghrébin en relevant que la construction de l'UMA ne « peut se concevoir en dehors de certaines raisons politiques du règlement du conflit du Sahara Occidental». «C'est une question fondamentale dans la construction maghrébine et il y a des clarifications et également des questions à régler». Le second handicap dans la construction maghrébine est que les pays de la région «ont très souvent fait des politiques économiques chacun de son côté». La conclusion que l'on peut tirer des propos de Messahel est qu'il ne peut y avoir de découplage entre le dossier sahraoui et le processus maghrébin. Le paradoxe est que c'était la position du Maroc il y a quelques années. C'est désormais celle de l'Algérie. Il faudra se contenter de petits accords bilatéraux, comme l'accord commercial avec la Tunisie, dont M. Messahel a fait l'éloge. Le Maghreb n'en finit pas de patiner...
M. Saâdoune – Le Quotidien d’Oran - dimanche 14 décembre 2008
L algerie a toujours dénoncé la colonisation du sahara occidental depuis son indépendance, prétendre le contraire est du sionisme. Au dela de l indépendance du sahara occidental, il y a un problème idéologique qui entrave la construction de l uma, le maroc est belle et bien un pays impérialiste et sioniste qui s est placé sous la coupe d'israel des usa et de la france, quel maghreb voulons nous, un maghreb fort et indépendant ou faible et soumis comme nous le montre si bien le maroc, voulons nous défendre nos intérêts ou ceux d un occident barbare, infâme avide de matière première. L algerie n a pas à négocier la construction du maghreb arabe avec la france israel et les usa, cela ne les concernes pas, n en déplaise à leur vassal M6qui à le titre pompeux de roi des pauvres. contre l impérialisme et le colonialisme boycott caca cola. prince
En tant que chef du parti de l'Istiqlal, qui a toujours considéré que le « Grand Maroc » s'étend jusqu'au Sénégal et englobe la Mauritanie et le Sahara Occidental, une partie du Mali et de l'Algérie, M. El Fassi n'avait pas à se forcer. Il lui suffit de puiser dans le fonds de commerce idéologique de son parti. Il n'est donc pas surprenant de l'entendre affirmer que des « hommes, des femmes et des enfants souffrent de séquestration et de torture et vivent dans des conditions inhumaines à la merci des militaires algériens, en violation manifeste du droit humanitaire international». C'est du gros calibre. Le Premier ministre marocain ne craint pas le ridicule. Les camps de réfugiés sahraouis ne sont ni clos, ni coupés du monde : de nombreuses ONG - pas nécessairement acquises à l'indépendance - y ont régulièrement accès. Cette thèse propagandiste n'est pas prise au sérieux.
On peut même affirmer que ni le Roi du Maroc, ni son premier vizir ne croient sérieusement à la fable de la séquestration des Sahraouis dans les camps de réfugiés de Tindouf. En matière de respect des droits de l'homme, la répression qui sévit à Laayoune, et dans l'ensemble des territoires sahraouis sous contrôle marocain, est une réalité qui ne relève guère de l'instrumentalisation des droits de l'homme. Le thème de la « séquestration » des Sahraouis est destiné à faire croire qu'il n'existe pas de problème sahraoui. Il n'y aurait, selon cette fabrication marocaine, qu'un « problème » algérien, voire, dans le meilleur des cas, un problème posé par le Front Polisario, qualifié de mouvement « séparatiste ». Le Roi avait, au début du mois de novembre, accusé l'Algérie de faire « planer les périls de la balkanisation sur la région du Maghreb et du Sahel».
Le double tir du Roi marocain et de son Premier ministre - intervenu après la première visite de Mohamed Abdelaziz à Bruxelles, où il a rencontré la commissaire aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner - traduit bien un énervement officiel marocain.
Le Maghreb n'en finit pas de patiner...
A défaut de «décongeler» les relations avec l'Algérie, les responsables marocains semblent vouloir «chauffer» les choses à leur manière. C'est donc, au niveau du discours au moins, une tendance confirmée à la dégradation des relations qui s'installe, Alger ayant fermé l'option de la réouverture des frontières avec le Maroc. A Alger, M. Messahel a non seulement confirmé la position classique de l'Algérie sur le Sahara Occidental, mais il a aussi appelé les Nations unies à mettre « de la pression et leur poids sur les parties pour faire avancer les négociations et aboutir à l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental».
Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines a conforté le pessimisme maghrébin en relevant que la construction de l'UMA ne « peut se concevoir en dehors de certaines raisons politiques du règlement du conflit du Sahara Occidental». «C'est une question fondamentale dans la construction maghrébine et il y a des clarifications et également des questions à régler». Le second handicap dans la construction maghrébine est que les pays de la région «ont très souvent fait des politiques économiques chacun de son côté». La conclusion que l'on peut tirer des propos de Messahel est qu'il ne peut y avoir de découplage entre le dossier sahraoui et le processus maghrébin. Le paradoxe est que c'était la position du Maroc il y a quelques années. C'est désormais celle de l'Algérie. Il faudra se contenter de petits accords bilatéraux, comme l'accord commercial avec la Tunisie, dont M. Messahel a fait l'éloge. Le Maghreb n'en finit pas de patiner...
M. Saâdoune – Le Quotidien d’Oran - dimanche 14 décembre 2008
L algerie a toujours dénoncé la colonisation du sahara occidental depuis son indépendance, prétendre le contraire est du sionisme. Au dela de l indépendance du sahara occidental, il y a un problème idéologique qui entrave la construction de l uma, le maroc est belle et bien un pays impérialiste et sioniste qui s est placé sous la coupe d'israel des usa et de la france, quel maghreb voulons nous, un maghreb fort et indépendant ou faible et soumis comme nous le montre si bien le maroc, voulons nous défendre nos intérêts ou ceux d un occident barbare, infâme avide de matière première. L algerie n a pas à négocier la construction du maghreb arabe avec la france israel et les usa, cela ne les concernes pas, n en déplaise à leur vassal M6qui à le titre pompeux de roi des pauvres. contre l impérialisme et le colonialisme boycott caca cola. prince
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