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La ville du M’zab n’a pas bénéficié d’enveloppe supplémentaire à l’occasion de cette visite.
Le Président Bouteflika tire la sonnette d’alarme: «Nous sommes face à des années de vaches maigres», a-t-il déclaré, hier à Ghardaïa, lors d’une rencontre avec les notables de la région. S’adressant à la population qui demande encore une aide supplémentaire, le président annonce:
«Nous avons eu des années de vaches grasses. Avec la crise mondiale, qui ne concerne pas seulement l’Algérie, nous sommes face à des années de vaches maigres», a ajouté le Président, suggérant ainsi une gestion rationnelle des budgets de l’Etat. «Si je m’adresse à vous aujourd’hui, c’est parce que vous connaissez le sens de la solidarité nationale. L’affaire ne concerne pas le président ou le gouvernement, mais le peuple», a insisté M.Bouteflika. Il a également demandé aux Algériens d’apprendre à ne compter que sur eux-mêmes. «Il est temps que chaque Algérien retrousse ses manches», a-t-il dit. «Si nous avions un excédent, je l’aurais accordé aux habitants de Ghardaïa». «Je peux vous accorder des choses comme des aides morales, mais pour la question du "flouse", (l’argent, NDLR), je vous demande de patienter, d’attendre d’autres années de vaches grasses.» Ainsi, la wilaya de Ghardaïa n’a bénéficié d’aucune enveloppe supplémentaire à l’occasion de cette visite. Interpellé sur cette déclaration du Président, Noureddine Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, a expliqué que le chef de l’Etat veut faire passer un message aux Algériens les incitant à être plus productifs. «Nous devons apprendre à être plus productifs. Il est temps de réfléchir de manière à éviter les dépenses qui ne nous ramènent pas un intérêt», a précisé le ministre. Etayant ses dires, M.Zerhouni a précisé que l’Algérie a de quoi financer tous les projets inscrits dans les différents programmes du gouvernement. «Nous avons de quoi financer nos projets. Et nous les financerons correctement», a-t-il assuré. Cela étant, le déplacement du président de la République à Ghardaïa n’a pas manqué de chaleur en termes d’accueil. C’est sous les airs mélodieux de la Zorna, l’odeur du baroud et les youyous des femmes du M’zab que la population de Ghardaïa a accueilli, hier, M.Bouteflika. Jeunes adolescents, écoliers, femmes en haïk traditionnel, des vieux et des jeunes filles voilées étaient, dès l’aube, «réquisitionnés» tout au long du boulevard 1er-Novembre au centre-ville de Ghardaïa. L’ambiance était celle des grandes fêtes du Sud. Les différentes troupes folkloriques étaient au rendez-vous.
Du karkabou à la Zorna en passant par le tam-tam, les groupes locaux ont animé le parcours du Président qui a parcouru ce boulevard sur des centaines de mètres. A l’instar des autres villes qui ont accueilli M.Bouteflika lors des différentes sorties, les habitants du M’zab n’ont pas manqué de demander haut et fort au chef de l’Etat de se présenter à un troisième mandat et les banderoles qui ont jalonné la grande artère de la ville l’exprimaient en couleur. «Nous invitons Son Excellence à se porter candidat pour un troisième mandat», notent des banderoles qui flottaient aux côtés de l’emblème national. «Oui à la réconciliation nationale», lit-on encore dans d’autres coins de la ville. La société civile et des organisations locales n’ont pas manqué le rendez-vous. Elles ont tenu à «être de la fête» pour manifester leur souhait «de voir le chef de l’Etat poursuivre son oeuvre». Les notables de la région ont élevé leur voix pour demander au chef de l’Etat de se présenter. Les Mozabites et les habitants de Metlili se «sont réconciliés» sous le signe d’un troisième mandat. Les vieux et les sages des deux camps ont oublié leurs divergences pour s’aligner sur la voie de la réconciliation et du troisième mandat. Au milieu de la foule, Abdelaziz Bouteflika a tenu à répondre à la population par des sourires, tout en serrant la main à certains citoyens.
Avant ce bain de foule, le Président a procédé à une série d’inaugurations et opérations de relogement. Dès son arrivée à l’aéroport Noumérate-Moufdi-Zakaria de la wilaya de Ghardaïa, le président a inauguré la nouvelle aérogare. Par la suite, M.Bouteflika a inauguré le dédoublement de la voie express reliant la localité de Metlili au chef-lieu de Ghardaïa, sur une longueur de 20 km. Après ces deux points, le Président s’est consacré à l’essentiel de ce voyage. Il s’agit des réalisations effectuées depuis les dernières inondations qui avaient endeuillé la wilaya, en octobre dernier. Le chef de l’Etat s’est déplacé à Oued Nechou. Après une brève présentation du programme global de relogement, le chef de l’Etat a remis, à titre symbolique, les clés aux bénéficiaires sur le principal site qui contient 1550 chalets. Dans la même localité, le chef de l’Etat a posé la première pierre pour la réalisation de 1350 logements socio-locatifs au profit des sinistrés sur un programme global de 2000 logements. Après la pause de midi, le chef de l’Etat a inauguré un complexe mère-enfant ainsi qu’un autre centre d’hémodialyse. Juste après, M.Bouteflika a renoué avec les opérations de relogement et de remise des clés. Il s’agit notamment, des sites de Bouhraoua I, Bouhraoua II et de la localité de Daya Ben Bahoua.
De notre envoyé spécial à Ghardaïa Tahar FATTANI
Le Président Bouteflika tire la sonnette d’alarme: «Nous sommes face à des années de vaches maigres», a-t-il déclaré, hier à Ghardaïa, lors d’une rencontre avec les notables de la région. S’adressant à la population qui demande encore une aide supplémentaire, le président annonce:
«Nous avons eu des années de vaches grasses. Avec la crise mondiale, qui ne concerne pas seulement l’Algérie, nous sommes face à des années de vaches maigres», a ajouté le Président, suggérant ainsi une gestion rationnelle des budgets de l’Etat. «Si je m’adresse à vous aujourd’hui, c’est parce que vous connaissez le sens de la solidarité nationale. L’affaire ne concerne pas le président ou le gouvernement, mais le peuple», a insisté M.Bouteflika. Il a également demandé aux Algériens d’apprendre à ne compter que sur eux-mêmes. «Il est temps que chaque Algérien retrousse ses manches», a-t-il dit. «Si nous avions un excédent, je l’aurais accordé aux habitants de Ghardaïa». «Je peux vous accorder des choses comme des aides morales, mais pour la question du "flouse", (l’argent, NDLR), je vous demande de patienter, d’attendre d’autres années de vaches grasses.» Ainsi, la wilaya de Ghardaïa n’a bénéficié d’aucune enveloppe supplémentaire à l’occasion de cette visite. Interpellé sur cette déclaration du Président, Noureddine Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, a expliqué que le chef de l’Etat veut faire passer un message aux Algériens les incitant à être plus productifs. «Nous devons apprendre à être plus productifs. Il est temps de réfléchir de manière à éviter les dépenses qui ne nous ramènent pas un intérêt», a précisé le ministre. Etayant ses dires, M.Zerhouni a précisé que l’Algérie a de quoi financer tous les projets inscrits dans les différents programmes du gouvernement. «Nous avons de quoi financer nos projets. Et nous les financerons correctement», a-t-il assuré. Cela étant, le déplacement du président de la République à Ghardaïa n’a pas manqué de chaleur en termes d’accueil. C’est sous les airs mélodieux de la Zorna, l’odeur du baroud et les youyous des femmes du M’zab que la population de Ghardaïa a accueilli, hier, M.Bouteflika. Jeunes adolescents, écoliers, femmes en haïk traditionnel, des vieux et des jeunes filles voilées étaient, dès l’aube, «réquisitionnés» tout au long du boulevard 1er-Novembre au centre-ville de Ghardaïa. L’ambiance était celle des grandes fêtes du Sud. Les différentes troupes folkloriques étaient au rendez-vous.
Du karkabou à la Zorna en passant par le tam-tam, les groupes locaux ont animé le parcours du Président qui a parcouru ce boulevard sur des centaines de mètres. A l’instar des autres villes qui ont accueilli M.Bouteflika lors des différentes sorties, les habitants du M’zab n’ont pas manqué de demander haut et fort au chef de l’Etat de se présenter à un troisième mandat et les banderoles qui ont jalonné la grande artère de la ville l’exprimaient en couleur. «Nous invitons Son Excellence à se porter candidat pour un troisième mandat», notent des banderoles qui flottaient aux côtés de l’emblème national. «Oui à la réconciliation nationale», lit-on encore dans d’autres coins de la ville. La société civile et des organisations locales n’ont pas manqué le rendez-vous. Elles ont tenu à «être de la fête» pour manifester leur souhait «de voir le chef de l’Etat poursuivre son oeuvre». Les notables de la région ont élevé leur voix pour demander au chef de l’Etat de se présenter. Les Mozabites et les habitants de Metlili se «sont réconciliés» sous le signe d’un troisième mandat. Les vieux et les sages des deux camps ont oublié leurs divergences pour s’aligner sur la voie de la réconciliation et du troisième mandat. Au milieu de la foule, Abdelaziz Bouteflika a tenu à répondre à la population par des sourires, tout en serrant la main à certains citoyens.
Avant ce bain de foule, le Président a procédé à une série d’inaugurations et opérations de relogement. Dès son arrivée à l’aéroport Noumérate-Moufdi-Zakaria de la wilaya de Ghardaïa, le président a inauguré la nouvelle aérogare. Par la suite, M.Bouteflika a inauguré le dédoublement de la voie express reliant la localité de Metlili au chef-lieu de Ghardaïa, sur une longueur de 20 km. Après ces deux points, le Président s’est consacré à l’essentiel de ce voyage. Il s’agit des réalisations effectuées depuis les dernières inondations qui avaient endeuillé la wilaya, en octobre dernier. Le chef de l’Etat s’est déplacé à Oued Nechou. Après une brève présentation du programme global de relogement, le chef de l’Etat a remis, à titre symbolique, les clés aux bénéficiaires sur le principal site qui contient 1550 chalets. Dans la même localité, le chef de l’Etat a posé la première pierre pour la réalisation de 1350 logements socio-locatifs au profit des sinistrés sur un programme global de 2000 logements. Après la pause de midi, le chef de l’Etat a inauguré un complexe mère-enfant ainsi qu’un autre centre d’hémodialyse. Juste après, M.Bouteflika a renoué avec les opérations de relogement et de remise des clés. Il s’agit notamment, des sites de Bouhraoua I, Bouhraoua II et de la localité de Daya Ben Bahoua.
De notre envoyé spécial à Ghardaïa Tahar FATTANI
ou il faut un desastre pour leur debloquer une envellope
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