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«On fait la paix avec ceux qui veulent faire la paix»

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  • «On fait la paix avec ceux qui veulent faire la paix»

    Interrogé sur les possibilités de pouvoir ou non rééditer 73, le secrétaire général du FLN a répondu «moi, j'éloigne cette possibilité parce qu'en 73, les rangs arabes étaient plus serrés, les Arabes ont pu réagir après le sommet des non-alignés réussi à Alger et bien sûr après le sommet arabe qui a débouché sur des prises de position très efficaces.»

    Malheureusement, a continué Abdelaziz Belkhadem de dire, «les interférences entre Etats arabes et les interférences dans le pouvoir de décision palestinien ne permettent pas de prendre des décisions.» Il estime que «ce qui est demandé maintenant aux Arabes, c'est de taire leurs divergences, de ne pas refléter leurs problèmes sur la scène palestinienne et de soutenir la résistance palestinienne.» «Que pourraient apporter d'efficace les meetings populaires à la résistance palestinienne ?», lui demandons-nous. «La mobilisation populaire permet de faire pression sur les régimes et ce sont les régimes qui doivent pouvoir soutenir la résistance palestinienne parce qu'on fait la paix avec ceux qui veulent faire la paix. Ceux qui massacrent de sang-froid, ceux qui utilisent des F16 pour détruire des logements, pour détruire des écoles, pour détruire des mosquées, pour détruire des prisons ne sont pas disposés à faire la paix», a précisé Abdelaziz Belkhadem. Alors à la guerre comme à la guerre ? lui demandons-nous encore. «Les Palestiniens doivent d'abord compter sur eux-mêmes, ensuite compter sur tous les dignes de ce monde qui veulent que les peuples s'autodéterminent, qui veulent que les peuples se libèrent», a souligné le SG du FLN.

    Interrogé par un confrère sur sa condamnation de l'Etat sioniste, il tiendra à rappeler que «l'extrait de naissance de l'Etat sioniste, c'est une résolution des Nations unies. Mais il est sioniste essentiellement à partir d'actes terroristes. On oublie qu'il y a eu les Irgoun, il y a eu les Haganah, et qu'il y a eu le massacre de Dir Yassine, de Kafr Kassem, de Bahr El Baqar, ces massacres-là s'échelonnent dans l'histoire de l'Etat sioniste et ces gens-là ne veulent pas la paix parce que s'ils voulaient la paix, ils n'agiraient pas de la sorte.»

    Le secrétaire général de l'UGTA s'est pour sa part dit indigné par le silence des organisations syndicales qu'elles soient nationales, régionales ou internationales sur le massacre du peuple palestinien à Gaza. «Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai pas entendu de syndicat national, régional ou international condamner ces actes barbares, ce que je déplore», a-t-il dit. Abdelmadjid Sidi Saïd a souligné que «il y a un écrasement des droits humains par Israël à Gaza et je crois que le monde entier doit réagir à ce massacre d'innocents.» Pour lui, «c'est un devoir moral que doivent se faire toutes les organisations syndicales à travers le monde de condamner l'agression de l'Etat sioniste.» Il estime que «il y a une violation flagrante des droits humains, tout le monde doit se prononcer quelle que soit sa vision politique sur la question.» Il note que «l'un des principes fondamentaux du syndicalisme repose sur la solidarité et le respect des droits humains, ce qui se passe à Gaza, c'est la dignité humaine qui est touchée.» Au-delà de la motion de soutien, Sidi Saïd a décidé «d'interpeller les organisations syndicales du monde entier pour une rencontre internationale à Bruxelles le plus tôt possible, pour qu'elles se prononcent sur ces massacres à Gaza. Si elles ne le font pas, c'est qu'elles cautionnent l'Etat sioniste dans ses massacres des Palestiniens.»

    La centrale syndicale compte appeler ces jours-ci à un rassemblement de soutien au peuple palestinien sur l'esplanade de la Maison du peuple.

    Le Quotidien d'Oran
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