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Taâzivt ur nerdih - Lounes Matoub

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  • Taâzivt ur nerdih - Lounes Matoub


  • #2
    voici les paroles en fr awetma tafsut



    la prosperite du vice de 1997


    La Vertu à tout est bienfait, selon l’adage :

    Elle est la malice de la pureté.
    Âme vertueuse choit mais toujours se relève.
    Elle sait faire face à l’hiver de la vie.
    Elle sait couver la gloire jusqu’à éclosion,
    Ame vertueuse jamais ne voit sa ruine.
    Eh bien, frères, elle m’écœure quant à moi,
    C’est une fois que nous nous sommes affrontés,
    Que la prospérité retentit de mon nom.
    Il n’est de cabane en retrait qui ne s’agita,
    Ni de vapeurs opiacées qui ne s’envoûtaient
    Aux chants d’El -Hesnaoui, d’EL-Anqua.
    J’ai imbibé mon désir d’absinthe,
    Aujourd’hui me harcèle au scandale
    La revanche surgie à l’improviste.
    Pourtant l’on dit que jamais ne prospère
    L’être qui est dénué d’arrogance :
    Il est temps pour nous de nous rendre arrogants.
    Vers la ruse donnons-nous toute licence,
    Et étouffons dans le garrot de leur suaire
    Ceux qui se drapent de vertu.
    Par l’immense abîme, toute ma richesse,
    Et par mon sang coulant à flots,
    Je suis estropié, chacun me conspue.
    Mais jougs dévorés de rouille, jougs defferrés,
    Jougs qui ne peuvent plus me pétrifier
    Dans le sillon du champ de la probité.
    Ces paupières jadis emplies de pudeur,
    Jamais plus ne se baisseront, jamais.
    Fût-ce devant qui m’inspirait respect.
    A la fraternité je briserai les reins,

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    • #3
      suite


      Je lui tisserai un linceul de haute haine,
      Lui ferai mordre le tumulte des maelstroms.
      De l’amitié je carderai la beauté
      Je la ravagerai à la chaux de la ruse,
      Comme à la boue de ma hideur.
      Je m’appuierai sur quiconque est nanti,
      Et plein de mépris pour tout autre,
      Quand il naîtrait de mes racines.
      La main de Dieu je la ferai mienne,
      Et je ferai crouler toute probité,
      Je la bannirai de mon paysage.
      C’est le dépravé tapi dans la bassesse,
      Lui qui crache au visage de tout honneur,
      Qui élucide le nœud de ce qui est.
      C’est le vil glouton qui affame
      Qui tranche le nœud gordien,
      Sur toutes contrées il a empire.
      Si ton village idolâtre les bêtes de somme,
      Sois au nombre des premiers
      A l’asservir avec l’appât du foin.
      Si cette ère devient oppressante,
      Fuis ! prends la poudre d’escampette !
      Renie ce que fut la passé.

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