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Les enseignants contractuels devant la présidence demain

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  • Les enseignants contractuels devant la présidence demain

    Actualités : ÉDUCATION
    Les enseignants contractuels devant la présidence demain


    Retour à la protesta. Les enseignants contractuels ne comptent pas terminer leurs jours de congé au repos.
    Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Un rassemblement est programmé demain à 11 heures devant le siège de la présidence de la République par le Conseil national des enseignants contractuels (Cnec). Un trimestre de l’année scolaire vient de s’achever alors que les conditions socioprofessionnelles des enseignants contractuels demeurent toujours inchangées. Ayant clamé haut et fort leurs revendications, notamment en matière de titularisation, les enseignants contractuels ont vu leurs contrats résiliés par les directions de l’éducation, au sein de différentes wilayas. Les contractuels des wilayas de Béjaïa, Alger et Tizi-Ouzou sont les plus touchés par cette opération menée par le département de Benbouzid dans le but d’intimider les enseignants contractuels, de les diviser et de casser leur mouvement de protestation devenu cyclique. Dans un communiqué rendu public hier, le Cnec soulève les problèmes administratifs auxquels font face quotidiennement les enseignants contractuels. Ils réclament une solution définitive pour régulariser leur situation. Par ailleurs, les enseignants contractuels exigent le paiement des arriérés de salaires, non perçus depuis trois années, pour certains. «Nous sommes plus que jamais convaincus de la légitimité de nos revendications, et nous insistons sur la régularisation sans conditions, de l’ensemble des enseignants contractuels ainsi que sur la réintégration des contractuels dont les contrats n’ont pas été renouvelés», soulignet- on. Il est à rappeler que les enseignants contractuels ont organisé au cours de l’année plusieurs rassemblements de protestation, dont une grève de la faim qui a duré 45 jours. Cependant, le ministère de l’Education nationale s’est montré intransigeant concernant le devenir de ces fonctionnaires auxquels il refuse catégoriquement d’accorder le statut de permanents.
    R. M.

  • #2
    Sans Salaire Depuis Plus De 7 Mois

    Actualités : SANS SALAIRE DEPUIS PLUS DE 7 MOIS
    Les travailleurs de Digromed se rassemblent devant l’UGTA


    Sans salaire depuis sept mois, les travailleurs de l’entreprise nationale de Distribution en gros de médicaments (Digromed) ont organisé hier un rassemblement devant la Centrale syndicale.

    Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Sans surprise aucune, leurs revendications n’ont été entendues par personne. Ni les responsables de l’UGTA ni leur employeur n’ont jugé utile d’apporter des réponses à leurs inquiétudes. En grève illimitée depuis le 22 décembre dernier, les travailleurs de Digromed réclament non seulement leurs arriérés de salaire, mais surtout de connaître les perspectives que comptent réserver les pouvoirs publics à l’entreprise en prise à des difficultés depuis plusieurs années. Créée en 1998 après la dissolution des ex- Enapharm, Digromed est, selon le secrétaire général de l’entreprise «un mort-né » car, explique-t-il, les gestionnaires savaient «qu’en lui octroyant son autonomie, elle ne devenait plus viable. Les problèmes de l’entreprise n’ont pas tardé à surgir puisque Digromed a perdu les parts de marché qu’elle détenait et qui sont passées de 40% à 1%. Résultat : Digromed est aujourd’hui incapable de payer les charges fixes depuis une année comme l’électricité ou les charges fiscales. Une situation qui, selon les syndicalistes, n’est pas irréversible. Les travailleurs estiment que les pouvoirs publics peuvent faire des démarches pour aider l’entreprise à récupérer les créances qui sont détenues, notamment, chez Endimed. Face à cette situation de blocage total, les travailleurs exigent la satisfaction d’une plateforme de revendications. Ils réclament le paiement des arriérés de salaire qui varient entre deux et sept mois et la clarification des horizons en donnant la possibilité à l’entreprise de reprendre un minimum d’activités pour assurer les charges fixes. Deuxième revendication, le respect du protocole d’accord sur le départ volontaire qui reste tributaire de la cession des biens. Jusqu'à présent, sur les 6 unités mises en vente, seules deux ont trouvé acquéreurs mais la procédure prend du temps, ce qui fait dire aux travailleurs qu’une autre solution existe. Ils estiment que le Trésor public peut avancer l’argent pour permettre à l’entreprise de libérer les travailleurs, au nombre de 500, qui attendent désespérément de connaître quelle issue leur sera réservée. D’ailleurs, ils ne comprennent pas pourquoi ils n’ont pas été consultés dans le cadre du grand pôle industriel sur le médicament dans lequel il semblerait que Digromed pourrait être incluse. En désespoir de cause, ils multiplient les actions de protestation dans l’espoir d’être enfin entendus.
    N. I.
    SANS SALAIRE DEPUIS SIX MOIS
    Les travailleurs communaux des Issers devant le siège de la wilaya de Boumerdès
    Les travailleurs de la Régie communale de la ville des Issers, dans la wilaya de Boumerdès, ont organisé un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya. Les protestataires sont à leur seconde action publique. La semaine écoulée, ils ont observé un sit-in devant le siège de la commune des Issers. Devant l’absence du P/APC, en réunion au siège de la daïra, leur avait-on dit, ils n’avaient trouvé personne pour écouter leurs doléances. Et pour cause, ils réclament le paiement de leurs salaires. Le retard concerne six mensualités, affirment-ils.
    Abachi L.

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