Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’opinion publique arabe dénonce l’attitude égyptienne

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’opinion publique arabe dénonce l’attitude égyptienne

    Le Caire soupçonné de connivence avec l’agresseur

    Au lendemain de la rencontre entre le président égyptien Hosni Moubarak et la ministre des Affaires étrangères israélienne Tzipi Livni, le massacre perpétré par l’armée israélienne à l’encontre des civils palestiniens ne cesse de soulever des interrogations sur le rôle de l’Egypte, principal médiateur dans le conflit palestino-israélien et dans la crise interpalestinienne. Montré du doigt par l’opinion publique arabe, l’Egypte se voit accusée de complicité avec Israël.

    Ce massacre alarmant, qui a fait jusqu’à présent plus de 300 martyrs et plus de 600 blessés à Gaza, est en fait le massacre le plus barbare jamais perpétré depuis l’occupation des territoires palestiniens en 1967. La présente agression israélienne met en cause les Etats arabes, et plus particulièrement l’Egypte. Le gouvernement égyptien, médiateur dans ce conflit, a été ces derniers jours clairement critiqué par les peuples arabes mais aussi par son propre peuple qui est sorti massivement pour manifester dimanche.

    Au Caire, à Alexandrie, à Assiout et dans de nombreuses autres villes à travers toute l’Egypte, ce sont des milliers d’Egyptiens qui ont souhaité apporter leur soutien aux Palestiniens, dénonçant les attaques israéliennes et l’attitude du gouvernement égyptien qu’ils accusent de «complicité» dans ce massacre.

    A l’heure où Mahmoud Abbas se rendait au Caire pour demander à l’Egypte de négocier un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, les slogans accusateurs fusaient devant le syndicat des journalistes demandant «Où est l’armée arabe ?» ou encore «Fermez leur ambassade, renvoyez leur ambassadeur» faisant référence aux relations diplomatiques que l’Egypte entretient avec Israël. Des relations qui sont plus que jamais contestées.

    A l’issue de cette rencontre, le président Mahmoud Abbas a demandé au Hamas de conclure une nouvelle trêve avec Israël pour «arrêter le bain de sang» tandis que le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmad Aboul Gheit, assurait fournir «de gros efforts» pour arranger la situation. Il a également condamné les attaques israéliennes et informé d’une réunion des ministres arabes des Affaires étrangères vendredi prochain au Caire. «L’essentiel maintenant est d’examiner les moyens pour arrêter l’agression et les opérations militaires. Nous avons également convoqué l’ambassadeur israélien pour lui dire que nous rejetons la poursuite des opérations militaires et une invasion terrestre par les forces israéliennes», a-t-il déclaré.

    Médiation vs complicité

    Si l’Egypte a toujours été un partenaire de taille dans le conflit palestino-israélien et interpalestinien, sa médiation ne fait plus l’unanimité.

    Les précédents échecs qu’elle a essuyés ont assurément contribué à décrédibiliser sa médiation aux yeux du monde arabe, mais le dernier en date entre le Fatah et le Hamas a nécessairement permis de montrer qu’il existe des tensions entre le Hamas et le gouvernement égyptien qui sont tout aussi inquiétantes. Si l’Egypte affirme que c’est le Hamas qui sabote les efforts de réconciliation, le Hamas, lui, rejette la faute sur l’Egypte qu’il accuse de favoriser le Fatah à son détriment.

    Dimanche dernier, Fawzi Baroum, porte-parole du Hamas, avait affirmé à la radio du mouvement de la résistance islamique que les raids israéliens étaient «un complot orchestré» avec l’Egypte, après la rencontre jeudi entre le président égyptien Hosni Moubarak et la ministre des Affaires étrangères israélienne, Tzipi Livni.

    Même le Hezbollah a critiqué le gouvernement égyptien et lui a particulièrement envoyé un message de Beyrouth via son chef Hassan Nasrallah, lui demandent d’ouvrir le passage de Rafah, auquel cas il serait complice de crime contre les Palestiniens.

    Les relations avec l’Egypte ne cessent de s’envenimer au niveau régional.

    Plus récemment encore, les manifestations contre l’Egypte en Iran, au début du mois de décembre, pour demander l’ouverture de la frontière avec Gaza, ont révélé des tensions qui, s’étendant au niveau régional, impliquent la Syrie et l’Iran. Le gouvernement égyptien condamne fermement le soutien apporté par l’Iran à la Syrie et le ton a été plus incisif lorsque le chef de la diplomatie égyptienne déclara, par l’intermédiaire du quotidien égyptien Al-Masri-Al Youm, que «la politique iranienne a encouragé le Hamas à faire ce qu’il a fait à Gaza et cela représente une menace pour la sécurité nationale de l’Egypte parce que Gaza est à un jet de pierre de l’Egypte (…) Tout comme l’influence iranienne en Irak représente une menace pour la sécurité nationale égyptienne et arabe. Cela oblige Le Caire à limiter ses relations avec Téhéran». Le Hamas, qui trouve ses sources dans le mouvement des Frères musulmans en Egypte, fait craindre à l’Egypte un débordement des revendications sur son sol. En effet, ce mouvement, qui fait partie de l’opposition en Egypte, est très hostile à la politique du président Hosni Moubarak et sympathisant du Hamas. Ce dernier lui permet en quelque sorte d’exister au-delà des frontières. Que ce soit avec Israël ou entre les factions palestiniennes, l’échec des négociations semblent coûter cher à toutes les parties impliquées mais également à l’Egypte qui, du fait de sa médiation entamée il y a plusieurs années fait l’objet d’accusations de toutes parts. Ses relations avec Israël, de plus en plus contestées, non seulement par le monde arabe mais également par son propre peuple, soulignent que le régime, présenté volontiers comme étant l’un des plus stables du monde arabe, pourrait perdre son équilibre si une partie de la population égyptienne, sympathisante du Hamas, en venait à des revendications plus prononcées.

    - Le Jeune Independant

  • #2
    que peuvent donc faire les egyptiens ? laisser le flot de réfugiés e déverser dans le sinai ?

    Commentaire


    • #3
      que peuvent donc faire les egyptiens ?
      Tu es serieux ??? !!!

      Commentaire


      • #4
        que peuvent donc faire les egyptiens ? laisser le flot de réfugiés e déverser dans le sinai ?
        Non, Non ,

        C'est Plutot Logique D'Ouvrir les Frontieres Pour Accueillir les Morts Que Pour Les Vivants ....

        La Logique Des Imbéciles .

        Commentaire

        Chargement...
        X