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Comment sera le monde en 2009?

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  • Comment sera le monde en 2009?

    LES ANALYSTES DISSERTENT SUR L’AVENIR ÉCONOMIQUE

    L’explosion historique des prix des produits de base prend fin avec le ralentissement de la croissance mondiale.

    Le nouveau rapport de la Banque mondiale, Perspectives économiques 2009, examine l’impact de la crise financière sur la croissance du PIB dans chacune des régions du monde et note partout un net ralentissement, y compris dans les pays en développement jusqu’ici moins touchés. Ce rapport, qui a pour sous-titre: Commodities at the Crossroads (Un tournant décisif pour les produits de base), révèle qu’à l’avenir la demande et l’offre de produits de base, comme le pétrole et les denrées alimentaires, pourront atteindre un équilibre à condition d’adopter des politiques adaptées dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture.

    Dans la section consacrée au panorama de l’économie mondiale, le rapport prévoit une baisse de la croissance mondiale du PIB de 2,5% en 2008 à 0,9% en 2009. La croissance des pays en développement, vigoureuse en 2007, avec un taux atteignant 7,9%, devrait retomber à 4,5% en 2009.

    Les pays riches connaîtront vraisemblablement l’année prochaine une croissance négative. «Nous constatons que l’économie mondiale est en train de passer d’une longue période de croissance forte, tirée par les pays en développement, à une période de grande incertitude, la crise financière actuelle ayant ébranlé les marchés partout dans le monde», a déclaré Hans Timmer, directeur de l’équipe chargée d’analyser les tendances mondiales au sein du Groupe d’étude des perspectives de développement à la Banque mondiale.

    Hans Timmer et d’autres économistes de la Banque mondiale prévoient une contraction du commerce mondial de 2,1% en 2009. C’est la première baisse enregistrée depuis 1982. Tous les pays seront touchés par cette chute des exportations, qui reflète non seulement un fort ralentissement au niveau de la demande mondiale, mais aussi une moindre disponibilité des crédits à l’exportation.

    Dans la région Asie de l’Est et Pacifique, on estime que la croissance du PIB devrait ralentir à 8,5% en 2008 et descendre à 6,7% en 2009. La région a été confrontée à une vente massive d’actions et à une chute importante du volume des exportations.

    La croissance de la Chine devrait passer de 9,4% en 2008 à 7,5% en 2009, toutefois le plan de relance d’un montant de 586 milliards de dollars annoncé récemment par le gouvernement pourrait faire remonter la croissance à 8,5% en 2010.

    La région Moyen-Orient et Afrique du Nord semble avoir bien résisté en 2008, avec une croissance maintenue à 5,8%, mais ce chiffre global masque des fluctuations considérables au niveau du commerce, de la balance courante et des conditions du financement extérieur. Les pays exportateurs de pétrole étant confrontés à une baisse de revenus en 2009, la croissance régionale ne devrait pas dépasser 3,9% en 2007. La hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants, le resserrement du crédit et la baisse de la demande internationale se sont répercutés sur les comptes extérieurs et ont provoqué un ralentissement de la croissance de l’investissement. C’est en Inde et au Pakistan, où la production industrielle a véritablement chuté, que le déclin est le plus sensible.

    En Afrique subsaharienne, la croissance a augmenté en 2008, atteignant 5,4%, mais devrait retomber à 4,6% en 2009.

    La période de hausse des prix est terminée

    La hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants a, d’autre part, creusé l’écart entre pauvres et riches, avec pour conséquence un risque accru de troubles sociaux.

    La forte baisse des prix du pétrole et des produits alimentaires, enregistrée récemment marque la fin de la hausse la plus importante qu’aient connus les prix des produits de base au cours des 100 dernières années. Comme les précédentes, cette flambée des prix avait pour moteur la forte croissance de l’économie mondiale et s’est terminée avec son soudain ralentissement, précipité par la crise financière.

    La durée exceptionnelle (cinq ans) de cette explosion des prix des produits de base, le nombre des produits concernés et les sommets atteints par les prix reflètent la vigueur de la croissance des pays en développement durant cette période.

    Entre début 2003 et mi-2008, les prix du pétrole (exprimés en dollars) ont grimpé de 320%, tandis que les prix des produits alimentaires sur le marché international ont augmenté de 138%. Mais cette longue période de hausse de prix est bel et bien terminée, même si l’on ressent encore les conséquences humaines et sociales de cette augmentation exceptionnelle des prix. Ces derniers connaissent une baisse générale, due au ralentissement de la croissance du PIB, à l’augmentation de l’offre et de la révision des prévisions.

    Les prix restent cependant beaucoup plus élevés qu’ils ne l’étaient au début de cette période hausse. Ils devraient d’ailleurs demeurer plus élevés que durant les années 1990 au cours des 20 années à venir, du fait de la demande de céréales, liée à l’utilisation des biocarburants. Le prix du baril de pétrole devrait se situer autour de 75 dollars l’année prochaine et, durant les cinq prochaines années, les prix réels des aliments dans le monde devraient demeurer supérieurs de 25% aux prix en vigueur dans les années 1990.

    Les perspectives à long terme de l’offre et de la demande du pétrole, des métaux et des denrées alimentaires

    Malgré la baisse des prix des produits de base, le problème de l’offre et de la demande reste préoccupant sur le long terme, tout comme les conséquences de ces prix élevés sur les populations pauvres. Les auteurs du rapport examinent la question de savoir si le monde pourrait entrer dans une longue période de pénurie, avec (comme certains le craignent) une diminution de l’approvisionnement en pétrole, métaux, céréales et des prix qui ne cessent de grimper. Ils étudient également les répercussions de ce phénomène sur les populations les plus pauvres et s’interrogent sur les solutions les plus efficaces à envisager pour leur venir en aide.

    La technologie a réduit les ressources énergétiques

    Pourquoi sommes-nous pour un certain temps à l’abri d’une pénurie de produits de base? L’économie mondiale entre dans une phase de croissance plus faible, du fait du ralentissement de la croissance démographique, du vieillissement de la population dans les pays à revenu élevé et de la baisse de la croissance dans certains grands pays qui connaissent un développement rapide, à mesure que le niveau des revenus y rattrape celui des pays développés.

    D’autre part, le progrès technologique a réduit les ressources énergétiques et alimentaires utilisées par unité de PIB. La demande de métal en Chine (responsable de l’augmentation mondiale de l’utilisation du métal) devrait se stabiliser, puis décliner comme dans le reste du monde.

    La demande de nouveaux véhicules dans les pays en développement devrait représenter 75% des besoins énergétiques supplémentaires jusqu’à 2030. Il est donc primordial d’améliorer l’efficacité du transport, en recourant par exemple à des voitures hybrides, électriques et à hydrogène.

    Étant donné que la croissance de la population ralentit, le monde n’est guère exposé au risque de pénurie alimentaire. Cependant, la demande pourrait excéder l’offre dans certains pays dont la population connaît une croissance rapide, notamment en Afrique.

    Ces pays doivent renforcer la productivité agricole nationale en améliorant les réseaux routiers dans les campagnes et en mettant l’accent sur la recherche et le développement dans le secteur agricole.

    Selon M.Burns, «le changement climatique pourrait entraîner une baisse de la productivité agricole pouvant atteindre 25% d’ici 2080 si l’on ne réagit pas. Il ne faut pas relâcher les efforts, mais au contraire prendre des mesures, y compris en soutenant le développement technologique.»
    Les prix du carburant risquent de continuer à influer considérablement sur le prix des aliments du fait de l’augmentation de la production de biocarburants à partir des récoltes alimentaires. Cependant, les nouvelles technologies, telles que la production de biocarburants sans utilisation de céréales, ainsi que d’autres énergies de substitution, pourraient rendre les biocarburants à base de céréales peu avantageux sur le plan économique.

    Le rapport conclut que ce n’est pas tant la dépendance à l’égard des produits de base qui ralentit la croissance et entraîne la pauvreté, mais plutôt la faiblesse de la croissance (le non-développement des secteurs économiques autres que celui des produits de base) qui explique la dépendance à l’égard de ces produits.

    Les pays riches en ressources ont géré leurs revenus récents (et inespérés) plus prudemment que par le passé, et sont donc mieux préparés à faire face à la baisse actuelle des prix.

    Les pays dont les ressources sont récentes et ceux qui sont fortement dépendants des prêts bancaires sont plus vulnérables.

    L’impact de la hausse des prix des produits de base sur la pauvreté

    Pour finir, le rapport révèle que la hausse des prix des produits de base (en particulier des aliments) a eu un fort impact sur la pauvreté, en faisant basculer de 130 à 155 millions de personnes sous le seuil de pauvreté pour la seule période comprise entre décembre 2005 et décembre 2007. Les zones urbaines ont été les plus touchées.


    Analystes de la Banque mondiale
    - L’Expression

  • #2
    J'ai la réponse :












    Le monde sera toujours ronds



    .
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

    Commentaire


    • #3
      Annus Horribilis 2009

      disclaimer: image is for illustration purposes only
      by Arnaud De Borchgrave
      Washington (UPI) Dec 29, 2008
      In "Countdown to a Meltdown," The Atlantic's James Fallows describes "America's Coming Economic Crisis, a look back from the election of 2016," when the 46th president of the United States will be the first since before the civil war to be neither Democrat nor Republican.

      Once the run on the dollar started, predicts Fallows, a former Jimmy Carter speech writer and prominent journalist, everything seemed to happen at once. There was the lesson of the United Kingdom in 1992, of Mexico in '94, of emerging Asia in '97, of Russia in '98, of Brazil in '98, "and of the U.S. in 2009."

      In "Chronicle of a decline foretold," prominent economic historian Niall Ferguson, writing in the Financial Times, said though this was "the worst economic crisis in 70 years, many people remained in deep denial about it." Despite President-elect Barack Obama's soaring rhetoric, the markets sank lower, and "the contagion spread inexorably from subprime to prime mortgages, to commercial real estate, to corporate bonds and back to the financial sector."

      Obama's new New Deal won't produce a miracle, Ferguson predicts, "but the federal takeover of the big banks and the conversion of all private mortgage debt into new 50-year Obamabonds signaled an impressive boldness" and the beginning of the end of the "Great Repression," which substituted for "Depression."

      "Clinching the recovery is Obama's decision to fly to Tehran in June, like Nixon's visit to China in 1972, symbolized (Obama's) readiness to rethink the very fundamentals of American grand strategy." Al-Qaida's bungled attempt to assassinate Obama "only served to discredit radical Islamism and to reinforce Obama's public image as 'The One.'" And America's world leadership is back in business.

      Venezuela's Hugo Chavez following Fidel Castro's death at 82 triggers the debacle, seen by Fallows. "A rightwing militia of disgruntled Venezuelans, emboldened by the news Castro was gone, attempted a coup in early 2009. Chavez captured the ringleaders, worked them over and then broadcast their possibly false 'confession' that they had been sponsored by the CIA.

      "That led to Chavez's 'declaration of economic war' against the United States," which in practice meant closing the gigantic Amuay refinery, which produces one-eighth of all the gasoline used on U.S. roads, and reopening it two months later with a pledge to send no more products to American ports.

      That kicked off the world's fourth -- and worst -- oil shock. But neither Obama nor Vice President Joe Biden had any idea what to do, according to Fallows' annus horribilis, when the spot price of oil rose 40 percent in the week after Chavez's declaration -- "and then everything went wrong."

      Chavez strikes a notorious secret deal with Beijing for preferential future contracts for Venezuelan oil. In return, China refuses to go along with a U.S.-sponsored Bretton Woods 2, a new world monetary deal. At the annual Davos World Economic Forum, a ranking Chinese official declares the dollar is no longer seen as a stable currency. The dollar then plummets 25 percent against the yen and the yuan. Two weeks later it's down 50 percent. The dollar buys 2.5 Chinese yuan, down from eight a year earlier.

      The United States sticks to the dollar, but the rest of the world no longer wants it. Wealthy Americans and foreigners no longer want to hold shares in U.S. companies. The fall of the dollar wipes out any conceivable market gains. Ditto dollar-based bonds, including U.S. Treasury debt.

      "The T-note selloff," forecasts Fallows, "forces interest rates up Â… stock prices further down, and the race to the bottom is on." Credit card rates become onerous, and consumers retreat. Higher fixed costs, from imported components to higher interest rates to lower revenues and a shrinking customer base, squeeze all kinds of businesses.

      In 2010 the CEOs of the three remaining airlines defy antitrust laws and form a single new airline, the AmFly Corp. Half as many flights to 150 fewer cities, with a third as many jobs (all non-union). In 2012 Toyota acquires GM and Ford. For 10 years the two U.S. companies had lost money on every car sold. "With gas at $6, the prime interest rate at 15 percent, stock and housing markets in the toilet Â… a weak dollar Â… made the companies a bargain for Toyota."

      Fallows walks his readers through a White House Security-in-Shelter Summit; the federal purchase of 1 million RVs and mobile homes, built at idle auto and truck plants; the "poisoned chalice" of the Democratic nomination in 2012; the bankruptcies of state and local governments; legalized prostitution in 31 states; California closes 63 of its 110 community colleges; the Chinese Education Ministry takes over the funding of the UC Berkeley physics, computer science and biology labs and the UC San Francisco genomics lab, all in return for a 51-percent share of all resulting patents.

      The United States, understandably, is in the mood for tough-love leadership. "When the 'Desert Eagle' scores his astonishing coup in the Saudi desert just before Christmas 2011," Fallows writes, "America knows who its next leader (will) be. For a four-star general to join his enlisted men in a nighttime HALO special-operations assault was against all established practice. The Eagle's determination to go ahead reveals him to be essentially a MacAthuresque ham. But the element of surprise is total, and the unit surrounded, captured, and gagged Osama bin Laden before he was fully awake."

      The general's news conference the next day is the largest live audience in history, "breaking the record set a few months earlier by the coronation of England's King William V. The new American hero is like nothing seen since Charles Lindbergh landed in Paris in 1927. He is, of course, strong on defense; urgent about 'fighting smart against our economic enemies'; and broadly appealing on 'values' -- a devout Catholic who had brought the first openly gay commandos into a front-line combat unit."

      The United States has its first across-the-board electoral sweep. The national hero, predictably, doesn't make anything better. The two-party system, in trouble for decades, collapses after eight years of failures -- to the benefit of the "neglected vast center."

      It is now glaringly obvious the United States no longer controls "its economic fundamentals." Compared with the past, "America has become stagnant, classbound, and brutally unfair." Compared "with the rest of the world, it's on the way down. We think we are a great power -- and our military is still ahead of China's. Everyone else thinks that over the past 20 years, we finally pushed our luck too far."

      China's "Twenty Harvards" brand name, as Fallows' peers over the horizon, produces the "Chinese mission to Mars, with astronauts from Pakistan, Germany and Korea"; and Beijing and Mumbai campuses compete for top honors in the World Ingenuity Test.

      The American disease is "the sense of sunset, decline, hopelessness." Half the country's households live on less than $50,000 a year, he writes, "but a year in private college now costs $83,000, a day in a hospital $1,350, a year in a nursing home $150,000. Â… Eighty percent of the public is priced out of a chance for future opportunity."

      Fallows' message is a wake-up call -- and a roadmap for Barack Obama's New Deal.
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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