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Abane Ramdane hante toujours les esprits
Il était, encore cette année, cible d’attaques acerbesAbane Ramdane hante toujours les esprits
Qui aurait un jour pensé que, même, les morts seront la cible des attaques haineuses d’hommes bien incrustés dans les rouages de l’Etat algérien ?
Non ! Nous n’y songerions même pas, surtout lorsqu’il s’agit d’hommes d’exception tel que Abane Ramdane. Et pourtant ! Cette année encore, les mémoires retiendront qu’un certain Mourad Benachenhou, ex-ministre et ancien cadre de l’ALN, comme il aime bien à se présenter, afin de donner plus d’envergure à ses intonations anti-Abane, revient à la charge pour attenter mesquinement, à la mémoire du grand Abane. Ce concept, " anti-Abane " ne va pas se réduire au simple fait de dénigrer un homme public, un guide et un stratège de guerre. Mais il prendra d’autres allures, plus pesantes et plus politiques. Ainsi, M. Benachenhou, en des termes corrosifs, traitait, sur les colonnes d’un confrère, Abane Ramdane de tous les noms d’oiseau. Il a déclaré que, " sans Messali Hadj, Abane Ramdane n’aurait jamais été autre chose qu’un simple fonctionnaire communal ". Il faut quand même préciser que, Benachenhou a tous les droits de " réhabiliter " Messali Hadj, mais sans pour autant injurier la mémoire de Abane. L’histoire d’un pays a besoin de tous ses fils pour se construire. Plus grave que ces tentatives de souiller l’image de Abane, notre ancien ministre a accusé Abane d’intelligence avec l’ennemi. Selon ses dires, " l’analyse militaire de Abane allait dans le sens des intérêts de l’ennemi qui ne tarda pas à saisir l’initiative. " Grave accusation dans la mesure où elle rappelle, étrangement, les attaques lancées contre la mémoire de l’architecte du Congrès de la Soummam et de loin, contre le projet démocratique de Abane, par le duo Kafi-Ben Bella, d’un coté et de l’autre, elle recèle une animosité pathologique contre un symbole de la Révolution. M. Benachenhou répondait à une contribution du Pr. Belaid Abane, auteur du best-seller sur le défunt Abane Ramdane, intitulé " Abane Ramdane et les fusils de la rébellion ". Un livre qui retrace de manière convaincante et intelligente, le rôle joué par Abane Ramdane durant la guerre de Libération et le poids du Congrès de la Soummam dans l’organisation de la lutte armée initiée par les Algériens contre la France coloniale.
Dans sa réplique, le Pr Abane expliquait comment les congressistes d’août 1956 en Kabylie ont décidé d’organiser l’ALN afin d’harmoniser la lutte, géographiquement et aussi organiquement. Il a expliqué, par ailleurs, toujours dans sa réponse à Benachenhou comment le Congrès, décidé et organisé par feu Abane Ramdane avait apporté une organisation qui n’existait pas avant, laquelle a apporté, aussi, réconfort et confiance aux combattants de l’ALN. Pour rappel, c’était grâce à Abane Ramdane que les rangs du FLN ont été renforcés par des militants issus de l’Association des oulémas, du comité central du MTLD, de l’UDMA, du CDL et de militants communistes du PCA. Abane, un homme qui a marqué par son empreinte nationaliste la lutte de Libération nationale dérangeait et dérange toujours les ennemis de son projet.
Un projet démocratique et social qu’il prônait avec beaucoup d’autres militants nationalistes, comme Larbi Ben M’hidi, Ali Mellah, Krim Belkacem, Ali Khoudja et bien d’autres. Si la personnalité de Abane, qui est un patrimoine national et même mondial, n’intéresse pas l’Histoire, mais le projet de la Soummam, sa portée politique, son influence sur l’Algérie d’aujourd’hui et enfin la dimension humaine de l’homme, doivent être au centre d’études historiques et politiques poussées. Son absence, durant de longues années des cours d’histoire dispensés aux enfants algériens, n’a pu effacer Abane de la mémoire algérienne. Il a gravé son nom en lettres d’or dans la mémoire collective et c’est l’Histoire qui le consacre, pour l’éternité, comme héros. Même si les procédés visant à le dénigrer se multiplient, les auteurs de ces forfaits choisis sur le volet, le projet de Abane surmontera ces épreuves. La meute que l’on relâche contre la mémoire de Abane n’aura jamais raison de lui. Ses dignes fils, les héritiers des idéaux de la Soummam sauront défendre sa mémoire, son projet et surtout une Algérie digne des sacrifices des femmes et des hommes de Novembre. L’immortalité consiste à demeurer vivant, Abane demeure, son projet est immortel !
Qui aurait un jour pensé que, même, les morts seront la cible des attaques haineuses d’hommes bien incrustés dans les rouages de l’Etat algérien ?Non ! Nous n’y songerions même pas, surtout lorsqu’il s’agit d’hommes d’exception tel que Abane Ramdane. Et pourtant ! Cette année encore, les mémoires retiendront qu’un certain Mourad Benachenhou, ex-ministre et ancien cadre de l’ALN, comme il aime bien à se présenter, afin de donner plus d’envergure à ses intonations anti-Abane, revient à la charge pour attenter mesquinement, à la mémoire du grand Abane. Ce concept, " anti-Abane " ne va pas se réduire au simple fait de dénigrer un homme public, un guide et un stratège de guerre. Mais il prendra d’autres allures, plus pesantes et plus politiques. Ainsi, M. Benachenhou, en des termes corrosifs, traitait, sur les colonnes d’un confrère, Abane Ramdane de tous les noms d’oiseau. Il a déclaré que, " sans Messali Hadj, Abane Ramdane n’aurait jamais été autre chose qu’un simple fonctionnaire communal ". Il faut quand même préciser que, Benachenhou a tous les droits de " réhabiliter " Messali Hadj, mais sans pour autant injurier la mémoire de Abane. L’histoire d’un pays a besoin de tous ses fils pour se construire. Plus grave que ces tentatives de souiller l’image de Abane, notre ancien ministre a accusé Abane d’intelligence avec l’ennemi. Selon ses dires, " l’analyse militaire de Abane allait dans le sens des intérêts de l’ennemi qui ne tarda pas à saisir l’initiative. " Grave accusation dans la mesure où elle rappelle, étrangement, les attaques lancées contre la mémoire de l’architecte du Congrès de la Soummam et de loin, contre le projet démocratique de Abane, par le duo Kafi-Ben Bella, d’un coté et de l’autre, elle recèle une animosité pathologique contre un symbole de la Révolution. M. Benachenhou répondait à une contribution du Pr. Belaid Abane, auteur du best-seller sur le défunt Abane Ramdane, intitulé " Abane Ramdane et les fusils de la rébellion ". Un livre qui retrace de manière convaincante et intelligente, le rôle joué par Abane Ramdane durant la guerre de Libération et le poids du Congrès de la Soummam dans l’organisation de la lutte armée initiée par les Algériens contre la France coloniale.
Dans sa réplique, le Pr Abane expliquait comment les congressistes d’août 1956 en Kabylie ont décidé d’organiser l’ALN afin d’harmoniser la lutte, géographiquement et aussi organiquement. Il a expliqué, par ailleurs, toujours dans sa réponse à Benachenhou comment le Congrès, décidé et organisé par feu Abane Ramdane avait apporté une organisation qui n’existait pas avant, laquelle a apporté, aussi, réconfort et confiance aux combattants de l’ALN. Pour rappel, c’était grâce à Abane Ramdane que les rangs du FLN ont été renforcés par des militants issus de l’Association des oulémas, du comité central du MTLD, de l’UDMA, du CDL et de militants communistes du PCA. Abane, un homme qui a marqué par son empreinte nationaliste la lutte de Libération nationale dérangeait et dérange toujours les ennemis de son projet.
Un projet démocratique et social qu’il prônait avec beaucoup d’autres militants nationalistes, comme Larbi Ben M’hidi, Ali Mellah, Krim Belkacem, Ali Khoudja et bien d’autres. Si la personnalité de Abane, qui est un patrimoine national et même mondial, n’intéresse pas l’Histoire, mais le projet de la Soummam, sa portée politique, son influence sur l’Algérie d’aujourd’hui et enfin la dimension humaine de l’homme, doivent être au centre d’études historiques et politiques poussées. Son absence, durant de longues années des cours d’histoire dispensés aux enfants algériens, n’a pu effacer Abane de la mémoire algérienne. Il a gravé son nom en lettres d’or dans la mémoire collective et c’est l’Histoire qui le consacre, pour l’éternité, comme héros. Même si les procédés visant à le dénigrer se multiplient, les auteurs de ces forfaits choisis sur le volet, le projet de Abane surmontera ces épreuves. La meute que l’on relâche contre la mémoire de Abane n’aura jamais raison de lui. Ses dignes fils, les héritiers des idéaux de la Soummam sauront défendre sa mémoire, son projet et surtout une Algérie digne des sacrifices des femmes et des hommes de Novembre. L’immortalité consiste à demeurer vivant, Abane demeure, son projet est immortel !
Mohamed Mouloudj
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