Il est comme ça, W.Bush, l’air pas trop malin, mais une certaine gouaille quand même, on lui donnerait le bon dieu sans confession, à cet homme. Ses mimiques et ses frasques lui ont permis pendant huit ans de cacher le côté sombre qui l’anime, un côté génétique, dirions-nous, car dans la famille Bush, bien des ombres subsistent, la première étant l’allégeance ostentatoire du grand père Prescott aux idées nazies déjà bien ancrées chez lui, et son acoquinage démontré avec la famille Thyssen, la principale bénéficiaire financièrement des camps de concentration. Seulement voilà, sous des aspects bonhomme, la carrière météoritique de notre clown médiatique esquiveur de chaussures (taille 44) est jonchée de cadavres, comme celle de son propre père, et celui qui vient de s’ajouter à la longue liste qu’il traînait derrière lui risque de faire plus de bruit que les autres, s’il existe encore des journalistes dignes de ce nom aux Etats-Unis. L’homme qui vient de mourir s’appellait Mike Connell, et c’était un des hommes-clé des victoires électorales de W.Bush. Celui qui savait tout des manigances et des tripatouillages informatiques, et qui venait quelques jours avant son accident d’avion survenu vendredi dernier (19 décembre) de poser une étrange question à un de ses amis : "sais-tu, toi, comment effacer complètement des disques durs ?".... cette question, il l’avait posée juste avant de comparaître devant un juge, la veille même de l’élection de Barrack Obama. Connell, cerné depuis quatre années par la justice, était alors disposé semble-t-il à tout déballer. Le symbole est fort : c’était l’homme qui pouvait envoyer W.Bush en prison pour le restant de sa vie, et sa mort accidentelle ne fait que relancer la suspicion sur les pratiques douteuses d’un régime sur la défensive et devenu hors contrôle. Comme il s’agît d’un fait très grave, je vais essayer d’être plus exhaustif sur la question. Ce sera donc à nouveau une longue enquête. Pour la débuter, je vous propose ces images exceptionnelles prises quelques minutes à peine après le crash de l’avion de Connell. Selon la version officielle, l’avion s’est écrasé les réservoirs vides. On se demande alors pourquoi il brûle aussi longtemps, pourquoi les pompiers arrivés sur place le laissent brûler (équipés de jet d’eau et non de mousse carbonique il est vrai), et aussi pourquoi les riverains parlent d’ une "explosion" et non d’un simple crash...
L’homme décédé dans les débris de l’avion en flammes était surnommé le "It Guru", à savoir le gourou de l’internet, une sorte de Loïc le Meur outre-atlantique, en quelque sorte. En aussi frimeur, en beaucoup plus croyant et en beaucoup plus efficace politiquement parlant. Le "monsieur Internet" de W.Bush détenait de lourds secrets, c’est évident, et venait juste d’être l’objet d’une enquête serrée qui était circonscrite à l’état de l’Ohio, l’état qui avait fait basculer la soirée électorale de 2004 dans de bien étranges circonstances. Comme je n’ai eu de cesse de vous le dire, dans cet Etat, les malversations ont été nombreuses, et Kenneth Blackwell, le responsable républicain des bureaux de vote de l’époque avait alors donné plus qu’un coup de pouce à son président : au point de faire supprimer la majeure partie des archives existantes à propos du vote dans cet état, une fois la victoire (trompeuse) de W.Bush acquise. Une chose découverte et condamnée par son successeur, Jennifer Brunner, comme je vous l’avais expliqué ici-même en août 2007 déjà. Brunner restera dans l’histoire désormais comme celle ayant mis le doigt où il ne fallait pas, en démontrant par l’exemple que l’Ohio avait certes basculé, mais de façon extrêmement douteuse, et en osant surtout l’exprimer aux médias, preuves à l’appui. Puis en déposant des recours en suspicion sur les pratiques de Kenneth Blackwell, pratiques qui remontaient directement à la tête du parti républicain (the GOP). Si un jour Bush est condamné, nous pourrons songer à envoyer des fleurs à celle qui a effectué un travail remarquable pour faire constater toutes les malversations commises dans son état, avec ténacité et constance.
Depuis deux ans maintenant Jennifer Brunner a réalisé un travail de fourmi en tentant de retrouver les comptes disparus des bureaux de vote de 2004 et en interrogeant les disques durs des machines à voter. Cette femme plutôt discrète, on pourra un jour lui élever une statue, car c’est elle qui fera tomber le système de détournement électoral mis en place par l’équipe présidentielle, malgré les pressions et les menaces qu’elle a reçues. W. Bush n’avait pas été élu à la régulière, et Jennifer Brunner était la première à le dire avec autant de détails et de preuves flagrantes. Il est évident que la brusque disparition de Connell est liée à ces diverses manipulations. S’ajoute à cela les menaces récentes proférées à l’encontre du disparu du jour par un homme redoutable, dont on sait qu’il est capable de terribles colères et d’irrémédiables décisions : Karl Rove, l’homme damné de l’équipe Bush, celui qui avait enterré McCain par une campagne de publicité ignominieuse en 2000 déjà en Caroline du Sud, aidé par son ami Charlie Condon. Les deux mêmes qui s’étaient empressés d’aider McCain en 2008 dans le même Etat. Ce Machiavel du pauvre a été dans tous les coups fourrés Bushiens : avec lui, il est inutile de parler éthique : ce mot est banni de son vocabulaire depuis très longtemps, au temps où il faisait ses premières armes auprès de "Tricky Dicky", autrement dit... Richard Nixon, affublé du Rove de l’époque, Henry A. Kissinger.
Outré, par ces menaces proférées devant témoin, un avocat de l’Ohio, Cliff Arnebeck, qui n’est pas un inconnu, venait juste d’écrire au procureur général Mukasey (malheureusement lui aussi dans la poche de l’équipe Bush, impliqué ailleurs également et pas vraiment en forme actuellement) pour demander la protection de Connell et de sa famille, craignant des représailles de celui qui est considéré comme l’homme politique le plus dangereux de ces trente dernières années. Trop tard. Le maître d’œuvre de la victoire informatique de W. Bush en Ohio est mort vendredi dernier dans l’accident de son petit avion personnel monomoteur, un Piper Saratoga. Un accident comme il s’en est produit en fait pas mal sur le parcours de la famille Bush et de ses amis neo-cons : on songe obligatoirement et automatiquement à celui qui aurait permis le 16 octobre 2000 à John Ashcroft de se débarrasser de son grand rival démocrate Mel Carnahan. En 2002, l’enquête avait rendu responsable un indicateur de pression d’altitude défectueux, ce que personne n’avait réussi à croire. Le dernier message audio de Carnahan, pilote expérimenté du Cessna 335 immatriculé N8354N, après la traversée de turbulences et de zones de vents agités et glacés, avait déclaré au micro de bord "we’ve got our hands full right now," démontrant qu’il était bien maître des commandes de l’appareil. La conclusion de l’enquête officielle disait tout l’inverse : "the National Transportation Safety Board determines that the probable cause of this accident was the pilot’s failure to control the airplane while maneuvering because of spatial disorientation". La faute aussi paraît-il a un horizon artificiel défectueux.... et un indicateur d’altitude dont la pompe n’avait pas été purgée, comme essaie de le démontrer sans vraiment y parvenir ce rapport officiel. Au final, il faut savoir que le 8 novembre 2000 Aschcroft avait été finalement ... battu par un mort, et surtout par sa femme, qui s’était présentée au dernier moment, les électeurs ayant sanctionné semble-t-il le parti qu’ils rendaient donc responsable de l’éviction définitive de Carnahan, alors qu’Ascroft avait quelques longueurs d’avance à trois semaines de l’élection (et le jour du crash !). Jean fut ensuite battue en 2002 par le républicain James Talent. Ceci pour le premier squelette dans le placard.
L’homme décédé dans les débris de l’avion en flammes était surnommé le "It Guru", à savoir le gourou de l’internet, une sorte de Loïc le Meur outre-atlantique, en quelque sorte. En aussi frimeur, en beaucoup plus croyant et en beaucoup plus efficace politiquement parlant. Le "monsieur Internet" de W.Bush détenait de lourds secrets, c’est évident, et venait juste d’être l’objet d’une enquête serrée qui était circonscrite à l’état de l’Ohio, l’état qui avait fait basculer la soirée électorale de 2004 dans de bien étranges circonstances. Comme je n’ai eu de cesse de vous le dire, dans cet Etat, les malversations ont été nombreuses, et Kenneth Blackwell, le responsable républicain des bureaux de vote de l’époque avait alors donné plus qu’un coup de pouce à son président : au point de faire supprimer la majeure partie des archives existantes à propos du vote dans cet état, une fois la victoire (trompeuse) de W.Bush acquise. Une chose découverte et condamnée par son successeur, Jennifer Brunner, comme je vous l’avais expliqué ici-même en août 2007 déjà. Brunner restera dans l’histoire désormais comme celle ayant mis le doigt où il ne fallait pas, en démontrant par l’exemple que l’Ohio avait certes basculé, mais de façon extrêmement douteuse, et en osant surtout l’exprimer aux médias, preuves à l’appui. Puis en déposant des recours en suspicion sur les pratiques de Kenneth Blackwell, pratiques qui remontaient directement à la tête du parti républicain (the GOP). Si un jour Bush est condamné, nous pourrons songer à envoyer des fleurs à celle qui a effectué un travail remarquable pour faire constater toutes les malversations commises dans son état, avec ténacité et constance.
Depuis deux ans maintenant Jennifer Brunner a réalisé un travail de fourmi en tentant de retrouver les comptes disparus des bureaux de vote de 2004 et en interrogeant les disques durs des machines à voter. Cette femme plutôt discrète, on pourra un jour lui élever une statue, car c’est elle qui fera tomber le système de détournement électoral mis en place par l’équipe présidentielle, malgré les pressions et les menaces qu’elle a reçues. W. Bush n’avait pas été élu à la régulière, et Jennifer Brunner était la première à le dire avec autant de détails et de preuves flagrantes. Il est évident que la brusque disparition de Connell est liée à ces diverses manipulations. S’ajoute à cela les menaces récentes proférées à l’encontre du disparu du jour par un homme redoutable, dont on sait qu’il est capable de terribles colères et d’irrémédiables décisions : Karl Rove, l’homme damné de l’équipe Bush, celui qui avait enterré McCain par une campagne de publicité ignominieuse en 2000 déjà en Caroline du Sud, aidé par son ami Charlie Condon. Les deux mêmes qui s’étaient empressés d’aider McCain en 2008 dans le même Etat. Ce Machiavel du pauvre a été dans tous les coups fourrés Bushiens : avec lui, il est inutile de parler éthique : ce mot est banni de son vocabulaire depuis très longtemps, au temps où il faisait ses premières armes auprès de "Tricky Dicky", autrement dit... Richard Nixon, affublé du Rove de l’époque, Henry A. Kissinger.
Outré, par ces menaces proférées devant témoin, un avocat de l’Ohio, Cliff Arnebeck, qui n’est pas un inconnu, venait juste d’écrire au procureur général Mukasey (malheureusement lui aussi dans la poche de l’équipe Bush, impliqué ailleurs également et pas vraiment en forme actuellement) pour demander la protection de Connell et de sa famille, craignant des représailles de celui qui est considéré comme l’homme politique le plus dangereux de ces trente dernières années. Trop tard. Le maître d’œuvre de la victoire informatique de W. Bush en Ohio est mort vendredi dernier dans l’accident de son petit avion personnel monomoteur, un Piper Saratoga. Un accident comme il s’en est produit en fait pas mal sur le parcours de la famille Bush et de ses amis neo-cons : on songe obligatoirement et automatiquement à celui qui aurait permis le 16 octobre 2000 à John Ashcroft de se débarrasser de son grand rival démocrate Mel Carnahan. En 2002, l’enquête avait rendu responsable un indicateur de pression d’altitude défectueux, ce que personne n’avait réussi à croire. Le dernier message audio de Carnahan, pilote expérimenté du Cessna 335 immatriculé N8354N, après la traversée de turbulences et de zones de vents agités et glacés, avait déclaré au micro de bord "we’ve got our hands full right now," démontrant qu’il était bien maître des commandes de l’appareil. La conclusion de l’enquête officielle disait tout l’inverse : "the National Transportation Safety Board determines that the probable cause of this accident was the pilot’s failure to control the airplane while maneuvering because of spatial disorientation". La faute aussi paraît-il a un horizon artificiel défectueux.... et un indicateur d’altitude dont la pompe n’avait pas été purgée, comme essaie de le démontrer sans vraiment y parvenir ce rapport officiel. Au final, il faut savoir que le 8 novembre 2000 Aschcroft avait été finalement ... battu par un mort, et surtout par sa femme, qui s’était présentée au dernier moment, les électeurs ayant sanctionné semble-t-il le parti qu’ils rendaient donc responsable de l’éviction définitive de Carnahan, alors qu’Ascroft avait quelques longueurs d’avance à trois semaines de l’élection (et le jour du crash !). Jean fut ensuite battue en 2002 par le républicain James Talent. Ceci pour le premier squelette dans le placard.
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