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Un mot sur Issad Rebrab

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  • Un mot sur Issad Rebrab

    Ha Rab quel nom!

    J'ai vu ce monsieur, sur arte, se targuer de faire des bénéfices hallucinants. Et comment? Tout simplement en faisant travailler le minimum de salariés et d'exploiter à la dernière goute de sang les quelques ouvriers et ingénieurs qui lui reviennent 8 fois moins cher que s'il était en France! Ses propos feront rougir en France même un Madelin en pleine forme!

  • #2
    Il était vraiment fier de dire que cela lui coûtait 3 francs 6 sous, et que l'Algérie était l'Eldorado des investisseurs.
    J'ai été choqué.

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    • #3
      8 fois moins cher? Il est généreux dans ce cas! Il ne faut pas oublier que le smic français (1215 euros) est 12 fois supérieur au smic algérien (102 euros)!

      Et pour ce qui est d'un minimum d'employés, je pense qu'il faut être honnête : Lorsqu'on fait du business, on le fait pour réussir, pas pour couler. A ce titre, il y a un minimum de principes économiques à respecter dans le business plan. Il ne va tout de même pas faire comme nos bonnes vieilles entreprises nationales qui recrutaient plusieurs personnes pour le même poste! A une époque où la mondialisation frappe à toutes les portes, il faut savoir s'en tenir aux règles du capitalisme.

      Il a quand même le mérite d'investir en Algérie et de créer des centaines d'emplois dans une région que le pouvoir algérien boude d'une manière ostensible. Il ne faut pas oublier non plus que pendant que l'économie informelle domine l'Algérie au point où certains pensent qu'elle est plus puissante que le pouvoir militaire lui même, des patrons du privé comme Rebrab qui respectent le code du travail algérien, sont rares.

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      • #4
        azul anakine,

        Quand Rabrab parle de 8 fois moins cher, il situe le prix de revient de la masse salariale par rapport au cout total de fonctionnement. Donc, il ne faut pas croire que ses ouvriers et ingénieurs sont payés 30.000 DA et plus.
        Ses propos étaient manifestement ultra libéralistes, où toute dimension humaine était absente. Il a trouvé le filon ou plutôt la faille qui le laisse agir légalement dans un système économique à terre. Ce qu'il disait en gros: venez investir en Algérie, il n'y a pas d'éxigences sociales, faites du blé avec un minimum de risque et ne vous souciez pas des travailleurs, leur peau ne vaut pas chère.

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        • #5
          Désolé, je n'avais pas vu l'émission, mais je parlais en terme général. Pensez-vous que l'Algérie est mieux placé que la Chine ou l'Inde pour ce qui est de l'investissement? Perso, je ne le pense pas.

          Je pense que les algériens ont besoin qu'on leur propose du boulot. Et à ma connaissance, Cévital n'est pas connu pour être un groupe brutal envers ses employés.

          Je pense qu'il vaut mieux avoir des groupes "solides" portés sur le long terme et qui proposent des salaires "corrects" que d'avoir des groupes "vides" de substence à l'image du groupe Khalifa qui s'est fait une réputation avec ses gros salaires et a finit par ruiner ses employés et les clients de sa banque.

          Lorsqu'on voit le poids de l'économie informelle en Algérie, on comprend mieux pourquoi les investisseurs étrangers boudent notre pays qui, de toute évidence, est géré à la manière d'une salle de jeu clandestine.

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          • #6
            Un rappel de qui est Issa Rebrab (A quand un Jean Marie Messier algérien?!)

            ================
            Il a été élu manager de l'année 2002
            C'est le sacre pour Issad Rebrab, élu manager de l'année. Le jury
            de l'Institut supérieur de management a ainsi rehaussé l'éclat des galons de ce capitaine d'industrie.

            Rebrab, l'histoire d'une réussite
            «La maîtrise de la communication » de Issad Rebrab, c'est ce qui aurait particulièrement séduit le jury. Et c'est vrai que même ses pires ennemis ne peuvent lui dénier cette qualité, rare dans un milieu qui cultive plutôt le secret. Issad Rebrab, au contraire, ne cache pas la satisfaction qu'il tire de sa réussite, et se charge personnellement de la communication au sein de son groupe industriel. Visites guidées sur site, explications techniques sur les procédés de saponification et historique du groupe, il préside à tout. Il y met cependant un tel doigté qu'il ne viendrait pas à l'esprit de le comparer à un zaïm. Ses bonnes manières, son calme, sa voix toujours égale même devant les questions gênantes lui confèrent la stature que sa constitution physique ne lui a pas donnée.

            D'ailleurs, sa force, Issad Rebrab la puise manifestement ailleurs. Ses rêves de grandeur, il s'en souvient, l'ont pris à l'âge de huit ans. L'enfant, né à Tagmount Azouz (Kabylie) dix ans avant le déclenchement de la guerre d'Indépendance, se découvre rapidement une passion pour les mathématiques et la comptabilité. Son capital de départ sera donc un brevet d'enseignement décroché dans le milieu des années 60. C'est un passeport pour l'accession à un poste d'enseignant de mathématiques, puis de commerce, droit commercial et comptabilité financière. En 1966, il cumulait un salaire de 2 600 DA, une fortune. Il a à peine 22 ans et sa rage de la réussite a déjà payé. Pas assez néanmoins, estime le jeune homme. Il quitte l'enseignement et loue ses services de comptable agréé. C'est le pied à l'étrier qui le mènera à ouvrir un cabinet d'expert-comptable en 1968. La profession le plonge dans le monde des affaires, et Rebrab en profite pour apprendre et se préparer à passer à la vitesse supérieure. Il crée d'abord Socomeg (construction métallique), puis Profilor en 1975. A partir de là, rien ne l'arrêtera plus. Ni la promesse de Belaïd Abdesselam, Premier ministre, de le casser, ni le terrorisme à Larbâa qui l'a contraint à arrêter Métal Sider, ni l'affaire du rond à béton présumé radioactif.

            Le félin retombe toujours sur ses pieds et se fait agent agréé d'un constructeur asiatique d'automobiles. En attendant les beaux jours et la création de Cevital pour lequel il n'hésitera pas à désembaucher les meilleurs cadres des concurrents, il se tourne, très discrètement, vers la politique et les médias. Proche du RCD, il accepte aussi de financer un journal, Liberté. De celui-ci, il dit qu'il est « une simple entreprise » et ajoute que son but n'est pas lucratif, plutôt un contrepoids à l'intégrisme islamiste. C'est pour lutter contre celui-ci, expliquera-t-il encore, que quelques années plus tard il rejoindra l'Association citoyenne de Béjaïa, ACB, créée sous l'égide du Président Bouteflika. Aujourd'hui, un de ses collaborateurs affirme que Issad Rebrab a été piégé et qu'il n'avait jamais réellement eu l'intention d'uvrer dans l'ACB. Mais à l'époque le grand patron y voyait bel et bien un moyen de « promouvoir la justice et de ne pas laisser le terrain aux islamistes » ; dixit Issad Rebrab.

            Katia Debbouz, Le Matin

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            • #7
              Moi je dis que entre lui qui emploi du monde et les importateurs qui n'ont q'un Fax comme charge sociale je prefere le REBRAB meme si je sais que pour arriver la ou il est il a mouillé dans des trucs pas tres musulman

              NOTE: je pense que REBRAB et Toufik ont un porte-feuille commun :roll:

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              • #8
                je ne vois pas ce que vous lui reprochez ! il a tenu un discour qui se tiens e asie et ailleur ds le monde ! le but etant de faire venir des investisseurs etrangers ! l'algerie a des atouts pour profiter de la delocalisation ! je pense que vous feriez mieux de proposer kkchose plutot que de critiquer un homme qui créé 500 emplois chaques années ! entre profilor, cevital et le reste il fait vivre de nombreuses familles !

                maintenant si les salaires algeriens ne sont pas assez elevés ce n'est tt de meme pas de sa faute !

                maintenant si vous n'avez pas la maturité suffisante pour comprendre que le cout de la main d'ouevre est un argument de poids pour les patrons c'e n'est pas de sa faute !

                vous devriez ecouter Bfm (96.4) !!!!!

                non seulement ses propos ne feraient pas rougir madelin mais il seraient applaudit ds la plupart des pays de ce monde ! il n'y a qu'en france (pays de gauchistes feneants) où il est indigne de faire des affaires ! .....

                maintenant si vous preferez le model socialiste .... c'est un autre pb !

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                • #9
                  je tiens a ajpouter une chose ! je connais des gens qui taffent chez cevital et ils ont tous de tres tres bons salaires !!!

                  conclusions : vous etes des mauvaises langues !

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                  • #10
                    Oui, je préfère le modèle socialiste au modèle mangeur d'hommes du capitaliste. Rebrab parlait de projets d'investissement, tout en sachant qu'en Algérie "indigène", les revendications sociales n'existent pas! Il a fait un appel clair au investisseurs sans scrupules. On ne peut pas parler d'Eldorado, uniquement en pensant au gros sous qui vont s'enrichir. Si Eldorado il y a en Algérie, c'est au peuple d'en profiter en premier. Je ne crois pas que cela soit la priorité de Rabrab.

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                    • #11
                      Si Eldorado il y a en Algérie, c'est au peuple d'en profiter en premier

                      je suis désolé c'est a ceux qui bossent dur d'en profiter !
                      je suis pour le peuple rassure toi ! mais les investisseurs ont le droit de venir faire des sous ! indirectement le peuple en profitera !

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                      • #12
                        C'est hallucinant ce que disait Rebrab (revrav c'est à dire terreur) à propos de sa réussite qu'il doit à l'asservissement de centaines de travailleurs et d'ingénieurs payés 8 fois moins cher qu'ailleurs et non à la découverte de nouveaux procédés technologiques, à l'innovation technique ou à l'amélioration de l'organisation du travail à la limite comme avec le taylorisme ou le fordisme. Rebrab n'est qu'un suceur de sang, une sangsue. 8 fois moins cher l'ingénieur algérien, le médecin, le professeur, le journaliste, le docker, le et le... algérien, pourquoi? Et c'est bien logique que lui et Toufik ont le même portefeuille (merci Slouka!). Au juste, la dictature, qui vient de reconduire son meilleur garant (Boutef), au dam des naifs comme Sadi, Benflis et cie consiste à faire la guerre au sens propre et figuré du terme aux masses populaires (les travailleurs en premier) et à permettre leur exploitation et leur asservissement par une minorité comme Rebrab. Il n ya pas que lui et même qu'il n'est pas le pire de tous. Là n'est pourtant pas le débat. Le débat est que même avec des travailleurs muselés par la junte et ses lois anti sociale et anti populaire, les Rebrab et consorts ne sont pas foutus de nous sortir un tant soit peu de la misère, être capable de lancer des projets qui bénéficient aux plus grands nombre, de construire aussi bien et rapidement que les patrons qui n'ont pas ses largesses comme en Europe par exemple. Même avec tout cela, à savoir des travailleurs crevant la dalle à cause de salaires de misère, la junte au pouvoir au services d'une minorité inculte, médiocre en tout point de vue a délabré le pays, l'a ruiné sur tous les plans. Alors quand on ouvre la bouche pour défendre Rebrab ou quelqu'un il faut le faire avec honnêteté et sans dire n'importe quoi svp.

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                        • #13
                          maintenant c'est de la faute de rebrab si l'algerien est payé moins qu'ailleur !!!

                          bravo les demagos !

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                          • #14
                            en algerie le salaire minimum est fixé à 10.000,00 DA mais l'état algerien ose payer ses employés à moins de 3000,00 DA (je ne parle pas du secteur privé) alors rebrab peut faire ce qu'il veut avec un état pareil et n'importe quel etre ambitieux dans ce bled peut s'enrichir de façon extraordinaire.
                            mais ce n'est pas rebrab qui a ruiné l'algerie.

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                            • #15
                              en algerie le salaire minimum est fixé à 10.000,00 DA mais l'état algerien ose payer ses employés à moins de 3000,00 DA (je ne parle pas du secteur privé) alors rebrab peut faire ce qu'il veut avec un état pareil et n'importe quel etre ambitieux dans ce bled peut s'enrichir de façon extraordinaire.
                              mais ce n'est pas rebrab qui a ruiné l'algerie.
                              ecoute les salariés de cevital sont tous payés au dessus de 10.000 da !!! ceux que je connais gagnent 20.000 da !

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