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Saïb tire sur la JSK et égratigne Hannachi

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    JSK : Saïb tire sur la JSK et égratigne



    Hannachi

    PUBLIE LE : 00-00-0000 | 12:00 | PAR A. A.A.

    Un vrai coup de théâtre s’est produit lundi passé sur Berbère TV ! Invité de la chaîne kabyle, Moussa Saïb, l’ancien entraîneur des Canaris, n’a pas hésité à tirer sur son ancien club, sans rater au passage Hannachi et les joue
    D.R.



    Un vrai coup de théâtre s’est produit lundi passé sur Berbère TV ! Invité de la chaîne kabyle, Moussa Saïb, l’ancien entraîneur des Canaris, n’a pas hésité à tirer sur son ancien club, sans rater au passage Hannachi et les joueurs. Il est revenu sur la précédente saison en déclarant que le titre de champion d’Algérie est considéré comme un miracle vu le niveau moyen de l’effectif qu’il avait sous la main, en ajoutant que la JSK version 2008-2009 était limitée sur tous les plans. Ce qui a choqué la plupart des supporters kabyles qui n’ont pas digéré cette sortie médiatique.

    «Le titre de la saison passé : un miracle»
    En premier lieu, Saïb est revenu sur la précédente saison, en qualifiant le titre de champion d’Algérie comme étant «un miracle». Il a déclaré à ce sujet : «La saison passée, j’avais des joueurs très moyens. Nous avons géré nos rencontres match par match. Je considère donc que le titre de champion d’Algérie remporté par la JSK relève du miracle. Pour preuve, aucun supporter ne s’attendait à un tel résultat à la fin de la saison». C’était comme si la JSK n’était pas connue à l’échelle continentale ! Même Aït Djoudi, qui avait remporté le titre avec la JSK en 2004, avait déclaré que ce fut le fruit de tout un travail continu qui s’est fait durant plusieurs saisons.

    «Des clubs algériens m’ont proposé plus qu’Al Watani»
    Par la suite, Moussa Saïb abordera le point litigieux qui a fait couler beaucoup d’encre : l’aspect financier. «Je n’ai pas quitté la JSK pour un problème financier, comme l’ont prétendu certains. J’ai opté pour Al Watani pour une question de challenge. J’avais besoin de changer d’air. J’estime que dans les pays du Golfe, le football a beaucoup progressé. Pour preuve, plusieurs entraîneurs de renom y ont travaillé. Je me suis dit que cela ne pourrait que donner une autre démission à ma carrière.» Avant d’ajouter : «Je vous dirai même qu’il y a eu des clubs algériens qui m’ont proposé plus qu’Al Watani. Sauf que j’ai refusé pour les raisons que j’ai citées précédemment». La question que l’on se pose est de savoir quel est ce club de notre championnat qui aurait fait une offre plus alléchante que le club saoudien ?

    «On m’avait promis de ramener Hamidi, Seguer, Younès et c’est moi qui ai libéré Hemani»
    Le deuxième point abordé après celui ayant trait à l’aspect financier qui avait précipité le divorce entre Moussa Saïb et la direction kabyle est le recrutement. Selon l’ancien entraîneur, les engagements de la direction kabyle n’ont pas été respectés. Il a déclaré à ce sujet : «J’ai demandé à ce que l’équipe soit renforcée. J’ai voulu recruter Hamidi, Seguer et Younès, mais la direction n’est parvenue à concrétiser avec aucun de ces joueurs. Pourtant, j’avais reçu des garanties de la part de Hannachi sur la question du recrutement. En voyant Seguer signer à l’ESS, Hamidi à l’USMAn et Younès rempiler au MCA, j’ai tout de suite compris que le président n’allait pas respecter ses engagements. J’ai alors compris que je n’avais plus rien à faire dans ce club. Je ne vous cache que c’est moi-même qui avais demandé à Hannachi de libérer Hemani pour l’ESS, estimant que les joueurs que j’avais demandés allaient renforcer le compartiment offensif.»

    «J’avais réussi à convaincre Zemmamouche, mais…»
    Toujours dans le même contexte, à savoir le recrutement, l’ancien entraîneur de la JSK, Moussa Saïb, a déclaré : «J’ai même réussi à convaincre le portier de l’USMA, Mohamed Amine Zemmamouche, de venir à la JSK. Il m’avait même donné son accord. J’ai estimé qu’il fallait à tout prix ramener un concurrent à Chaouchi. Mais la direction n’avait, encore une fois, pas pris cela au sérieux. Ils ne sont même entrés en contact officiel avec le joueur.»

    «En réintégrant Herkat, Demba et Hammouda, on a voulu casser l’équipe»
    Par la suite, Saïb est revenu sur le problème l’opposant avec certains joueurs la saison passée. «J’avais exigé de la direction de ne plus revoir Herkat, Demba et Hammouda. Même si je reconnais que ce ne sont guère des personnes à problèmes, le fait d’arriver à l’entraînement en retard est une chose inadmissible au sein d’une formation qui se respecte. On les a réintégrés dans le groupe sans m’avertir. C’est dire que le courant ne passait plus entre la direction du club et moi.»

    «Hannachi m’a traité comme si j’étais un mendiant»
    Revenant sur ses relations avec le président kabyle, Saïb dira : «J’ai été surpris de lire dans la presse que mes relations avec Hannachi s’étaient améliorées. Je tiens à dire que je n’ai jamais eu de bons rapports avec lui. Hannachi m’avait humilié. En effet, il m’avait fait savoir que j’allais percevoir le même salaire qu’il allait octroyer à Simondi. Finalement, il m’a traité comme un mendiant. De plus, il n’a même pas pris la peine de me parler des objectifs du club». En ajoutant : «Je ne suis pas revenu à la JSK de mon propre gré, on m’y a forcé.»

    «L’équipe actuelle de la JSK, c’est rien»
    En dernier lieu, Moussa Saïb est revenu sur la rencontre du CABBA où la JSK avait perdu sur le score de trois buts à deux, en déclarant : «Avant toute chose, je tiens à dire que ce sont les dirigeants qui m’ont obligé à faire le déplacement à Bordj pour le match contre le CABBA. Alors que j’aurais aimé débuter directement mon travail juste après la rencontre. Ce jour-là, j’ai découvert une équipe sans âme, sans fond de jeu. Ce que je trouve inadmissible, c’est qu’on parle toujours de titre alors que cette équipe n’a pas les moyens de réaliser les performances de la saison passée. Il ne faut pas se voiler la face. C’est pour cette raison que je n’ai pas voulu avoir une part de responsabilité dans la dégringolade de la JSK.» Sauf que Saïb ignore peut-être que le métier d’entraîneur consiste à maintenir les performances d’une équipe quelles qu’en soient les circonstances. Dans le cas contraire, les compétences de l’entraîneur seront remises en cause, chose que Saïb craignait certainement.
    A. A.A.
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